Les Hommes sans nom

Les Hommes sans nom est un film français réalisé par Jean Vallée, sorti en 1937.

Les Hommes sans nom

Réalisation Jean Vallée
Scénario Jean Vallée et
Jean des Vallières
d'après son roman
Acteurs principaux
Sociétés de production Votre Film
Pays de production France
Genre Guerre
Durée 94 minutes
Sortie 1937

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

La vie au Maroc d'un officier de la Légion Étrangère, le colonel de Joyeuse.

Fiche technique

Sources : UniFrance, Encyclocine et IMDb

Distribution

Appréciation critique

« On pouvait espérer que l'on tenait enfin un spectacle nous montrant la légion véritable, dépouillée de toute la littérature feuilletonesque dont on l'a entourée. On est désolé d'avouer, que rien ou presque, dans le film, ne répond a notre attente et aux intentions de l'auteur.

Sans doute, les silhouettes de légionnaires sont pour la plupart bien esquissées, le dialogue de M. Des Vallières est juste, son scénario, en soi, est excellent. Toute la partie militaire est traitée avec un grand souci de dignité. Mais la faiblesse de la facture cinématographique réduit toutes ces qualités à rien, ou peu s'en faut. »

 François Vinneuil, L'Action française, 17 décembre 1937

« Sous le haut patronage de ceux qui aiment la légion, ce film rend un hommage sobre et digne aux bâtisseurs d'empires venus d'un peu partout.
Déjà, Le Grand Jeu et La Bandera, sous une forme plus romancée, plus spectaculaire, avaient célébré l'héroïsme des hommes sans nom. Ici, l'intrigue amoureuse est mince : elle fait traverser l'écran, furtivement, par deux silhouettes féminines qui pratiquent le renoncement, mais c'est entre soldats que la partie se joue.
Point de mauvais garçons, de têtes brulées ou fortes : la troupe est digne de ses chefs et, de l'arrière comme à l'avant, personne ne songe à flancher. Voici un film que l'on peut projeter, sans craindre pour notre propagande, sur les écrans du monde entier.
Constant Rémy tient avec un rare talent le rôle du colonel de Joyeuse : il est tout ensemble subtil et bonhomme, brusque, fier et indulgent. Thomy Bourdelle prête sa large carrure, sa jovialité rassurante, au collaborateur civil de la légion en marche. Maurice Rémy - Vallerse - est mélancolique et élégant. Escoffier, Redgie, commandent la troupe, qui avec l'accent russe, qui sur le mode anglo-saxon.
Et Tania Fedor avec Suzet Alais sont des robes qui passent dans la rude vie des hommes sans nom qui ne sont pas forcement des hommes sans âme. »

 Jean Laury, Le Figaro, 19 décembre 1937

Notes et références

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