Ligne de Vierzon à Saincaize
La ligne de Vierzon à Saincaize est une ligne ferroviaire française électrifiée à écartement standard et à double voie, maillon de l'axe transversal Nantes – Lyon.
Ligne de Vierzon à Saincaize | |
Gare de La Guerche-sur-l'Aubois en juillet 2010 | |
Pays | France |
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Villes desservies | Vierzon, Bourges, Saincaize |
Historique | |
Mise en service | 1847 – 1850 |
Électrification | 1997 – 2011 |
Concessionnaires | Cf. du Centre (1844 – 1852) PO (1852 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (depuis 2015) |
Caractéristiques techniques | |
Numéro officiel | 690 000 |
Longueur | 87,194 km |
Écartement | standard (1,435 m) |
Électrification | 1500 V continu de Vierzon à Bourges 25 kV – 50 Hz de Bourges à Saincaize |
Pente maximale | 6 ‰ |
Nombre de voies | Double voie |
Signalisation | BAL |
Trafic | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant(s) | SNCF |
Trafic | Intercités, TER, Fret |
Schéma de la ligne | |
Elle constitue la ligne no 690 000 du réseau ferré national.
Histoire
Cette ligne déclarée d'utilité publique par deux lois successives. La loi du déclare d'utilité publique la réalisation d'une ligne d'Orléans à Bourges par Vierzon[1]. La section entre Bourges et la rive droite de l'Allier est déclarée d'utilité publique par une loi le . L'ensemble de la ligne a été concédé pour une durée de 39 ans et 11 mois à Messieurs Bartholony, Benoist, du Bousquet, Dufour, Foucher, Lambot de Fougères, de Gasque, comte de Germiny, comte Jaubert, Revenaz, comte de Ségur, de Waru et compagnie par une ordonnance du . Les 8, 9 et la compagnie du chemin de fer du Centre est constituée, et sa substitution aux concessionnaires initiaux est autorisée par ordonnance royale le .
La concession de la ligne est transférée de la Compagnie du chemin de fer du Centre à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et cette dernière compagnie. Cette convention est approuvée par un décret à la même date[2].
Infrastructure
La ligne est entièrement construite à double voie. Elle est équipée du block automatique lumineux.
Électrification
La ligne a été électrifiée en deux phases :
- la première phase en 1 500 V continu de Vierzon à Bourges a été mise en service pour permettre aux trains en provenance de la gare d'Austerlitz de rejoindre Bourges sans relais de traction ;
- la seconde phase en 25 kV alternatif, de Bourges à Saincaize a été mise en place dans le cadre d'un maillage du réseau électrifié.
Électrification Bourges – Saincaize
Dans le cadre du plan de relance, il a été décidé d'électrifier la ligne de Bourges à Saincaize[3].
Cette électrification fait partie de la mise en place d'un axe fret électrifié entre Nantes et Lyon. Elle suit l'électrification de la ligne de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps. Pour le moment le dernier maillon de cet axe n'a pas été choisi. Il faut choisir entre électrifier la ligne de Nevers à Chagny, la ligne de Moulins à Mâcon ou l'axe Saint-Germain-des-Fossés - Saint-Germain-au-Mont-d'Or qui ont chacun leurs avantages et leur inconvénients en termes de distance, de profil en long et de potentiel voyageurs.
Cette électrification a été faite en courant 25 kV 50 Hz, sauf quelques kilomètres après Bourges, le tronçon entre Vierzon et Bourges étant déjà électrifié en courant continu 1 500 V. La livraison a eu lieu fin 2011[4]. Lancés le , les travaux d'électrification ont coûté 82,3 millions d'euros[5].
La pose des premiers poteaux caténaires en ligne a débuté le . La ligne a été mise sous tension le . La caténaire a été inaugurée le [6].
La mise en service des installations électriques assure ainsi une liaison électrique sans interruption entre Saint-Nazaire et Saint-Germain-des-Fossés (et au-delà vers Clermont-Ferrand via Vichy). Ces travaux ont nécessité la reconstruction de ponts au gabarit électrification et l'adaptation des circuits de télécommunication[7].
Exploitation
La ligne est utilisée par des trains Intercités sur les relations suivantes :
- Paris-Austerlitz – Vierzon-Ville – Bourges (Corail + locomotive électrique ; certains trains sont prolongés jusqu'à Montluçon par la ligne de Bourges à Miécaze, non électrifiée : une locomotive Diesel prend le relais) ;
- Nantes – Tours – Lyon-Part-Dieu ;
ainsi que par des trains régionaux TER Centre-Val de Loire :
Notes et références
- « No 10023 - Loi relative à l'établissement de grandes lignes de chemin de fer : 11 juin 1842 », Bulletin des lois du royaume de France, Paris, Imprimerie Nationale, iX, vol. 24, no 914, , p. 482 - 486 (lire en ligne).
- « No 3971 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 27 mars 1852, entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 27 mars 1852 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, x, vol. 9, no 520, , p. 1071 - 1086 (lire en ligne).
- Site relance.gouv, les 1000 projets de la relance : Électrification de Bourges/Saincaize « L'électrification de la ligne ferroviaire Bourges - Saincaize bénéficiera au titre du plan de relance d'un financement de 4,2 millions d'euros. » lire en ligne (consulté le 7 février 2010)
- http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=18&num=1303530
- « SNCF : la ligne Bourges-Saincaize sera électrifiée en 2011 », sur leberry.fr, Le Berry Républicain, .
- « La ligne de train Bourges-Saincaize électrifiée sera inaugurée cet après-midi », sur leberry.fr, Le Berry Républicain, .
- « Le voyage en train entre Bourges et Saincaize fait des étincelles », sur ec.europa.eu, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Article connexe
Liens externes
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