Louis-Jules-François-Joseph d'Andigné de Mayneuf

Louis-Jules-François-Joseph d'Andigné de Mayneuf, né le au Lion d'Angers et mort le à Nantes, est un prélat catholique français, évêque du diocèse de Nantes de 1817 jusqu'à son décès.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille d'Andigné.

Louis-Jules-François-Joseph d'Andigné de Mayneuf
Biographie
Naissance
Le Lion-d'Angers
Ordination sacerdotale
Décès
Nantes
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par le cardinal Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre
Dernier titre ou fonction Évêque de Nantes

« Aquila non capit muscas »
« L'aigle ne prend pas les mouches »
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Louis-Jules-François-Joseph d'Andigné de Mayneuf est le fils de Charles-Gabriel-Auguste d'Andigné de Mayneuf, seigneur de l'Isle Briant, et d'Élisabeth-Jeanne Poullain de Bauju[1].

Il étudie la théologie au séminaire d'Angers et est ordonné prêtre en 1780. Il devient abbé de Noyers, dans le diocèse de Tours, et vicaire général du diocèse de Châlons-sur-Marne[1].

Pendant la Révolution, il refuse le serment la constitution civile du clergé, se cache et participe aux guerres de Vendée[1]. Il se réfugie à Liège en 1793[2]. Radié de la liste des émigrés en 1800, il devient vicaire général du diocèse de Troyes en 1809. Disgrâcié en 1811, il vit à Paris[1].

Le 8 août 1817, il est nommé évêque de Nantes, où il succède à Jean-Baptiste Duvoisin décédé en 1813[1]. Il fait partie de cette vaste promotion de 1817, qui concerne une cinquantaine d'individus, par laquelle Louis XVIII cherche à faire revivre l'ancienne Église de France en promouvant des royalistes. Les promus, à l'exemple d'Andigné de Mayneuf, sont plutôt âgés[3].

Il ne prend possession de son diocèse qu'en octobre 1819 et meurt en charge en 1822[1]. Il est inhumé dans la cathédrale de Nantes.

Références

  1. Jacques-Olivier Boudon, Les élites religieuses à l'époque de Napoléon. Dictionnaire des évêques et vicaires généraux du Premier Empire, Paris, Nouveau Monde éditions / Fondation Napoléon, , 313 p. (ISBN 2-84736-008-5), p. 47
  2. A. Frézet, Revue d'Histoire de l'église de France : Les prêtres français réfugiés à Liège en 1793 et 1794, vol. 20, (lire en ligne), p. 234
  3. Jacques-Olivier Boudon, L'épiscopat français à l'époque concordataire 1802-1905, Paris, Le Cerf, coll. « Histoire religieuse de la France », , 589 p. (ISBN 9782204053013), p. 308-318

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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