Longevilles-Mont-d'Or
Longevilles-Mont-d'Or est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Longevilles-Mont-d'Or | |||||
Vue générale de Longevilles-Mont-d'Or. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Claude Jacquemin-Verguet 2020-2026 |
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Code postal | 25370 | ||||
Code commune | 25348 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | B'sachards | ||||
Population municipale |
609 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 45′ 16″ nord, 6° 19′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 890 m Max. 1 463 m |
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Superficie | 13,25 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Frasne | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Fourcatier-et-Maison-Neuve | Saint-Antoine | Métabief | ||
Rochejean | N | Jougne | ||
O Longevilles-Mont-d'Or E | ||||
S | ||||
Vallorbe ( Suisse, Vaud) |
Toponymie
Les deux localités de Longevilles-Basses et Longevilles-Hautes ont existé jusqu'en 1923 et ont fusionné sous le nom de Longevilles-Mont-d'Or.
Elle est située dans le Haut-Doubs, à environ 20 km de Pontarlier.
Urbanisme
Typologie
Longevilles-Mont-d'Or est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 609 habitants[Note 2], en augmentation de 33,26 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Sylvestre, construite en 1863 grâce notamment aux généreux apports de l'Empereur Napoléon III et de Jacques Séraphin Lanquetin, enfant du pays, président du conseil municipal de Paris et député.
- Calvaire dédié à la Vierge Marie, construit en 1921 avec l'aide des jeunes gens du village revenus vivants de la guerre de 1914-1918.
- Une croix de mission[16] en fer forgé pouvant remonter à la seconde moitié du XVIIIe siècle est installée devant le portail de l’église. Elle comporte de remarquables décors et un piédestal en calcaire très ouvragé .
- Le chemin du fer, parcours de 4,5 km dans bois et alpages au-dessus du village. Ce chemin fait découvrir le passé minier de la commune, qui a extrait du minerai de fer jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce minerai était ensuite traité dans le haut-fourneau de la toute proche commune de Rochejean[17].
- Le sommet du Mont d'Or situé dans le massif du Jura qui s'élève à 1 463 m d'altitude ce qui en fait le point culminant du département du Doubs.
- Église paroissiale Saint-Sylvestre.
- Le calvaire.
- La mairie
- Le haut bistro
- La falaise et le sommet du Mont d'Or.
- La fromagerie de la commune.
Tunnel ferroviaire du Mont-d'Or
La tête ouest de ce tunnel transfrontalier se situe sur le territoire de la commune. Situé sur la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe, il relie les gares de Dole-Ville (jura, France) et de Vallorbe (canton de Vaud, Suisse) via celle de Frasne.
Personnalités liées à la commune
- Louis-Joseph Vionnet (né à Longevilles le - mort à Paris le ), officier de l'Empire. Fils d'un cordonnier et d'une dentellière, il travaille d'abord dans une mine de fer locale, est recteur de l'école de Métabief, puis s'enrôle à 20 ans comme aspirant d'artillerie. Sous-lieutenant en 1792, il participe à toutes les campagnes de la Première République puis du Premier Empire. Il est fait baron de Maringoné en 1814. Après l'abdication de Napoléon Ier, il se rallie à Louis XVIII, qui le remerciera en le nommant maréchal de camp et vicomte de Maringoné[18].
- Jacques Séraphin Lanquetin, né à Longevilles le , et mort à Paris le [19]. Conseiller municipal, secrétaire puis président du conseil municipal de Paris, il est parfois considéré comme le précurseur d'Haussmann. En 1816, il fonde sa maison de vins en gros à Paris, dans l'île Saint-Louis. En 1849, Jacques Séraphin Lanquetin est élu président du conseil municipal de Paris. Il est battu pour le siège de député de la Seine par Eugène Sue, qu'il battra en 1852[20],[21].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Cette appellation viendrait de la besace dont ils étaient munis quand ils allaient à l'église de Les Hôpitaux-Neufs, du temps où leur village ne possédait pas encore sa propre église.
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Croix de mission
- Voir site de l'association Un passé oublié qui a élaboré en 2004 ce chemin.
- Voir cette page consacrée à Louis Joseph Vionnet
- Fiche sur Lanquetin sur le site de l'Assemblée nationale
- D'après sa biographie dans le dictionnaire des députés (1789-1889) : Lanjuinais-Laqueuille
- Sur Jacques Séraphin LANQUETIN
Voir aussi
Liens externes
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