Les Sept-Sœurs
Les Sept-Sœurs sont un ensemble d'îlots rocheux inhabités de l'archipel d'Hochelaga situés dans le fleuve Saint-Laurent au sud de Montréal au Québec (Canada). Les Sept-Soeurs font partie, avec les îles voisines des rapides de Lachine, du refuge d'oiseaux migrateurs de l'Île-aux-Hérons créé en 1937 par le gouvernement fédéral, et sont rattachées à la municipalité de Montréal.
Ne doit pas être confondu avec Île des Sœurs.
Les Sept-Sœurs | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Canada | |||
Archipel | Hochelaga | |||
Localisation | Fleuve Saint-Laurent | |||
Coordonnées | 45° 25′ 15″ N, 73° 35′ 18″ O | |||
Géologie | Îles continentales | |||
Administration | ||||
Statut | Protégées au sein du refuge d'oiseaux migrateurs de l'Île-aux-Hérons. | |||
Province | Québec | |||
Commune | Montréal | |||
Démographie | ||||
Population | Aucun habitant | |||
Autres informations | ||||
Découverte | Préhistoire | |||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | |||
Géolocalisation sur la carte : Région métropolitaine de Montréal
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Îles au Canada | ||||
Géographie
Les Sept-Sœurs constituent un ensemble d'îlots et d'affleurements rocheux s'étendant sur 250 m de longueur et 200 m de largeur maximales. Situées dans le fleuve Saint-Laurent au sud de l'île de Montréal, elles font partie de l'ensemble des îles des Rapides de Lachine – avec l'île aux Hérons et l'île aux Chèvres au nord-est, l'île au Diable au sud-ouest plus en amont, l'île à Boquet au sud et l'île Rock plus à l'est – de l'archipel d'Hochelaga. Elles sont séparées au nord de la grande île de Montréal par le grand saut du fleuve Saint-Laurent (18 m de dénivellation), dit des rapides de Lachine, entre la zone du lac Saint-Louis en amont et le bassin de La Prairie en aval.
L'ensemble d'îlets constituant Les Sept-Sœurs se trouvent à environ 600 m au sud est de l'île de Montréal, face au parc des Rapides de l'arrondissement LaSalle (auquel elles sont administrativement rattachées). Les îles sont séparées au nord-est de la grande île aux Hérons par un chenal de 30 m de largeur navigable.
Fortement boisées, Les Sept-Sœurs sont inhabitées de manière permanente, sauf le plus grand îlot, sur lequel se trouve un chalet saisonnier.
Histoire
En 1984, des fouilles archéologiques menées sur les îles aux Hérons, aux Chèvres et à Boquet ont mis au jour, sur les trois sites, des artéfacts et des traces de présence amérindienne remontant à 2 000 ans, les îles servant probablement de campements temporaires aux pêcheurs et chasseurs iroquois[1],[2]. Même si de telles découvertes n'ont pas été faites sur Les Sept-Sœurs, il est très probable que ces îlots aient été également fréquentés par les Premières Nations.
Les îles des Rapides de Lachine, rattachées à l'arrondissement LaSalle, font partie de la circonscription provinciale Marguerite-Bourgeoys depuis 1994[3].
Faune et flore
Les Sept-Sœurs font partie depuis 1937 du refuge d'oiseaux migrateurs de l'Île-aux-Hérons[4], un espace protégé où nidifient notamment les Grands Hérons et les Bihoreaux gris[5]. Les Sept-Sœurs sont principalement fréquentées par différentes espèces de canards en période de reproduction.
Notes et références
- D. Chevrier, Projet Archipel, zone sud-est, inventaire archéologique, rapport Hydro-Québec, 1984.
- Historique, Les Amis du parc des Rapides, consulté le 15 avril 2021.
- « Nouvelles délimitation des circonscriptions électorales provinciales », Le Devoir, 27 juillet 1994, p. 8.
- Refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons, gouvernement du Canada, consulté le 15 avril 2021.
- Paul Therrien, « Les variations du climat modifient la faune urbaine », Le Journal de Montréal, 22 avril 2019.
Annexes
Bibliographie
- Jacques L. Ranger, Étude floristique des Îles des Rapides de Lachine (mémoire de maîtrise), Université de Montréal, (lire en ligne)
Articles connexes
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