Lissac-sur-Couze
Lissac-sur-Couze (Lissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Lissac-sur-Couze | |||||
Le château et l'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Brive | ||||
Maire Mandat |
Noël Crouzel 2020-2026 |
||||
Code postal | 19600 | ||||
Code commune | 19117 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lissacois, Lissacoises[1] | ||||
Population municipale |
698 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 06′ 17″ nord, 1° 27′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 110 m Max. 353 m |
||||
Superficie | 12,62 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pantaléon-de-Larche | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.lissacsurcouze.fr/ | ||||
Pour les articles homonymes, voir Lissac.
Géographie
Commune située dans l'aire urbaine de Brive-la-Gaillarde. Comme son nom l'indique, la commune est arrosée par la Couze, un affluent de la Vézère. En bordure sud de la commune, elle est retenue artificiellement au lac du Causse.
Localisation
Lissac-sur-Couze est limitrophe de cinq autres communes, dont Saint-Pantaléon-de-Larche au nord sur 500 mètres.
À l'est, le territoire communal est distant de moins de 600 mètres de celui de Noailles.
Larche | Saint-Pantaléon-de-Larche | Brive-la-Gaillarde | ||
N | ||||
O Lissac-sur-Couze E | ||||
S | ||||
Saint-Cernin-de-Larche | Lac du Causse | Chasteaux |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Lissac-sur-Couze est une commune rurale[Note 5],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (5 %), eaux continentales[Note 7] (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Héraldique
Blason | D'argent aux trois pals de gueules alésés en pointe mouvant d'une divise du même soutenant un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le blason appartient aux descendants de la famille de Laporte de Lissac
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 698 habitants[Note 8], en diminution de 7,43 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Grotte et abri troglodytique près du Soulier.
- Le château de Lissac.
- Clocher-mur de l'église Saint-Pierre.
- La base nautique sur le lac du Causse.
- Le château et l'église.
Monuments historiques
- Grotte du Moulin de Laguenay : grotte ornée datant du Paléolithique, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[23].
- Château de Lissac des XIIIe et XVe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1997[24].
- Le château de Mauriolles du XVIe – XVIIe siècle, ses terrasses et ses dépendances, sont classés au titre des monuments historiques depuis 2004 alors que le promontoire et l'habitat troglodytique sont inscrits depuis 2002[25].
- Église Saint-Pierre du XIIe siècle et modifiée aux XIVe, XVe et XIXe siècles, inscrite depuis 1972[26].
Autres sites
- La base nautique et de loisirs du lac du Causse est implantée sur la commune.
- Émetteur de radio FM et de télévision du Grandmont.
Personnalités liées à la commune
- Adolphe Godin de Lépinay (1821-1898), ingénieur, né au château de Moriolles, à Lissac-sur-Couze.
- Bernadette Sers (1928-2000), artiste peintre inhumée à Lissac[27].
Notes et références
- http://www.habitants.fr/habitants_lissac-sur-couze_19117.html
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Brive - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lissac-sur-Couze et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Grotte du moulin de Laguenay », notice no PA00132884, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
- « Château de Lissac », notice no PA19000002, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
- « Château de Mauriolles », notice no PA19000016, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
- « Église Saint-Pierre », notice no PA00099792, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 25 avril 2012.
- Jean Pierre Delarge: Dictionnaire des arts Plastiques modernes et contemporains.
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Voir aussi
Liens externes
- Site de la mairie de Lissac
- Lissac-sur-Couze sur le site de l'Institut Géographique National (archive)
- Portail des communes de France
- Portail de la Corrèze