Ligne 62 (Infrabel)

La ligne 62 était une ligne ferroviaire belge du réseau de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB). Longue d'environ 26 kilomètres, elle reliait les villes d'Ostende et de Thourout.

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Ligne
62
Ligne de Ostende à Thourout

Carte de la ligne
Pays Belgique
Villes desservies Ostende, Gistel, Ichtegem, Thourout
Historique
Mise en service 1868
Fermeture 1963
Concessionnaires Ostende à Armentières (1864 1875)
État belge (1875 1926)
SNCB (1926 1984)
Déclassée (à partir de 1984)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 62
Longueur 25,6 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à double voie

Historique

Chronologie

Histoire

La ligne est comprise dans la concession, du , d'un chemin de fer d'Ostende à la frontière française vers Armentières, avec embranchement de Warneton à Commines, acquise par Désiré-Joseph Marchal (ingénieur civil), domicilié au 3 de la place des Barricades à Bruxelles, et Louis-François-Joseph Herla (inspecteur des contributions directes, douanes et accises, en disponibilité), domicilié au 52 de la rue de la Limite à Saint-Josse-ten-Noode. La Compagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières, société anonyme qu'ils ont créé pour reprendre la concession, est autorisée le [2].

Ancienne passage à niveau à Gistel
La piste cyclable entre Wynendaele et Ichtegem

Le trafic voyageurs est interrompu le 26 mail 1963, le trafic marchandises en 1967. La voie est deferrée en 1984/1985, et une piste cyclable et piétonne nommée Groene 62 («La 62 verte») est installée en place des voies[3].

Infrastructure

Ligne

La ligne fut doublée en 1897, mais la deuxième voie est démantelée en 1940. Le terminus original était Ostende-Ville, et la ligne s'est étendue vers le sud via Stene. En 1946 la ligne est déplacée vers l'est, et Ostende-Quai devient le nouveau terminus[3].

Gares

Comme la ligne n'est plus desservi, il n'y a plus des gares ouvertes, sauf les terminus à Ostende et Torhout. Les bâtiments principaux des gares de More et Wynendaele existent encore[3].

Notes et références

  1. Félix Loisel (direction : Cercle de la conférence des chemins de fer belges),« Chemin de fer d'Ostende à Armentières », dans Annuaire spécial des chemins de fer Belges (années 1866 et 1867), V. Devaux et Cie, 1869, pp. 217-219 intégral (consulté le 22 mai 2012).
  2. Pasinomie, « 250 - 7 juillet 1864, arrêté royal - société anonyme dite : Compagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières - Établissement et approbation des statuts », dans collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Bruylant, 1864, pp. 295-304 intégral (consulté le 21 mai 2012).
  3. Kevers, Spoorlijnen in België

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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