Les diamants sont éternels (film)
Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever) est un film britannique réalisé par Guy Hamilton et sorti en 1971.
Pour les articles homonymes, voir Les diamants sont éternels.
Titre original | Diamonds Are Forever |
---|---|
Réalisation | Guy Hamilton |
Scénario |
Richard Maibaum Tom Mankiewicz |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
EON Productions Danjaq |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Espionnage |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 1971 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
C'est le septième volet de la série des films de James Bond produite par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli, par l'intermédiaire de leur société EON Productions. Sean Connery incarne James Bond pour la dernière fois pour EON Productions. Il reviendra cependant en 1983 dans Jamais plus jamais, produit par une autre société.
Les diamants sont éternels est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Ian Fleming paru en 1956 et également connu en France sous le titre Chauds les Glaçons !
Synopsis
Pré-générique
James Bond fait le tour du monde pour retrouver Ernst Stavro Blofeld. Bond le retrouve, tue deux de ses gardes et un homme qui trempait dans de la boue, neutralise Blofeld et le jette dans une mare bouillante, croyant l'avoir tué.
Des diamants à Amsterdam
Bond retourne en Angleterre et apprend par Sir Donald Munger que d'énormes quantités de diamants sud-africains disparaissent mais n'ont pas été vendus sur le marché. Suspectant que les pierres sont stockées pour faire baisser les prix, Bond prend l'identité d'un trafiquant de diamants professionnel appelé Peter Franks pour infiltrer l'opération de contrebande et découvrir qui sont les stockeurs. Entretemps l'organisation de trafic de diamant est petit à petit démantelée par le duo d'assassin M. Kidd et M. Wint. Arrivé aux Pays-Bas, il rencontre une certaine Tiffany Case qui lui demande de convoyer avec elle 50 000 carats de diamants vers les États-Unis. Mais le vrai Peter Franks s'est échappé, Bond arrive à le stopper avant sa rencontre avec Tiffany. Bond lui fait croire que le cadavre de Franks est celui de James Bond puis part avec elle et les diamants cachés dans le cercueil de Franks pour Los Angeles. M. Kidd et M. Wint sont aussi du voyage.
Mortelle enquête à Las Vegas
À Los Angeles, le cercueil est confié à Bond par Felix Leiter qui « arrange » le passage aux douanes. Bond et le cercueil sont transférés en corbillard vers un crématorium de Las Vegas. Là, Bond récupère les diamants avant de se faire assommer puis enfermer dans un cercueil sur le point d'être brûlé. Il est sauvé par les propriétaires du crématorium réclamant les vrais diamants, James leur donne simplement l'adresse de son hôtel. Au casino de l'hôtel, Bond rencontre Abondance Delaqueue. Ils se font agresser dans la chambre de Bond et Delaqueue est jetée dans la piscine de leur hôtel. Les agresseurs s'enfuient et Bond se retrouve alors seul avec Case qui l'attendait dans son lit. Le lendemain, aidé par Bond, Tiffany récupère les vrais diamants.
Le laboratoire secret
Bond remonte finalement la piste des diamants qui va dans le désert jusqu'à un laboratoire spatial appartenant à Tectronics une société de Willard White. Découvrant que les diamants sont utilisés pour fabriquer un engin spatial, il se fait repérer en tant qu'espion et s'échappe en empruntant un véhicule lunaire, semant finalement les trois motards qui le poursuivaient. En voulant visiter les appartements de Willard White, il est fait prisonnier par le SPECTRE, et il découvre que Blofeld a survécu grâce à la chirurgie esthétique : Bond a en fait tué un homme dont le visage a été refait pour qu'on le confonde avec le chef du SPECTRE. Il tue un autre double de Blofeld, mais pas le bon. Bond est endormi et confié à M. Kidd et M. Wint qui l'emprisonnent dans un pipe-line.
Le rayon de la mort
Il s'en sort et avec l'aide de Leiter, retrouve Willard White qui était emprisonné dans sa propre villa. C'est maintenant que s'applique le plan de Blofeld : utiliser les diamants produisant un puissant rayon laser dans l'espace pour détruire les armes nucléaires partout dans le monde. Malgré l'ordre d'arrêt de White, le satellite est mis en orbite et est maintenant opérationnel, Blofeld détruit plusieurs sites de lancement de missile nucléaire et demande une rançon. Bond découvre avec White que la base du SPECTRE est cachée dans une plate-forme pétrolière au large de Baja. Avec l'aide de Case, qui aura changé de camp durant tout le film ou presque, il détruit la cassette de commande du satellite, échappe au SPECTRE et malmène Blofeld dans son mini sous-marin. Il s'en suivra des séquelles qui rendront Blofeld hémiplégique[1].
La base semble détruite et le satellite mis hors d'état de nuire. Lors du voyage retour en navire de croisière, Bond tue finalement les deux derniers sbires de Blofeld, Wint et Kidd, en les jetant à la mer depuis le bateau alors qu'ils essayaient de les supprimer, lui et Case.
Fiche technique
- Titre français : Les diamants sont éternels
- Titre original : Diamonds Are Forever
- Réalisation : Guy Hamilton
- Scénario : Richard Maibaum et Tom Mankiewicz, d'après le roman Les diamants sont éternels de Ian Fleming
- Musique : John Barry, chanson interprétée par Shirley Bassey
- Photographie : Ted Moore
- Montage : Bert Bates et John W. Holmes
- Décors : Ken Adam
- Costumes : Elsa Fennell, Ted Tetrick, Donfeld pour les robes de Jill St John
- Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli
- Sociétés de production : EON Productions et Danjaq
- Société de distribution : United Artists
- Budget : 7 200 000 $[2]
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langues originales de tournage : anglais et allemand
- Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 2.35:1 Panavision — son monophonique
- Genre : espionnage, action
- Durée : 120 minutes
- Dates de sortie[3] :
- Allemagne de l'Ouest :
- États-Unis : (première mondiale à New York)
- France :
- Royaume-Uni :
Distribution
- Sources et légendes : Version française (VF) sur AlloDoublage[4]
- Sean Connery (VF : Jean-Pierre Duclos[5]) : James Bond 007
- Jill St John (VF : Sylviane Mathieu) : Tiffany Case
- Charles Gray (VF : René Bériard) : Ernst Stavro Blofeld (N° 1 du SPECTRE)
- Lana Wood (VF : Francine Lainé) : Abondance Delaqueue (Plenty O'Toole en V.O.)[6]
- Jimmy Dean (VF : Francis Lax) : Willard Whyte
- Bruce Cabot (VF : Claude Bertrand) : Albert R. « Bert » Saxby
- Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele) : Miss Moneypenny
- Norman Burton (VF : William Sabatier[7]) : Felix Leiter
- Joseph Furst (en) (VF : Georges Atlas) : Dr Metz
- Bruce Glover (VF : Philippe Mareuil) : M. Wint
- Putter Smith (VF : Albert Médina) : M. Kidd
- Marc Lawrence : un employé de Slumber Inc.
- Laurence Naismith (VF : Jean-François Laley) : Sir Donald Munger
- David Bauer (en) (VF : Louis Arbessier) : Morton Slumber
- Sid Haig : un employé de Slumber Inc.
- Desmond Llewelyn (VF : Georges Hubert) : « Q »
- Bernard Lee (VF : Serge Nadaud) : « M »
- Leonard Barr (en) (VF : Henri Virlogeux) : Shady Tree
- Margaret Lacey (en) (VF : Hélène Tossy) : Mme Whistler
- Joe Robinson (VF : Jean Lagache) : Peter Franks
- David de Keyser (en) : le docteur mexicain (pré-générique)
Acteurs non crédités aux génériques, par ordre d'apparition à l'écran
- Frank Olegario : l'homme au Fez (pré-générique)
- Vincent Wong : le croupier du casino (pré-générique)
- Denise Perrier (VF : Martine Messager) : Marie (pré-générique)
- Max Latimer : les doubles de Blofeld
- George Lane Cooper : un garde de Blofeld (pré-générique)
- Terence Mountain : un garde de Blofeld (pré-générique)
- Henry Rowland (en) (VF : Roger Rudel) : Dr Tynan, le dentiste
- Ray Baker (VF : Gérald Castrix) : Joe, le pilote de l'hélicoptère
- Brinsley Forde : Joshua
- John Abineri (en) (VF : Jacques Balutin) : le représentant de la compagnie aérienne Lufthansa à Amsterdam
- Michael Valente : un employé de Slumber Inc.
- E.J. 'Tex' Young (VF : Georges Aubert) : le croupier stickman à la table de craps
- Ed Call : Maxie
- Karl Held (en) : un agent de la CIA
- Burt Metcalfe : Maxwell
- Ed Bishop (VF : Jean-Pierre Dorat) : Klaus Hergersheimer
- Roy Hollis (VF : Marcel Lestan) : le shérif de Las Vegas
- Lola Larson (VF : Annie Jeannenet) : Bambi
- Trina Parks (VF : Claudie Chazel) : Perle noire (Thumper en V.O.)
- Shane Rimmer : Tom, un employé de Whyte Tectronics
- David Healy (VF : Michel Gudin) : Vandenburg, le directeur du lancement du satellite
- Lewis Hooper : un agent de la CIA
- Dick Crockett (en) : le gruitier
Lieux de l'action
- Japon, Tokyo (pré-générique)
- Égypte, Le Caire (pré-générique)
- France, Antibes (pré-générique) (Marie)
- Angleterre
- Afrique du Sud (mines de diamants)
- Pays-Bas, Amsterdam
- États-Unis
- Los Angeles, Californie
- Las Vegas, Nevada
- Dakota du Nord (centre aérien)
- République populaire de Chine (Base attaquée par le satellite)
- Mexique, Baja California (Péninsule de Basse-Californie)
Production
Genèse du projet et écriture
Dès avant la sortie d'Au service secret de sa Majesté, précédent James Bond, les producteurs avaient entrepris d'en créer une suite directe. D'ailleurs, ce film se terminait sur le départ de James Bond et Tracy dans l'Aston Martin de 007. Ainsi, le film suivant s'ouvrirait avec le meurtre de Tracy par Irma Bunt et Blofeld. L'idée a été écartée lorsque George Lazenby a refusé de prendre une nouvelle fois le rôle de James Bond. De plus, Ilse Steppat, qui incarnait Irma Bunt, avait trouvé la mort peu de temps après le premier film.
Finalement, la volonté était, pour le nouveau film, de se rapprocher de l'opus à succès Goldfinger. Ainsi, son réalisateur Guy Hamilton a été rappelé pour diriger Les diamants sont éternels.
Dans son autobiographie When the snow melts, Albert R. Broccoli révèle qu'une autre intrigue lui a été inspirée par un rêve : il y rendait visite à son ami Howard Hugues et découvrait qu'il était remplacé par un imposteur. Les scénaristes Richard Maibaum et Tom Mankiewicz s'emparèrent de l'idée pour le script[8], en remplaçant Hugues par le personnage fictif de Willard Whyte et l'imposteur par celui de Blofeld.
L'intrigue du roman de base est donc très peu utilisée, à l'exception d'une scène dans laquelle Wint et Kidd tentent de tuer Bond et Case sur le paquebot.
Casting
C'est le comédien américain John Gavin qui fut engagé pour jouer le rôle de James Bond, mais David Picker de United Artists réussit à convaincre Sean Connery de rempiler[9].
Après la sortie du film, Sean Connery versera l'intégralité de son salaire au Scottish International Education Trust[10].
Plusieurs actrices ont été envisagées pour le rôle de Tiffany Case, dont Raquel Welch, Jane Fonda ou encore Faye Dunaway. Lorsqu'un ami de Broccoli suggéra Jill St John pour un petit rôle, le réalisateur Guy Hamilton la trouva idéale pour celui de Tiffany. L'actrice devient alors la première James Bond girl américaine.
L'employé qui se fait sérieusement disputer par Willard Whyte (après la libération de ce dernier) dans le laboratoire est l'acteur Shane Rimmer qui apparait dans plusieurs James Bond. Il est le commandant Carter dans L'Espion qui m'aimait (1977) et il joue également un autre petit rôle de technicien de la NASA dans On ne vit que deux fois (1967). Il apparaît notamment lors de la scène d'ouverture quand le satellite américain est avalé. Charles Gray, qui interprète ici le rôle de Blofeld, était déjà apparu dans On ne vit que deux fois (1967) où il jouait le rôle de Dikko Henderson, un agent de liaison des services secrets britanniques.
Tournage
Le tournage a eu lieu du au . C'est la deuxième fois que Bond part en mission aux États-Unis. Le tournage s'est déroulé également en Angleterre, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne de l'Ouest.
Lieux de tournage[11] :
- Angleterre
- États-Unis
- Las Vegas, Nevada
- Las Vegas Strip
- Fremont Street Experience
- International Las Vegas Hotel
- Tropicana Las Vegas Hotel
- Dunes Hotel
- Riviera Las Vegas Hotel
- Circus Circus Las Vegas Hotel
- Black Rock Desert, Nevada
- Paradise, Nevada
- Palm Springs, Californie
- Aéroport international de Los Angeles, Californie
- Oceanside, Californie
- Las Vegas, Nevada
- Pays-Bas
- France
- Plage d'Eden Roc au Cap d'Antibes, Alpes-Maritimes
- Allemagne de l'Ouest
- Hangars de la Lufthansa de l'aéroport de Francfort, Hesse
Bande originale
Sortie |
1971 2003 (réédition CD) |
---|---|
Enregistré |
octobre 1971 |
Format |
Vinyle CD (réédition) |
Compositeur | John Barry |
Producteur | Frank Collura (réédition) |
Label | EMI |
Critique |
John Barry compose sa 6e bande originale d'un film James Bond. Plusieurs compositions de John Barry (Bond Meets Bambi and Thumper, To Hell with Blofeld, Gunbarrel and Manhunt et Mr. Wint and Mr. Kidd/Bond to Holland) contiennent le fameux James Bond Theme composé par Monty Norman pour James Bond 007 contre Dr. No. John Barry réutilise également son thème 007 dans le titre To Hell with Blofeld.
Shirley Bassey interprète à nouveau la chanson-titre du générique, après Goldfinger. Diamonds Are Forever est écrite par Don Black et composée par John Barry. Shirley Bassey interprète également la version italienne, intitulée Una Cascata di Diamanti (Vivo Di Diamanti). La chanson a été maintes fois reprise, notamment par David McAlmont ou les Arctic Monkeys. Elle a également été samplée pour les titres Sexy Lady de Yung Berg, Diamonds from Sierra Leone de Kanye West, ou encore Psychology de Dead prez.
- Liste des titres
- Diamonds Are Forever (Main Title) – Shirley Bassey
- Bond Meets Bambi and Thumper
- Moon Buggy Ride
- Circus, Circus
- Death at the Whyte House
- Diamonds Are Forever (Source Instrumental)
- Diamonds Are Forever (Bond and Tiffany)
- Bond Smells a Rat
- Tiffany Case
- 007 and Counting
- Q's Trick
- To Hell with Blofeld
- Titres bonus ajoutés pour la remasterisation en CD en 2003
- Gunbarrel and Manhunt
- Mr. Wint and Mr. Kidd/Bond to Holland
- Peter Franks
- Airport Source/On the Road
- Slumber, Inc.
- The Whyte House
- Plenty, Then Tiffany
- Following the Diamonds
- Additional and Alternate Cues
Distinctions
- Oscars 1972 : nomination à l'Oscar du meilleur mixage de son[13]
- Goldene Leinwand 1973 pour United Artists
Autour du film
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (novembre 2013).
- L’acteur américain Adam West fut pressenti pour interpréter Bond avant que Sean Connery ne signe pour son sixième film. À l'époque, West jouait Batman à la télévision américaine, mais Dana Broccoli, l'épouse de Cubby, se souvenait qu'il avait été « envisagé ».
- Richard Maibaum, scénariste du film, eut au départ l'idée d'un gredin qui s'emparait de sous-marins au moyen d'un superpétrolier modifié. Cette intrigue refera surface six ans plus tard dans L'Espion qui m'aimait (1977).
- Dans une des premières versions du scénario, l'acteur allemand Gert Fröbe devait revenir en jumeau de Goldfinger, acharné à venger la mort de son frère survenue dans le film du même nom.
- Dans une autre version de l'assassinat par Wint et Kidd du dentiste trafiquant de diamants, Mr. Wint introduit le scorpion non dans le dos de la victime mais dans sa bouche. Cette scène, jugée trop horrible pour un film de James Bond, ne fut jamais utilisée.
- Jimmy Dean, qui joue le milliardaire reclus Willard Whyte, obtint la première place des hit-parades avec la chanson Big Bad John, en 1961. Huit ans plus tard, il fonda la société Jimmy Dean Pure Pork Sausage, et devint célèbre aux États-Unis en tant que « roi de la saucisse ».
- Malgré le soutien du magnat de Las Vegas Howard Hughes, les autres propriétaires de casinos ne permirent à l'équipe de tourner dans leurs salles de jeux qu'entre 3 heures et 6 heures du matin.
- L'agent de Lois Maxwell négocia pour elle un avantage annexe : elle pourrait conserver sa garde-robe. Mais Moneypenny n'apparaît que dans une seule scène... en uniforme d'agent des douanes britanniques !
- Fait sans précédent : dans Les diamants sont éternels, Bond n'a qu'une seule partenaire sexuelle. Abondance Delaqueue parvient jusqu'à la chambre de 007 à Las Vegas avant d'être défenestrée par des gangsters et de se retrouver dans la piscine. Seule Tiffany Case partage le lit de Bond.
- Lana Wood (Abondance Delaqueue) dut se jucher sur une caisse pendant certaines de ses scènes avec Sean Connery : elle mesurait 30 cm de moins que l'acteur.
- Le trafiquant de diamants Shady Tree est interprété par un pro du one-man-show burlesque, Leonard Barr, oncle de Dean Martin, légendaire membre de la « Bande de Rats » (The Rat Pack) de Frank Sinatra.
- Le légendaire Sammy Davis, Jr., membre de la fameuse bande de Sinatra et consorts, devait faire une apparition dans Les diamants sont éternels, mais la scène dans laquelle il joue à la roulette fut finalement coupée au montage.
- Bond est certes séparé de son Aston Martin dans ce film, mais l'usine Aston de Newport Pagnell y apparaît néanmoins : elle fait office de laboratoire de « Q ».
- On attribue parfois à la cascadeuse Donna Garrett le personnage de Bambi. Or, si elle fut choisie à l'origine pour ce rôle, c'est finalement la gymnaste américaine Lola Larson qui apparut à l'écran. Donna Garrett doubla Tiffany Case lors de la cascade de la Ford Mustang sur deux roues dans la ruelle de Las Vegas.
- La boue brûlante avec laquelle Bond tue l'un des clones de Blofeld était de la purée de pommes de terre. Après une journée sous les projecteurs, elle commençait à dégager une odeur plutôt nauséabonde !
- La demeure où Willard Whyte est séquestré par Bambi et Perle Noire a tout d'un décor typiquement « bondien » de Ken Adam, mais il s'agit d'une véritable maison de Palm Springs (la Elrod House), conçue par l'architecte futuriste John Lautner[14].
- Ken Adam s'inspira pour les toilettes du « penthouse » de Whyte d'une anecdote relatée par Cubby Broccoli : « Cubby se souvenait que Howard Hughes tenait bon nombre de ses conférences d'affaires aux WC », se rappelle Adam.
- Le Waterbed de Bond à Las Vegas contenait de véritables poissons tropicaux ; hélas, la veille du tournage, le chauffage de l'aquarium fut accidentellement coupé, ce qui entraîna la mort de la plupart des poissons. Ils furent placés sur de la glace. « Pour les prises de vue, nous avions des poissons morts, congelés », se souvient Adam.
- La plate-forme pétrolière utilisée pour la conclusion du film fut louée au prix de 40 000 $ par jour. Peinte aux couleurs de la firme de Willard Whyte, elle fut ensuite remorquée au large de la côte californienne pour les besoins de la pyrotechnie.
- En 2004, la jeep lunaire du film fut adjugée pour l'équivalent d'environ 36 000 $ lors d'une vente aux enchères. Elle est actuellement exposée au restaurant Planet Hollywood de Las Vegas.
- Ce fut le dernier film dans lequel joua Bruce Cabot (il incarne en 1933 le héros du King Kong original).
Clins d’œil
- Lors d'une séquence à Las Vegas où figure le directeur d’hôtel Bert Saxby, on peut lire sur la plaque de son bureau : Albert R. Saxby. Un clin d’œil référentiel au nom du producteur, Albert R. Broccoli.
- Lorsque Sean Connery prend la voix de Bert au téléphone, il prend également la voix de Claude Bertrand, qui n'est autre que le comédien qui prêtait sa voix à Roger Moore dans tous les James Bond. Claude Bertrand a donc, d'une certaine manière, doublé deux James Bond.
- Les surnoms des deux geôlières de Willard Whyte en version originale, « Bambi » et « Thumper » (Pan-pan), sont inspirés des personnages du long-métrage d'animation Bambi (1942) de Walt Disney.
- La fuite de Bond dans les décors de surface lunaire fait référence à la théorie de la conspiration selon laquelle les véritables alunissages étaient factices.
- Le doublage du liftier de l'hôtel d'où James Bond se trouve au-dessus de l'ascenseur, est assuré en VF par Jacques Balutin
Accueil
Les diamants sont éternels est sorti le . Il a rapporté au total 116 millions de dollars[15] dont quarante-trois millions aux États-Unis[16].
Notes et références
- Blofeld fera par la suite sa dernière apparition dans Rien que pour vos yeux.
- (en) sur l’Internet Movie Database
- Dates de sortie - Internet Movie Database
- « Fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 octobre 2012
- Claude Bertrand lorsque Bond imite la voix de Bert Saxby.
- En anglais, signifie approximativement « Pleine d'outils » ou « Bien équipée ». Ce nom joue sur le double sens du mot anglais tool, qui signifie également « pénis » en argot, dans la tradition des noms de personnages féminins suggestifs, marque de fabrique de la série. La traduction française retenue est un peu moins subtile.
- Gérald Castrix pour la réplique : « C'est sur une hauteur, à 20 km de la ville. »
- (en) (NTSC, Widescreen, Closed-captioned) Inside Diamonds Are Forever: Diamonds Are Forever Ultimate Edition, DVD - Disque 2, MGM/UA Home Video, 2000, ASIN : B000LY2L1Q.
- (en) « John Gavin (1931-2018) », sur MI6-HQ.COM, (consulté le )
- Livret accompagnant l'Ultimate Edition du DVD du film - MGM Studios 2006
- Lieux de tournage détaillés - Internet Movie Database
- (en) Review - AllMusic
- (en) Awards - Internet Movie Database
- Bénédicte Burguet, « Villa de cinéma », Vanity Fair n°41, novembre 2016, pages 66-67.
- « "Diamonds Are Forever" », sur TheNumbers (consulté le )
- « "Diamonds Are Forever" », sur Box Office Mojo (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) Internet Movie Database
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Portail du cinéma britannique
- Portail des années 1970
- Portail de James Bond
- Portail de l’astronautique