Leugnies
Leugnies (en wallon et picard Leugniye) est un village frontalier de la botte du Hainaut en Belgique. Sis sur la route allant de Beaumont à la frontière française il fait aujourd’hui administrativement partie de la ville de Beaumont, en Région wallonne de Belgique. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Leugnies | |||||
le village vu depuis le sud-ouest | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Commune | Beaumont | ||||
Code postal | 6500 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lunisien(ne) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 13′ 29″ nord, 4° 11′ 46″ est | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Leugnies au sein de Beaumont | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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La localité est bornée au nord par Bousignies-sur-Roc (France), à l’est par Leval-Chaudeville, au sud par Grandrieu et à l’ouest, par Cousolre (France). Deux quartiers isolés (1830) : Haie des saules et Scierie de marbre.
Étymologie
Le nom du village signifierait ‘village des loups’. Ses habitants s’appellent les ‘Lunisiens’ ou les Leugniens.
Histoire
Des fouilles du 19e siècle prouvent que le site du village a été occupé par des Gallo-Romains.
Le village — bien que non limitrophe — faisait partie intégrante de Beaumont, et était considéré comme une … rue de cette ville, la rue du Postel ! Ce n’est qu’en 1699, que les États du Hainaut lui accordent l’autonomie[1].
La villa de Leugnies appartenait d’abord à l’abbaye de Lobbes mais en 1161, Henri II de Leyen, prince-évêque de Liège, donne l’église du lieu avec ses dîmes, ses revenus et ses dépendances à l’abbaye de Bonne-Espérance.
À la suite de divergences avec la communauté locale, cette abbaye lui accorde en la loi de Leugnies, encore appelée loi de chef-lieu, c-à-d un code pénal calqué sur celui de Mons[2].
En 1830, on comptait 345 habitants et 79 maisons, deux scieries de marbre et des commerces de marbre, de fer et de bois[3].
Particularités
- L’abbaye de Bonne-Espérance y possédait une seigneurie. La demeure du censier est encore visible au centre du village.
- L’exploitation du marbre rouge fut une activité économique importante du village (jusqu'en 1825). Particulièrement au lieu-dit 'Haie des Saules' où il reste des vestiges de l’industrie marbrière.
Bibliographie
Henri Dessart, Leugnies et sa loi de chef-lieu, Publications de la Société d’Histoire de Rance, tome, 1983, pp 69-91.
Références
- Cécile Dumont, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
- Henri Dessart, Leugnies et sa loi de chef-lieu, Publications de la Société d’Histoire de Rance, tome X, , pp 69-91.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire de la province de Hainaut, 1832.
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