Levaré
Levaré est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 285 habitants[Note 1] (les Lévaréens).
Levaré | |||||
![]() L'église Saint-Victeur. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Mayennais | ||||
Maire Mandat |
Patrick Desmaires 2020-2026 |
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Code postal | 53120 | ||||
Code commune | 53132 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lévaréen | ||||
Population municipale |
285 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 04″ nord, 0° 54′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 183 m Max. 246 m |
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Superficie | 11,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gorron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | levare.fr | ||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie
La commune est nord-ouest du Bas-Maine. Son bourg est à 8 km à l'ouest de Gorron, à 13 km au sud-est de Landivy et à 15 km au nord d'Ernée[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie, mise en service en 1954[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 945,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 71 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Levaré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), terres arables (17,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Livaré en 1163[25]. Son origine est attribuée à un anthroponyme gaulois Lubarus[26] ou roman Liparus[25].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 285 habitants[Note 7], en diminution de 14,16 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Levaré a compté jusqu'à 985 habitants en 1800.
Économie
La commune de Levaré a conservé sa boulangerie et son bar-restaurant.
L'artisanat y est encore présent : un menuisier-ébéniste, un fabricant de barques en aluminium, un maçon, un pisciculteur. On y compte également une entreprise de travaux agricoles, un bouilleur de cru et un aviculteur.
Lieux et monuments
- Château de Levaré du XVIe siècle.
- Église Saint-Victeur du XVe siècle. Elle porte le nom de Victeur, évêque du Mans au Ve siècle[34] et est en forme de croix latine. Sa porte d'entrée est protégée par un porche.
Activités et manifestations
Le comité des fêtes organise chaque année fin juin une fête champêtre. L'association La Vie au pays participe à différentes animations (art floral, initiation à la peinture, à l'œnologie, sorties pédestres, voyages, etc.).
Personnalités liées à la commune
- Armand-Jean-Baptiste Rothureau (1819 à Levaré-1909), médecin spécialiste de l'hydrologie ;
- Lucien Barbedette (1890 à Levaré-1942), philosophe et anarchiste ;
- Jean des Vaux (mort en 1593), militaire, seigneur des Vaux, de Levaré, du Pin, du Bois-Garnier, de la Cherbonnière.
Héraldique
![]() |
Blason | De sable, à une tour d’argent, accompagnée en chef de deux coquilles saint Jacques du même. |
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Détails | L’argent et le sable sont la reprise du blason des Vaux, seigneur de Lévaré et fondateur du château. Son blason exact est “coupé de sable et d’argent à un lion de l’un dans l’autre”. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
La tour représente le château dont il ne reste aujourd’hui qu’une tour. La coquille reprend une partie des armes du Mont Saint Michel qui a été le premier possesseur du lieu de Levaré. Le blason exact de cette communauté est “de sable, à dix coquilles saint Jacques d’argent, 4, 3, 2 et 1. Au chef d’azur à trois fleurdelys d’or”. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable pour rappeler l’importance de l’activité agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 334
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Levaré et Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Levaré et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 449.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- « Serge Renault, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Serge Renault a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Levaré (53120) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Nominis - Saint Victeur » (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Levaré sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Levaré sur le site de l'Insee
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