Les Portes-en-Ré
Les Portes-en-Ré est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île de Ré, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Portingalais et les Portingalaises[1].
Pour les articles homonymes, voir Portes.
Les Portes-en-Ré | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'île de Ré | ||||
Maire Mandat |
Alain Pochon 2020-2026 |
||||
Code postal | 17880 | ||||
Code commune | 17286 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portingalais | ||||
Population municipale |
594 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 03″ nord, 1° 29′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 15 m |
||||
Superficie | 8,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Île de Ré | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.lesportesenre.fr | ||||
Géographie
- Village sur la côte nord, à l'extrémité ouest de l'île de Ré.
- Rivages : plages de sable, grandes dunes, rochers, vasières littorales.
- La commune des Portes-en-Ré possède certaines des plus belles plages de l'île. Depuis un certain temps, ce petit paradis a inspiré plusieurs artistes-peintres comme les familles Renaud ou Suire, et du show bussiness comme Solidor, Nougaro Aznavour Dabadie (voir Personnalités).
Après la construction en 1988 du pont qui relie l'île de Ré au continent, les vacanciers sont progressivement devenus plus nombreux. Malgré l'affluence, certains endroits restent sauvages grâce à leur statut de réserve naturelle.
Entre forêts, plages et marais, ce petit village offre une belle récompense à ceux qui savent l'apprivoiser
Urbanisme
Typologie
Les Portes-en-Ré est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ars-en-Ré, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[5] et 4 492 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des zones humides (38 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (38 %), zones urbanisées (32 %), forêts (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Activité
- Ferme aquacole
- Marais salants
- Tourisme
- Surf
- Golf
- Tennis
- Équitation
Toponymie
Jusqu'au XVIIe siècle, le village s'est appelé Les Portes d'Ars, signifiant ainsi qu'il était situé à l'entrée de l'île d'Ars, alors séparée de l'Île de Ré. L'entrée du Fier d'Ars se situe en effet entre les communes des Portes-en-Ré et de Loix, et abritait jadis le port des Portes[14].
Histoire
La redoute des Portes
Article détaillé : Redoute des Portes-en-Ré
Le Phare de Trousse chemise
En 1627, Toiras pourchassant les troupes anglaises du duc de Buckingham, celles-ci rembarquent à Loix et sortent du fier d’Ars en passant au large dudit bois. Des Rétais, heureux de ce départ, troussèrent leurs chemises et montrèrent leurs derrières à l’ennemi d'après le roman pseudo historique de Pierre Viallet.
En réalité le phare doit son nom au surnom de son premier gardien (voir personnalités).
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 594 habitants[Note 2], en diminution de 2,14 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- La place de la Liberté. Lieu de rencontre des Portes-en-Ré, elle en est l'un des lieux les plus animés. Plusieurs commerces, cafés et restaurants y sont implantés. Tous les jours, l'été, s'y tient un marché très fréquenté. durant la saison touristique, cette place s'anime grâce aux vacanciers, nombreux à s'y arrêter l'espace d'un instant. La place arborait un arbre de la liberté, dans les années 1990.
- Les ruelles du centre.
- L'église Saint-Eutrope, récemment restaurée, elle offre un bel exemple d'architecture rétaise.
- L'ancienne gare du Petit Train de l'île de Ré (1898).
- La chapelle de la Redoute.
- Le vieux port. De là partaient tous les navires assurant le cabotage et la vente du sel de Bordeaux jusque dans les pays nordiques avant que son chenal d’accès ne soit fermé par une écluse pelle à son embouchure le rendant alors inaccessible aux bateaux. Sur un des quais se situé un des deux hangars à sel en bois goudronné, transformé en partie en Maison du Fier, l'autre ayant ayant été démoli.
- La grande jetée. Maintenant fortement effondrée, elle forme un L à l'intérieur du Fiers d'Ars sur la rive entre La Patache et le golf. Elle est essentiellement constituée des cailloux, en provenance des pays scandinaves, qui formaient le lest de bateaux venant à vide.
- La base nautique, située à la plage du Gros Jonc et le club de voile de plage de La Loge.
- Les écluses à poisson (ou « pêcheries à poisson ») : en 1960, plusieurs dizaines d'écluses bordaient encore le rivage. L'écluse du Grand Marchais est la dernière qui soit encore entretenue et en fonctionnement. Les restes des murs des autres sont encore visibles à marée basse. Il est probable que la disparition de ces murs sous-marins, qui contribuaient à casser la houle et les courants, est à l'origine de la dégradation accélérée du trait de côte. Louis XIV dans son ordonnance maritime avait fait une dérogation particulière à l'île de Ré pour qu'elle conserve ses écluses à poisson, en dépit du risque que cela pouvait présenter pour la navigation.
- la Réserve Naturelle Nationale de Lilleau des Niges et la Maison du Fier gérées par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
- La forêt domaniale et le bois de Trousse Chemise.
- Les principales plages : l'extrémité Est de la Conche des Baleines, le petit bec, Le Lizay, La Saucière, Le Grand Marchais, Le Petit Marchais, Le Gros Jonc, La Redoute, La Loge, l'Anse du Fourneau, le Pointe du Fier, Trousse Chemise, la Patache.
- Le banc du Bûcheron, banc de sable qui obstrue l'entrée du Fier d'Ars et qui découvre à marée basse jusqu'à la pointe du Fier située entre les plages de Trousse Chemise et de l'Anse du Fourneau. Accessible en bateau, un endroit idéal pour s'échouer et pique-niquer au milieu de l'eau. Mais il faut faire très attention à ne pas être piégé par la marée montante !
- La Patache, plage, mouillage ostréicole, incontournable pour les plaisanciers en escale à l'île de Ré.
- Le golf de Trousse Chemise (neuf trous et practice).
- Spots de surf : le Lizay, le Petit Bec, et a Saint-Clement-des-Baleines Diamond Head.
Personnalités liées à la commune
Les Portes-en-Ré sont le berceaux de plusieurs personnalités notamment artistique, et ont attiré et attirent de nombreuses autres personnalités :
- Napoléon Benoni Renaud (1837-1920) surnommé Trousse Chemise, premier gardien du phare de Trousse Chemise inauguré en 1875 et situé au lieu appelé Trousse Chemise pour baliser l’entrée du Fier d'ars. Mort en 1920 de la grippe espagnole, il est le grand oncle des artistes-peintres locaux René Renaud, Denise Renaud et Berthe Renaud connue sous le pseudonyme Bitcha.
- Paul Colin (1982-1985) affichiste, artiste peintre, dessinateur, costumier, scénographe avait acheté le moulin de la Garenne, revendu depuis.
- Raphael Drouart (1884-1972) graveur et artiste-peintre parisien. Quitte Paris en 1940 et s'installe à la Loge dans la maison familiale de sa femme[20].
- Jean Monnet, le « Père de l'Europe », y a passé ses vacances d'été dans la plus grande discrétion des années 1950 jusqu'à sa mort. Une partie de la Place de la Liberté a été débaptisée pour la renommer rue Jean Monnet.
- Alice Rousseau dite CAHOUT (1891-1976) artiste-peintre et épouse du graveur Raphaël Drouart. Venait en vacances dans une maison de famille à la Loge avant de s'y installer un temps. Nièce de Paul Ranson[21].
- Alexandre Sousloff (1895-1955) artiste peintre parisien et Portingalais, compagnon de l'artiste-peintre Denise Renaud.
- Louis Suire, professeur de dessin à La Rochelle et artiste-peintre. Il avait sa résidence-atelier au hameau de La Rivière. Son fils Claude fut aussi artiste-peintre et éditeur. Son petit-fils Olivier Suire Verley a pris la suite en étant aussi artiste-peintre...
- Suzy Solidor, artiste de music-hall, venait régulièrement jusqu'à sa mort survenue en 1983 dans sa propriété de Hurle-Vent achetée en 1939.
- Denise Renaud (1905-1994). Artiste peintre et commerçante d'une boutique de souvenirs et galerie d'art "Au feu de Saint-Elme" sur la Place de la Liberté. Sœur de René Renaud et Bitcha.
- René Renaud (1907-1991), artiste peintre et céramiste descendant d'une très vieille famille Portingalaise comme ses sœurs Denise Renaud et Berthe Renaud dite Bitcha. Après une carrière d'artiste-peintre à Paris il ouvrit un atelier de céramique aux Portes-en-Ré en 1947. Ses filles Corine et Edwige surnommée "Didi" continuèrent cet atelier sur la Place de la Liberté jusqu'en 2000 et son petit fils Kim Renaud poursuit son second atelier qu'il avait créé en 1954 à La Chapelle-des-Pots. René Renaud est notamment l'auteur des nombreux panneaux muraux en céramique comme les cartes de l'Île de Ré sur le mur du Bureau d'Informations Touristiques des Portes-en-Ré et sur le mur de l'ancienne Auberge Réthaise située sur le port d'Ars-en-ré ainsi que les plats avec les surnoms donnée par les Réthais dont celui de "Élection de Miss Trousse Chemise" dont une reproduction orma la cuvée 2000 du vin mousseux produit par la coopérative des vignerons de l'Ile de Re[22]
- Pierre Tardy (1908-2007), professeur de dessin de lycée, artiste-peintre, historien de l'île de Ré, collaborateur des Cahiers de la Mémoire était un enfant du pays[23].
- Jean-Paul MOULINOT (1912-1989) acteur et sociétaire de la Comédie-Française venait en vacances dans leur maison avec sa femme Elisabeth Hardy (1917-2000) actrice et comédienne.
- Bitcha née Berthe Renaud (1914-2012), artiste peintre et épouse du peintre Georges Domette. Sœur de Denise Renaud et René Renaud. Elle habitait avec son époux au "clos de la prise" à La Redoute et avait depuis les années 1980 une galerie d'exposition à la Rochelle rue du Minage.
- Georges Domette (1916-2006), artiste-peintre d'origine parisienne et époux de la peintre Bitcha, y a vécu et y est mort. Il était le Beau-frère de peintres rétais Denise Renaud et René Renaud.
- Charles Aznavour auteur-compositeur-interprète, acteur et écrivain. Une chanson de Charles Aznavour pour la musique et de Jacques Mareuil pour les paroles porte le nom du bois situé dans le territoire de la commune dénommé « Trousse Chemise ». Cette chanson de 1962 évoque les émois amoureux d'un jeune couple dans ce bois. Charles Aznavour en est l'interprète.
- Hélène Carrère d'Encausse académicienne, ancienne députée européenne et spécialiste de la Russie. Elle passe aussi des vacances en famille dans ce village de l'île de Ré; on l'y croise régulièrement avec ses petits-enfants.
- Claude Nougaro venait régulièrement dans sa maison familiale. Il a composé Île de Ré (en 1975), une chanson qui évoque les couleurs, les odeurs, la mélancolie de l'île au mois de septembre de certain. Ses parents Pierre, baryton à l'0péra de Paris, comédien, acteur notamment dans Manon des sources et Jean de Florette de Claude Berri et Liette, concertiste, y ont vécu jusqu'à leur disparition.
- Jean-Loup Dabadie, académicien, parolier, auteur prolixe, Jean-Loup Dabadie est inhumé auprès de sa mère dans le cimetière communal. Il y possédait une maison depuis les années 1980 et y venait en vacances depuis son enfance avec ses parents.
- Bernard Giraudeau, acteur, réalisateur, et écrivain français originaire de La Rochelle, l'acteur-écrivain y possédait une maison.
- Les comédiens Fabrice Luchini, Gérard Hernandez, Sandrine Kiberlain, André Dussollier et Patrick Chesnais passent régulièrement leurs vacances aux Portes-en-Ré. Guy Bedos y posséda une maison durant quelques années.
Notes et références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ars-en-Ré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Les Portes et le ressac du temps: autoportrait d'un village rétais, Editions Cheminements, (ISBN 978-2-84478-352-3, lire en ligne)
- Notice no IA00043034, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Musée Ernest Cognacq, « Galerie de portraits : Raphaël Drouart » (consulté le )
- Musée Ernest Cognacq, « Galerie de portraits : Cahout (Alice Rousseau) » (consulté le )
- Jean-Pierre Bonnet, « Renaud, l'intransigeant... », L'Essentiel de l'Île de Ré à La Rochelle, no 76, , p. 5-10
- Musée Ernest Cognacq, « Exposition Pierre Tardy, peintre de la mémoire rétaise » (consulté le )
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel
- Les Portes-en-Ré sur le site de l'Institut géographique national
- Le site de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges et de la Maison du Fier
- Portail de la Charente-Maritime
- Portail des communes de France