Linthal (Haut-Rhin)

Linthal est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Linthal.

Linthal

L'entrée du village de Linthal par le côté sud.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Guebwiller
Maire
Mandat
Maurice Kech
2020-2026
Code postal 68610
Code commune 68188
Démographie
Population
municipale
584 hab. (2019 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 51″ nord, 7° 07′ 52″ est
Altitude Min. 429 m
Max. 1 320 m
Superficie 20,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Guebwiller
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guebwiller
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Linthal
Géolocalisation sur la carte : France
Linthal
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Linthal
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Linthal

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Le village est dispersé dans un vallon, au bord de la rivière de la Lauch jusque sur les hauteurs du Petit Ballon, sur un ruisseau qui descend du Hilsenfirst. La D 430 permet d'atteindre le lac de la Lauch, le lac du Ballon[1], le Markstein et une autre route à la sortie gauche, au nord du village, le Boenlesgrab où se trouve une ferme auberge. Les habitants sont baptisés les Linthalois.

    C'est une des 188 communes[2] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    Toponymie

    Première mention du village à partir du XIIe siècle.

    • Lindtal, 1154
    • Linttalweg 1543
    • Leintal, 1576
    • Lintel, 1724
    • Linthall, 1775

    Écarts et lieux-dits

    • Hilsen
    • Obersengern
    • Remspach
    • Rimbuhl
    • Hoefen
    • Lintelkopf
    • Linzermatt
    • Schnapsacker
    • Lac de la Lauch
    • Durbahl

    Cours d'eau

    • La Lauch
    • Linthalbach
    • Belchenbach
    • Höllruntz
    • Schmelzrunz
    • Schellrunz
    • Klinzruntz

    Lacs

    Urbanisme

    Typologie

    Linthal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[6] et 28 756 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Un village relevant du chapitre de Lautenbach

    La première mention du village apparaît dans les archives sous la dénomination de « Lindtal » en 1154 époque à laquelle il appartenait partiellement à la prévôté de Lautenbach[13]. Les chanoines de Lautenbach en devinrent les véritables propriétaires en 1363. Il est gouverné par le chapitre ecclésiastique de Lautenbach propriétaire des terres de cette vallée encaissée et entourée de montagnes jusqu'à la Révolution. À l'origine le village est occupé par une petite communauté de paysans qui vit du bétail et de la transhumance. En 1251, les habitants de Linthal voulurent construire un moulin sans l'accord du chapitre. Ils furent réprimandés et durent démolir le moulin qu'ils avaient déjà installé. Les charrons furent par contre autorisés à couper du bois dans la forêt du Wartbuhl appartenant au chapitre.

    Le lent déclin du village

    Entrée du village de Linthal par le côté nord.

    Le village se dépeuple à la suite des différentes guerres du Moyen Âge et des épidémies de peste et de choléra. Après la guerre de Trente Ans le village se repeuple de nouveau grâce à l'arrivée d'habitants originaires de Suisse qui commencent à défricher les forêts sur les pentes de la montagne. C'est à la suite de ces défrichements qu'apparaissent les hameaux où s'installent des marcaires qui vivent de l'élevage du bétail.

    Un village indépendant

    À la Révolution, en 1797, Linthal devient un village autonome et compte alors 900 habitants. À partir du XIXe siècle, le nombre d'habitants progresse considérablement, passant en 1832 à 1 200 habitants.

    Le village se repeuple

    L'installation d'usines textiles et les travaux en forêt procurent du travail à une importante partie des habitants de la vallée. En 1871, Linthal compte 1 222 habitants. Ensuite un lent déclin s'amorce. En 1910, la population chute à 1 003 habitants. La Première Guerre mondiale n'arrange pas les choses, le front qui passe à proximité des montagnes faisant d'énormes dégâts. L'agriculture de montagne en souffre particulièrement et les paysans sont obligés de descendre de la montagne et de s'installer dans les villages.

    La Première Guerre mondiale

    Commune lourdement marquée par la Première Guerre mondiale. Les troupes allemandes incendient, le , les maisons se trouvant dans l'Unterdorf et le quartier du Hoefen. Les annexes sont évacuées en février et , tandis que les combats font rage au Hilsenfirst. L'usine de tissage Klein frères est partiellement détruite. Après les hostilités, elle est reconstruite. Le futur maréchal Erwin Rommel (1891-1944) fit aussi ses premières armes sur le front du Hilsenfirst.

    La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[14].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le village de Linthal est libéré le par une patrouille de la 4e Division Marocaine de Montagne venue de Guebwiller et par le Corps Franc Pommiès descendant des hauteurs du Markstein.

    Héraldique

    Les armes de Linthal se blasonnent ainsi :
    « D'or au tilleul de sinople sur une terrasse de gueules, chargée de deux clous d'argent passées en sautoir. »


    Le tilleul rappelle l'étymologie du nom de Linthal, la vallée du tilleul, et les clous la clouterie artisanale de la Nagelschmide. Pour connaitre le blason de Linthal, veuillez consulter l'armorial du Haut-Rhin.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2015

    Mairie-école de Linthal.

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[15] :

    • total des produits de fonctionnement : 517 000 , soit 786  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 396 000 , soit 602  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 118 000 , soit 179  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 133 000 , soit 203  par habitant.
    • endettement : 480 000 , soit 730  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 7,97 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,15 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,83 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Robert Weigel SE  
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Maurice Kech [16]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2019, la commune comptait 584 habitants[Note 2], en diminution de 9,88 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    1 0211 0171 2001 2271 1631 1831 2071 1711 207
    1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905
    1 2191 2221 1891 1671 1401 2041 0881 0291 040
    1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 003753818770748714699667640
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 -
    548523512575607639607584-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Sainte Marie Madeleine

    L'église Sainte-Marie-Madeleine de Linthal.

    Jusqu'en 1837, date de construction de cette église, Linthal formait une seule et même paroisse avec Lautenbach et relevait alors du doyenné de Marckolsheim, évêché de Strasbourg. L'église comporte un clocher-porche en vaisseau unique et un chœur à une travée, l'abside étant semi-circulaire. L'ensemble du mobilier date du XIXe siècle[21].

    L'orgue est de Jean Frédéric Verschneider, 1840[22],[23].

    Chapelle Notre Dame des Sept-Douleurs

    Cette petite chapelle située au milieu de l'ancien village a été bâtie en 1761[24], comme le prouve la date qui se trouve sur le linteau de la porte d'entrée. Elle était église locale avant la construction de l'église Sainte-Marie-Madeleine. Elle a d'abord été dédiée à Marie Madeleine puis a été consacrée à Notre-Dame des Sept Douleurs après la construction de l'église paroissiale. Un grand Christ en forme de croix se trouve au-dessus de la porte et mentionne l'année 1762. Il a été restauré en 1852, puis lors des différentes rénovations entre 1980 et 1983. Le tableau d'autel représente une crucifixion. Sur la façade occidentale de la chapelle se trouve un Christen bois, qui remonte à 1762, et plusieurs fois restauré depuis. Les cloches sont de 1655[25],[26].

    Cloche de la chapelle

    La cloche installée sur le clocher de la chapelle a été commandée en 1655 par le Chapitre de Lautenbach. Sur le fronton de la cloche, on trouve les armes de la ville de Bâle et le nom du fondeur, Rodt Hans Ulrich, ainsi que les patronymes des parrains (ou donateurs): les familles Cladt et Ritter. La cloche a sans doute été fondue à Bâle[27],[28].

    Chapelle et Vierge à l'Enfant de la Kuppelstatt

    1. Un oratoire entouré de forêt

    L’oratoire du Kuppelstatt, était situé au milieu de la forêt, sur un piton rocheux et au carrefour des sentiers qui relient, l’un le Remspach à Linthal, l’autre le Remspach au Hoefen. Sa construction semble correspondre à la période 1855 à 1860. Cet oratoire contenait une magnifique Vierge à l’Enfant polychrome plus connue sous la dénomination « Notre-Dame du Kuppelstatt » L’étymologie du mot Kuppelstatt semble être issue des deux mots allemands: Kuppeln (lier, attacher ou faire rencontrer) et Stätte (lieu, endroit ). Il est donc le lieu de rencontre de deux chemins. Il peut aussi signifier l’endroit où les couples ou futurs couples se rencontraient en se donnant rendez-vous.

    Durant le premier conflit mondial, cette chapelle a été la cible de tirs croisés entre les troupes allemandes stationnées au Remspach et les soldats français cantonnés sur le versant opposé au Gustiberg et à l’Eck. Plusieurs tranchés creusées par l’armée du Kaiser sillonnent encore de nos jours ce site baptisé «Kapellstellung» dans les comptes rendus et rapports journaliers de l’armée allemande. En 1915, de violents combats faisaient rage dans les proches environs de cet oratoire. Le commandement allemand décida alors de détruire cette bâtisse qui servait de repère à l’ennemi. Il fit appeler le prêtre de Linthal, pour vider la chapelle de son contenu avant la destruction totale. Selon la tradition orale, un soldat a été chargé de porter la Vierge à l’enfant, jusqu’à l’église paroissiale. Elle a été déposée sur l’autel de la Vierge, lieu où elle se trouve encore de nos jours[29],[30]. Le , la paroisse a inauguré un nouvel oratoire, érigé avec les dommages de guerre perçus pour l’ancien, à un nouvel emplacement situé plus près des maisons d’habitation du Niederremspach.

    2. La Vierge à l’Enfant.

    Cette statue couronnée est représentée comme la femme de l’Apocalypse avec une lune sous ses pieds. D’une hauteur de 1,46m, elle est en bois polychrome, Les ateliers Brutschi de Ribeauvillé l’ont restaurée en 1935. La Vierge hanchée est debout sur un croissant de lune à visage humain. Elle tient le Christ assis sur sa main gauche et un sceptre dans la main droite. L’enfant, nu croise les jambes, bénit le fidèle de la main droite et tient un globe surmonté d’une croix dans l’autre main. Ses cheveux bouclent en grosses coquilles. Par-dessus une robe froncée, la Vierge porte une cape drapée de manière traditionnelle, moulant une jambe tout en formant ailleurs de fins plis cassés. L’œuvre la plus proche est la statue de Sainte Catherine qui se trouve dans la basilique de Thierenbach, mais les plis sont également à comparer avec une Vierge conservée à Karlsruhe, dont l’auteur est le sculpteur Hans Wydyz originaire de Meissen en Saxe. Ce dernier œuvra dans tout le Rhin supérieur depuis Strasbourg jusqu’à Fribourg-en-Brisgau entre 1492 et 1518. Les spécialistes de l’art de la sculpture de la fin du Moyen âge, pensent pouvoir dater cette statue entre 1480 et 1520. Mais les visages épais et graves ne répondent guère aux schémas de la fin du XVe siècle. La polychromie et une restauration hardie en sont probablement la cause.

    3. Vers un pèlerinage marial

    Après le retour de la statue des ateliers de Ribeauvillé, le prêtre, Alphonse Marrer chargé d’âmes de la paroisse de 1932 à 1937, émit le souhait d’ériger un pèlerinage marial autour de cette Vierge à l’Enfant. L’atelier Brutschi n’avait pas été choisi au hasard puisque le curé Marrer, avant sa nomination à Linthal, occupait un poste de vicaire dans cette cité des Ménétriers.

    L’ecclésiastique entreprit alors diverses démarches auprès de l’Evêché de Strasbourg afin d’obtenir cette autorisation. Mais toutes ses demandes furent rejetées par l’Evêque. Il fit néanmoins réaliser avec l’approbation épiscopale, une importante quantité de cartes postales et fit imprimer des images souvenir comportant au recto la reproduction de la statue et sur le verso une prière de dévotion à la Vierge. En 1937 l’abbé Marrer, appelé à d’autres fonctions, quitta la paroisse du Haut-Florival, pour s’installer à Biesheim sur les bords du Rhin. Avec le départ du prêtre, les demandes de pèlerinage furent interrompues, car son remplaçant et le conseil de fabrique ne firent aucune nouvelle démarche.

    Un pèlerinage marial ne vit donc jamais le jour à Linthal. Pourtant un article, paru en 1973 dans une publication d’une société de science historique, sur les pèlerinages en Alsace mentionne : « il faut remarquer que, depuis un temps immémorial des pèlerinages d'ordre matrimonial étaient courants : au Schäfertal de Soultzmatt, et à Linthal à la chapelle montagnarde de la Kuppelstatt.»

    Les images souvenir et les cartes postales créées par le curé Marrer sont et resteront les seuls témoins d’un pèlerinage inexistant dans le Haut - Florival, un pèlerinage qui devait honorer «Notre Dame du Kuppelstatt»

    Chapelle du Niederremspach

    Cette modeste chapelle, située à flanc de colline, a été inaugurée le . Elle a été construite après la Grande Guerre grâce à des fonds provenant des Dommages de guerre pour remplacer l'oratoire de la Kuppelstatt qui avait été détruit sur les avant-postes allemands.

    Oratoire de la Nagelschmiede

    Située en amont du village, la Nagelschmide se trouve à l'emplacement d'une ancienne clouterie appartenant à la famille Latscha, comme l'indique son nom. Vers 1850 est édifié un oratoire abritant une Vierge à l'enfant désormais déposée dans la salle paroissiale.

    Monument aux Morts

    Monument aux morts et chapelle dédiée à Sainte Madeleine[31],[32].

    Fontaine murale XVIIIe siècle

    Ancienne fontaine murale du XVIIIe siècle.

    Fontaine murale en vasque demi-circulaire située 80 rue du Hilsenfirst. Elle aurait été ramenée de Murbach par le premier curé de Linthal. On ne trouve pratiquement plus d'inscription, sauf quelques mots en latin difficilement lisibles[33].

    Fontaine circulaire du XIXe siècle

    Fontaine circulaire du XIXe siècle.

    Fontaine de forme circulaire située au centre du village qui pourrait dater du XIXe siècle. Elle servait aux habitants pour se ravitailler en eau[34].

    Personnalités liées à la commune

    • Jacob Steiner. Il a inventé le concept de ferme-auberge au lendemain de la Révolution. Sa fromagerie produisait d'excellents fromages et des gruyères. C'était un érudit et un prédicateur de renom, un herboriste et un expert de la distillation de gentiane[35].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Le Lac du Ballon se trouve en dessus du Grand Ballon. Une route bitumée à droite, s'enfonçant dans la forêt, à la sortie de Linthal, permet d'atteindre le lac.
    2. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Guebwiller », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Village », notice no IA00055103, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    15. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. « Eglise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine », notice no IA00054787, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Orgue de Jean Frédéric Verschneider
    23. Notice no IM68000470, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
    24. « Chapelle Notre-Dame », notice no IA00054944, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no PM68000527, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Notre-Dame
    26. Notice no IM68000481, base Palissy, ministère français de la Culture cloche classée au titre des objets mobiliers
    27. Notice no PM68000527, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1655
    28. Notice no IM68000481, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de la chapelle Notre-Dame
    29. Notice no PM68000227, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Vierge à l'Enfant
    30. Notice no IM68000469, base Palissy, ministère français de la Culture Statue : Vierge à l'Enfant
    31. Monument aux Morts
    32. La croix latine du monument aux morts de Linthal
    33. « Fontaine », notice no IA00054951, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Fontaine », notice no IA00054892, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Jacob Steiner, personnalité liée à la commune de Linthal, inventa le concept de ferme-auberge
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