Lizio

Lizio [lizjo] est une commune française, située dans le département du Morbihan de la région Bretagne.Ses habitants sont appelés les Liziotais.

Lizio

L'église Notre-Dame-du-Lys.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Maire
Mandat
Gwen Guillerme
2020-2026
Code postal 56460
Code commune 56112
Démographie
Gentilé Liziotais
Population
municipale
736 hab. (2019 )
Densité 43 hab./km2
Population
agglomération
16 453 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 50″ nord, 2° 31′ 30″ ouest
Altitude Min. 42 m
Max. 163 m
Superficie 16,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moréac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lizio
Géolocalisation sur la carte : France
Lizio
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Lizio
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Lizio
Liens
Site web lizio.fr

    D'un point de vue culturel, cette commune se trouve en Haute-Bretagne, c'est-à-dire la Bretagne gallaisante, par opposition à la Basse-Bretagne, la Bretagne bretonnante.

    Géographie

    Communes limitrophes de Lizio
    Saint-Servant Val-d'Oust
    Cruguel Val-d'Oust
    Plumelec Serent

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 936 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1995 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records LIZIO (56) - alt : 160 m 47° 50′ 48″ N, 2° 33′ 12″ O
    Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1995 au 02-03-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3 3,1 4,1 5,6 8,9 11,5 13 13,2 11 9,3 5,6 2,9 7,6
    Température moyenne (°C) 5,6 6,3 8,2 10,3 13,7 16,8 18,4 18,6 16,1 12,9 8,7 5,6 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,3 9,6 12,3 15,1 18,5 22,1 23,8 24,1 21,3 16,6 11,8 8,3 16
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12
    02.01.1997
    −8
    11.02.12
    −7,5
    01.03.05
    −3
    03.04.1996
    2
    13.05.10
    4,5
    11.06.11
    5,5
    02.07.1997
    7
    20.08.14
    3,5
    25.09.04
    −2
    29.10.03
    −7,5
    29.11.10
    −8,5
    29.12.1996
    −12
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    27.01.03
    17
    24.02.14
    23
    20.03.05
    26,5
    30.04.05
    31
    24.05.10
    34,5
    23.06.05
    36,5
    18.07.06
    38
    09.08.03
    32
    04.09.13
    29,5
    02.10.11
    18
    01.11.14
    14,5
    04.12.06
    38
    2003
    Précipitations (mm) 119,8 84 75,5 67,9 77,9 49,4 55 46 73,4 108,9 106,7 120 984,5
    Source : « Fiche 56112002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Lizio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), forêts (18,1 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Le toponyme Lizio est une adaptation linguistique gallèse de Lizioù, pluriel du mot vieux-breton lis (devenu lez) qui signifie « cour » dans le sens de résidence aristocratique, c'est-à-dire une place fortifiée à la plus haute époque jusqu'à une cour seigneuriale voire une cour de justice ensuite. D'après certains indices du cartulaire de Redon, le mot lis apparait dans la documentation dès le haut Moyen Âge puisqu'on y recense une vingtaine d'exemples dès le début du IXe siècle[15]. La chronologie du mot lis semble pouvoir être établie comme suit : probablement antérieur au IXe siècle, il fut utilisé jusqu'aux XIe et XIIe siècles.

    Dans le cas précis de Lizioù qui signifient donc « les cours », l'origine alto-médiévale du mot semble être la plus probable, plus certainement postérieure à l'époque mérovingienne. Aux VIIIe et IXe siècles, il y aurait donc eu l'établissement d'une population bretonne, sans que cela signifie obligatoirement l'absence d'établissements humains antérieurs ou même contemporains.

    Malheureusement, l'état des connaissances archéologiques actuelles sur la commune ne permet pas de définir quelles furent ces « cours » : Lizioù désigne-t-il des résidences de chefs bretons, mises en place par ceux-là mêmes qui donnèrent le nom, ou bien des fortifications antérieures toujours en place lors de l'arrivée des Bretons en Armorique ? Quoi qu'il en soit, l'hypothèse d'un rapprochement du mot Lizioù avec l'actuelle Cours des artisans, sise au bourg, est à proscrire puisque ces artisans et donc la mise en place de cette « cour » sont largement postérieurs de plusieurs siècles.

    La forme du toponyme du début du XVe siècle nous est connu grâce à la réformation générale du duché de Bretagne mandé par Jean V en 1427 dont les documents subsistants aujourd'hui mentionnent la « chapelle dou Lisou » dans la paroisse de « Serant »[16]. On note ici entre Lizioù et Lizio, la forme « Lisou » encore très proche de la forme bretonne.

    Les ingénieurs chargés des relevés de la feuille no 172 de la carte de Cassini datée de 1789 y ont fait figurer « Liziot »[17]. Enfin, en août 1829, le cadastre napoléonien fait lui figurer le toponyme « Lizio », c'est-à-dire la forme communément admise aujourd'hui.

    Histoire

    Préhistoire

    Il n'existe aucun vestige préhistorique connu à ce jour sur le territoire de l'actuelle commune de Lizio. Pour se faire une idée du milieu et des sociétés préhistoriques armoricaines de façon générale, se référer à la Préhistoire de la Bretagne.

    Les tombelles de la lande de Meslan.

    Le 21 mars 1882, le chanoine Joseph-Marie Le Mené de la Société Polymathique du Morbihan se rendit sur la lande de Meslan, aux confins de Lizio et de Saint-Servant, à plus de 3 000 m orthodromiques au nord - nord-est du bourg, et y repéra deux groupes de sépultures[18]. Elles ont été découvertes lorsque le propriétaire voulut enclore une partie de cette lande et qu'il s'attaqua à deux tertres faits de pierre et de terre. Le groupe auquel Joseph-Marie Le Mené s'intéressa, le plus important, comportait a priori une trentaine de sépultures ; il n'en fouilla que quatre : une était vide ; une autre révéla « une urne funéraire avec des cendres placées sur une couche de mousse (elle fut cassée par des enfants), et à l'autre extrémité des bracelets en bronze de différentes grosseurs, et quelques fragments de poterie »[19] ; une troisième sépulture contenait de la terre noirâtre sur une épaisseur de quelques centimètres (qu'il supposa être issue de la composition d'un corps), ainsi que quelques tessons éparses de poterie, et surtout une étrange tige de bronze de 14 cm de long pour 0,7 cm de diamètre (cf. le croquis de Louis Marsille ci-dessous) ; enfin, la dernière tombelle fouillée ne donna rien.

    En 1882, Joseph-Marie Le Mené crut voir dans la disposition de ces nombreuses tombelles, « un champ de bataille, où les morts ont été inhumés ou brûlés à l'endroit même où ils sont tombés ». Cependant, des études plus récentes ont mis en évidence que ces structures funéraires par groupement de tombelles étaient assez courantes dans les landes morbihannaises puisqu'on en recense dans une vingtaine de communes[20]. Joseph-Marie Le Mené appela de ses vœux la poursuite des fouilles en 1882, cependant, il ne semble pas qu'il y ait eu des fouilles plus poussées ; sans doute, le propriétaire a-t-il ensuite détruit ce champ de sépultures, par le défrichement et la mise en culture de l'ancienne lande car la « pauvreté [de ces petits tertres funéraires (du point de vue du mobilier)] a fait qu'ils ont été délaissés et qu'il y a eu peu de fouilles soignées avant leur destruction »[20].

    Croquis de la tige en bronze, taille approximativement réelle (Louis Marsille, 1922)[21].

    En 1922, le dossier archéologique fut repris par Louis Marsille[22], également dans le cadre de recherches de la Société Polymathique du Morbihan. Il put alors étudier le mobilier, notamment les bracelets, les inventorier et en préciser la datation, permettant par là la datation des sépultures : « le fragment de poterie et [deux des bracelets] permettent d'attribuer les tombelles de Lizio à l'une des dernières phases du second âge du fer », c'est-à-dire La Tène finale, entre le IVe siècle av. J.-C. et le début du Ier siècle ap. J.-C.

    Croquis d'un bracelet de bronze à sphères creuses (Louis Marsille, 1922)[23].
    Croquis d'un bracelet de bronze orné sur son pourtour externe de petites pommettes (Louis Marsille, 1922)[23].

    Les autres structures funéraires de tombelles groupées

    Quelques autres sites funéraires similaires sur le territoire de Lizio sont connus par la population locale, mais n'ont jamais fait l'objet de fouilles. Aujourd'hui, certains de ces groupes de tombelles protohistoriques sont encore conservées sous des landes qui n'ont pas été défrichées et mises en culture : ils nécessiteraient assurément l'intérêt des archéologues.

    Antiquité

    Croix de mission de 1937 au Bego, également emplacement d'un gisement gallo-romain important.

    Abordons d'abord rapidement le contexte général de l'extrême fin de la Protohistoire armoricaine (fin du Ier siècle av. J.-C.). Lizio se situe sur le territoire de la cité gauloise des veneti qui se soulevèrent contre Rome en 56 av. J.-C., et à propos desquels Jules César dit dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules qu'il était « le peuple de beaucoup le plus puissant de toute cette côte maritime. »[24] ; bien entendu, il n'est pas certain que cette remarque soit totalement juste, et il est encore moins certain que les vénètes de l'actuel Lizio soient concernées par une quelconque puissance maritime. Ensuite, la véritable organisation ou réorganisation du territoire apportée par Rome en Gaule, et petit à petit accompagnée de modifications culturelles, ne se mit en place qu'à parti du règne d'Octave Auguste en 27 av. J.-C[25].

    Pour comprendre l'histoire antique de Lizio, on ne peut se référer à aucun texte, et il nous faut nous résigner à n'avoir que des connaissances éparses mais attestant d'une réelle présence de peuplement vénète, de surcroit au contact de l'Empire romain. Pour cela, il faut se tourner vers l'archéologie et les vestiges des populations gauloises et gallo-romaines qui ont pu être découverts[26].

    • Premièrement, évoquons les gisements gallo-romains dont deux nous sont connus par prospection archéologique ; ils révèlent dans les deux cas des restes de tegulae (tuiles plates) qui ne permettent pas l'identification d'une villa, mais qui attestent l'existence d'un établissement gallo-romain postérieur à la fin du Ier siècle ap. J.-C. Le gisement de Magois, à 500 m au nord de la chapelle de Sainte Catherine (XVIIe siècle), et à environ 2 660 m orthodromiques à l'est - nord-est du bourg, a fourni des restes de tegulae et des tessons de céramique commune. Un autre gisement a été inventorié au Bego (500 m orthodromiques au nord-est du bourg) et a fourni de « nombreuses tegulae et des briques, des fragments de bronze, des scories de fer et une monnaie en bronze très oxidée »[27]. Il parait intéressant de remarquer qu'un calvaire de 1937 se dresse aujourd'hui au Bego.
    • Ensuite, il nous faut considérer d'autres vestiges gallo-romains qui paraissent nombreux sur le territoire de Lizio : il s'agit des ossaria. Un ossarium est un monument funéraire gallo-romain d'une hauteur comprise entre 60 et 100 cm, pour un diamètre compris entre 40 et 50 cm, destiné à recueillir une urne cinéraire d'argile ou de verre - se référer au schéma simplifié ci-dessous, inspiré des travaux de Joël Lecornec[28]. Le monument semble avoir été privilégié par les vénètes en Armorique, à la différence des autres cités ; aussi, il semble avoir été davantage un monument de milieu rural. Fûts intacts ou abimés, couronnes entières ou brisés, les restes de quatorze monuments différents ont donc été inventoriés : ces restes se trouvent majoritairement au bourg, mais aussi aux villages des Castillez, de Launay-Pentier, du Hangouët, du Val Joint, du Val Richard ou de la Ville Stephant[29].
    Schéma de synthèse d'une coupe verticale d'un ossarium complet (hypothèse).
    Fût d'un ossarium aux abords de l'église paroissiale (bourg).
    Fût d'ossarium devant l'ancien presbytère (bourg).
    Autre fût d'ossarium devant l'ancien presbytère (bourg).

    Moyen Âge

    Lizio était une trève de la paroisse de Sérent.

    • À compléter.[pas clair]

    La chapelle Sainte-Catherine (XVIIe siècle)

    Le temps des tisserands, Âge d'Or de Lizio (XVIIe et XVIIIe siècles)

    Un des vestiges patrimoniaux de l'actuel bourg de Lizio est formé par un ensemble d'habitations et de dépendances datant des XVIIe et XVIIIe siècles s'ordonnant autour d'une cour centrale aujourd'hui appelée « Cour des artisans ». C'est un écho architectural à la prospérité de l'industrie textile bretonne de l'époque moderne. Une simple comparaison entre le cadastre napoléonien et le cadastre actuel montre que les bâtiments de la cour ont été fortement remaniés depuis le début du XIXe siècle jusqu'à modifier quelque peu la forme même de la cour. Cependant, subsistent encore aujourd'hui quelques caractéristiques architecturales des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Extrait du cadastre napoléonien de Lizio figurant la Cour des artisans (1829).
    Extrait du cadastre actuel de Lizio figurant la Cour des artisans (2007).
    Petite maison à rez-de-chaussée de la Cour des artisans, datée de 1635.
    Grande maison à étage de la Cour des artisans, datée de 1745 (mais fortement remaniée depuis).

    L'église trèviale du XVIIe siècle est également un témoignage de la relative richesse de la communauté liziotaise de l'époque.

    Lizio dans la Révolution Française : naissance d'une communauté autonome

    « p:m: jamet Curé » : le 22 août 1792, dernière signature du prêtre liziotais réfractaire P.-M. Jamet.
    • Depuis mai 1784, le prêtre de la trève de Lizio était un certain P.-M. Jamet[30]. D'après un indice archéologique (une inscription sur une croix installée au nord-ouest du bourg), il aurait été exécuté en septembre 1792. Les archives textuelles corroborent cette date, car en sa qualité de curé, le 22 août 1792, P.-M. Jamet enregistrait le décès de Mathurin Gléon : c'est le dernier acte liziotais auquel il apposa sa signature (cf. ci-dessous), puisque l'acte suivant daté du 26 novembre 1792 et enregistrant le décès de Gildas Rouxel, n'est plus visé par le prêtre Jamet mais par le maire de Lizio, un certain M. Faucheux.
    • Cet évènement de l'histoire liziotaise de la fin du XVIIIe siècle s'inscrit plus généralement dans l'histoire de France qui permet de comprendre comment s'est formée Lizio en tant que communauté civile indépendante. D'abord, si un décret du 14 décembre 1789 organise les municipalités, les premières élections municipales se déroulent dans le Morbihan de janvier à mars 1790[31]. D'après Joseph-Marie Le Mené, Lizio devint une commune du canton de Sérent cette même année[32] : elle est donc dotée d'une administration propre, c'est-à-dire d'un maire présidant un conseil municipal. D'ailleurs, à Lizio, cette première élection donna le pouvoir municipal à Pierre-Marie Jamet illustrant ainsi la tendance générale dans l'Ouest de la France qui fut celle d'un soutien de la population aux prêtres réfractaires : dans le Morbihan, comme c'est le cas à Lizio, 98 prêtres furent élus aux diverses charges électives[33], soit environ 42 %, le département comptant alors 232 municipalités[34].
    • Parallèlement, le prêtre Jamet est connu traditionnellement comme ayant été exécuté pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé (voté par l'assemblée le 12 juillet 1790) à la fin de l'été 1792, au moment même où les réfractaires sont déclarés passibles de déportation (26 août 1792) ; d'après les statistiques historiques, le climat général du Morbihan était pourtant davantage celui d'un soutien aux prêtres réfractaires dans les paroisses, et on sait en effet que le district de Ploërmel, auquel appartenait alors Lizio, comptait 91 % de prêtres réfractaires en février 1791[35].
      Monument monolithique portant l'inscription « ABBE P.M. JAMET / SEPTEMBRE 1792 ».
      Quoi qu'il en soit, l'exécution de Pierre-Marie Jamet apparait comme un summum d'une crise liée à de nouveaux enjeux de pouvoirs suscités à un niveau local par la Révolution Française et la refonte de la société. On imagine aisément les rivalités qui ont pu alors se développer entre le prêtre réfractaire, néanmoins maire, P.-M. Jamet et les partisans de la Révolution.
    • C'est au cœur de conflits certains entre différents partis que la Révolution mit face à face, que Lizio, elle-même, naquit en tant que communauté à part entière et autonome, puisqu'elle ne devint une paroisse autonome qu'en 1802[36]. L'autonomie civile vint avant l'autonomie religieuse malgré ce paradoxe qui fit que cette autorité civile fut d'abord détenue par un prêtre. Enfin, le 14 septembre 1890 on érigea une croix avec l'inscription suivante, « martyr de la Révolution » : est-ce là le témoignage d'une rancœur restée longtemps vive, encore un siècle après l'exécution du prêtre ? Ou bien l'expression d'un mouvement plus commun de commémoration de la Révolution par l'Église ou même par la troisième République si attentive à la gestion mémorielle ? Aujourd'hui, cette croix a été déplacée, mais une pierre portant une inscription rappelant la mort de P.M. Jamet reste érigée au prétendu endroit de l'exécution du prêtre Jamet, à la limite nord du récent lotissement du clos du verger.

    Le XIXe siècle

    Le des troubles graves éclatèrent à Malestroit lors des élections pour le conseil d'arrondissement : les électeurs de 4 communes (Sérent, Lizio, Saint-Abraham, Saint-Guyomard) se disputèrent pour savoir quelle commune voterait la première : « les pierres que se jetaient les combattans atteignirent beaucoup de vitres et quelques habitans de Malestroit ; aussitôt la Garde nationale fut convoquée et, par un mouvement de frayeur fort regrettable, elle tira sur les paysans de ces communes. Deux furent atteints assez grièvement ; on pense que la blessure de l'un d'eux est mortelle. Nous avons demandé que l'on fit voter chaque commune au chef-lieu de la commune, et non au chef-lieu de canton »[37]. Dans un autre article paru quelques jours plus tard le même journal précise que le commencement des troubles serait dû à des électeurs de Ruffiac qui auraient commencé dans l'après-midi à frapper des électeurs de Sérent qui commençaient à danser et qu'une trentaine de Sérentais auraient été blessés[38].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Lizio porte les noms de 64 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[39].

    La Deuxième Guerre mondiale

    C'est depuis le bourg de Lizio qu'Émile Guimard organisa la Résistance dans la région comprise entre la vallée de l'Oust et celle de la Claie[40].

    Le monument aux morts de Lizio porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[39].

    Une stèle commémorative en forme de Croix de Lorraine située à la sortie du bourg, route du Roc-Saint-André, porte les noms de 4 résistants qui furent fusillés en 1944[41].

    L'après Deuxième Guerre mondiale

    Un soldat de Lizio est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[39].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Les personnes qui n'apparaissent pas comme maire à proprement parler sont mentionnés par un *.

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1792 Pierre-Marie Jamet[43] SE Vicaire de la trêve de Lizio
    1792 1795 *Julien Trégarot[44] SE -
    1795 1796 *Pierre Joubel[45] SE -
    1796 1801 *Monneraye père[46] SE -
    1801 1808 *Julien Pédron[47] SE -
    1808 1810 Baumont SE -
    1810 1816 Golvet SE -
    1816 1834 Monneraye fils SE -
    1834 1843 Julien Faucheux SE -
    1843 1852 Jean-Marie Rouault SE -
    1852 1855 César Monneraye SE -
    1855 1871 Pierre Faucheux SE Laboureur
    1871 1878 Mathurin Piquet SE Cultivateur (Val-Joint)
    1878 1884 Julien Courant SE Cultivateur (Hangouët)
    1884 1896 Ludovic de Kergoët SE Propriétaire (Tromeur)
    1896 1933 Adrien Monneraye SE Cultivateur (Grée-aux-moines)
    1933 1937 Théodore Picaud SE -
    1937 1947 Pierre Cogard SE -
    1947 1965 Henri Vaillant SE Cultivateur (Le Clos)
    1965 1989 Raymond Guillard SE -
    1989 1995 René Jouanguy SE Retraité
    1995 26 mai 2020 Jean-Claude Gabillet SE Agriculteur
    26 mai 2020 En cours Gwen Guillerme[48]    

    Finances publiques

    Les finances de la commune sont consultables sur le site du ministère des finances[49].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

    En 2019, la commune comptait 736 habitants[Note 5], en augmentation de 0,68 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8509278891 0269811 0471 0211 2091 090
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1111 0911 1011 0811 1511 0831 0691 0781 096
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1341 0811 043985960941927880873
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    816801766722747737679671730
    2017 2019 - - - - - - -
    735736-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 378 hommes pour 355 femmes, soit un taux de 51,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,49 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,1 
    8,8 
    75-89 ans
    9,4 
    21,5 
    60-74 ans
    24,6 
    22,5 
    45-59 ans
    21,4 
    19,0 
    30-44 ans
    15,3 
    11,3 
    15-29 ans
    12,1 
    16,4 
    0-14 ans
    16,1 
    Pyramide des âges du département du Morbihan en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2 
    8,1 
    75-89 ans
    11,6 
    19,5 
    60-74 ans
    20,5 
    21 
    45-59 ans
    20,3 
    17,4 
    30-44 ans
    16,5 
    15,6 
    15-29 ans
    13,2 
    17,8 
    0-14 ans
    15,9 

    Manifestations culturelles et festivités

    Festival des artisans d'art.
    • Festival des artisans d'art tous les étés, le deuxième dimanche d'août (36e édition en 2009).
    • Lizio des peintres tous les automnes (7e édition en 2009).

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Chapelle Sainte-Suzanne.
    • Église Notre-Dame-du-Lys.

    Héraldique

    Blasonnement et armoiries

    Au premier coupé, parti, d’or à la croix pattée alésée de gueules, et d’azur à la coquille d’or, au chef d'hermine plain ; au second coupé, d’argent au chêne arraché de sinople englandé de huit fruits d’or.

    Origine et analyse

    La création des armoiries attachées à la municipalité de Lizio est mal connue, notamment démarche, conception et datation précises ; néanmoins, elles semblent relativement récentes et ne furent certainement créées que dans les années 1990, comme les armoiries de nombreuses municipalités françaises[56]. En outre, on peut tout de même décrypter ces armoiries qui, pour n'être pas très anciennes, n'en ont pas moins en rapport avec l'histoire et l'identité de Lizio :

    1. Le chef d'hermine rappelle l'identité bretonne de la municipalité de Lizio.
    2. La croix pattée de gueules fait référence à la présence supposée de Templiers dans la trève médiévale de Lizio ; on ne connait pas plus précisément l'histoire des Templiers de Lizio mais d'après l'histoire générale de l'ordre du Temple, on devine qu'ils ne purent s'installer à Lizio qu'entre 1129 (concile de Troyes) et 1312 (suppression de l'ordre par le Pape Clément V).
    3. La coquille Saint-Jacques d'or rappelle que Lizio se situe sur un des chemins du pèlerinage chrétien vers Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne actuelle, un pèlerinage qui se développa à partir du XIIe siècle[57].
    4. Le chêne de sinople englandé de huit fruits d'or...

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 56112002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Chédeville André, et Guillotel Hubert, La Bretagne des saints et des rois. Ve – Xe siècles, Rennes, Ouest-France Université, 1984, p. 102-103.
    16. Laigue (de) René, La noblesse bretonne aux XVe et XVIe siècles. Réformations et montres, évêché de Vannes, Versailles, Mémoires & documents, 2001 p. 775.
    17. Feuille no 172, dite « Vannes », de la Carte de Cassini publiée sur le site de la BNF
    18. Joseph-Marie Le Mené, « Fouilles dans la lande de Meslan (Procès-verbal) », Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, vol. XXVI, , p.9-10.
    19. Le Mené 1882, p. 9.
    20. Pierre-Roland Giot, Jacques Briard et Louis Pape, Protohistoire de la Bretagne, Rennes, Ouest France, , p.221.
    21. Louis Marsille, « Groupes de tombelles de la lande de Meslan en Lizio (Morbihan) », Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, vol. LXI, , p.19.
    22. Marsille 1922, p. 17-21.
    23. Marsille 1922, p. 19.
    24. Giot, Briard et Pape 1995, p. 387.
    25. Giot, Briard et Pape 1995, p. 392 et suiv..
    26. Patrick Naas, Le milieu rural des vénètes. Le corpus des sites (prospections et fouilles) du Ve siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C, Rennes, ICB et CeRAA, , 102 p..
    27. Naas 2000, p. 52.
    28. Naas 2000, p. 11.
    29. Lecornec Joël, Les ossaria du Morbihan : une pratique funéraire antique, Rennes, ICB et CeRAA, 2002, p. 68 sq.
    30. Toutes les informations et illustrations de ce paragraphe sont tirées du registre des Baptêmes, Mariages, Sépultures, 1763-1792, conservés aux Archives Départementales du Morbihan à Vannes.
    31. Gérard Le Bouëdec, Le Morbihan de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, Bordessoules, , p.237.
    32. Joseph-Marie Le Mené, Histoire des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Galles, , p.449.
    33. Le Mené 1891, p. 237.
    34. Rosenzweig Louis, Dictionnaire topographique du département du Morbihan comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, Imprimerie Impériale, 1870, p. XXXII.
    35. Le Bouëdec 1994, p. 246.
    36. Le Mené 1891, p. 448.
    37. « On lit dans le journal La Concorde du Morbihan du 30 août », Journal des débats politiques et littéraires, (lire en ligne, consulté le ).
    38. « On lit dans La Concorde du Morbihan du 2 septembre », Journal des débats politiques et littéraires, (lire en ligne, consulté le ).
    39. « Lizio - Monument aux Morts », sur memorialgenweb.org.
    40. Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne",éditions Ouest-France, 1991
    41. « Lizio - Stèle commémorative F.F.I. », sur memorialgenweb.org.
    42. Cette liste est extraite des travaux de Denise Josse-Elicot, Lizio dans l'histoire, s.l., s.n., 1996, p. 78-79 ; et Archives Départementales du Morbihan - Service éducatif, Archives et documents communaux. Lizio, une commune rurale il y a cent ans, s.n., s.l., s.d., p. 19.
    43. Après son décès en septembre 1792, Faucheux le remplace.
    44. Julien Trégarot apparait comme signataire des actes d'état civil, « maire à défaut d'officier public ».
    45. Pierre Joubel est officier municipal.
    46. Il apparait comme signataire des actes d'état civil.
    47. Julien Pédron est adjoint et officier de l'état civil.
    48. « Lizio : Gwen Guillerme prend le fauteuil de maire », sur Actu.fr, (consulté le ).
    49. sur le site du Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (MINEFI)
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lizio (56112) », (consulté le ).
    55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Morbihan (56) », (consulté le ).
    56. Pastoureau Michel, Figures de l'héraldique, Paris, Gallimard, 1996, p. 93.
    57. Gauvard Claude (dir.), et alii, Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, PUF, 2004, p. 1269.
    58. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lizio-56460/le-commandant-emile-guimard-au-coeur-de-la-resistance-2632665

    Voir aussi

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