Louis Antoine Pille

Louis Antoine Pille, né à Soissons (Aisne) le et mort à Soissons le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Louis Antoine Pille

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 35e et 36e colonnes.

Naissance
Soissons (Aisne)
Décès  79 ans)
Soissons (Aisne)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17671815
Distinctions Chevalier de l'Empire
Comte
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile

Biographie

Admis d'abord comme élève commissaire des guerres, il sert de 1767 à 1776 en qualité de secrétaire des intendances d'Amiens, de Rennes et de Dijon. Employé dans cette dernière ville au moment de la Révolution française, il devient sous-lieutenant des chasseurs volontaires à cheval de Dijon en , chef de bataillon le suivant, commandant des volontaires de cette ville le , et fait partie des fédérés volontaires qui se rendent à Paris le de la même année.

Nommé le lieutenant-colonel du 1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, il sert à l'armée du Centre en 1792. Adjudant-général provisoire le même année, il se fait remarquer à l'affaire de Boujon, à la bataille de Jemmapes, aux combats d'Anderlach (ou Anderlecht), de Tirlemont et de Varon. Passé à l'armée du Nord au commencement de 1793, il assiste au bombardement de Maestricht, à la bataille de Nerwinde et au combat de Pellenbeck, et reçoit un coup de feu à la tête. Lors de la retraite du camp de Braille le , Pille, livré à l'ennemi par Dumouriez, est détenu dans la citadelle de Maestricht ; les Autrichiens le remettent par suite d'échange le aux avant-postes français.

Confirmé dans le grade d'adjudant-général chef de brigade le , il obtient le celui de général de brigade. Il a obtenu des lettres de service pour passer avec ce grade à l'armée des Alpes, lorsque le le Comité de salut public le désigne à la Convention nationale pour remplir les fonctions de commissaire de l'organisation et du mouvement des armées de terre. Il occupe ce poste important jusqu'au . Général de division le suivant, il a plusieurs commandements dans l'intérieur. Chargé en l'an VI du commandement en chef de douze des départements du Midi de la France, depuis les Alpes et les Pyrénées jusqu'à l'Océan, il reçoit du général Bonaparte une lettre dans laquelle on trouve la phrase suivante : « Le gouvernement ne pouvait confier en des mains plus sages des fonctions plus importantes. »

Nommé inspecteur en chef aux revues le , il s'occupe d'augmenter l'armement des côtes de l'Ouest, notamment celles de la rade et du port de Boulogne, et prend part aux différents engagements qui ont lieu en vue de cette place. Après le traité d'Amiens le premier Consul l'attache au comité central des revues et de l'administration des troupes. Le , envoyé en tournée dans la 27e division militaire (armée d'Italie), il y reçoit le la décoration de la Légion d'honneur, et le la croix d'officier du même ordre. En 1807 il est chargé de l'inspection générale des troupes d'infanterie stationnées en Italie et dans le royaume de Naples.

Rentré en France, il passe avec les mêmes fonctions en , dans les 10e et 11e divisions militaires. Il est créé chevalier de l'Empire le . Mis en disponibilité le , chevalier de Saint-Louis le de la même année, commandeur de la Légion d'honneur le 1er novembre suivant, Louis XVIII lui accorde le titre de comte le .

Le , il a été employé comme inspecteur général d'infanterie dans la 16e division militaire (Lille). Admis à la retraite le , il meurt à Soissons le .

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest. Une rue de Soissons porte son nom ainsi que le fort de Condé.

Armoiries

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement
Chevalier Louis Antoine Pille et de l'Empire, lettres patentes du .

D'or, au chevron d'azur chargé de trois étoiles d'argent, une et deux, accompagné en chef de deux têtes de cheval affrontées de sable et en pointe d'un lion rampant de même, bordure de gueules au signe des chevalier - Livrées : les couleurs de l'écu.

Comte Louis Antoine Pille, restauration (23 septembre 1815)

Voir aussi

Bibliographie

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