Louis Armand Joseph de Maillé de La Tour-Landry

Louis Armand Joseph Jules de Maillé de La Tour-Landry, né le à Paris 8e[1] et mort le à Paris, 4e duc de Plaisance, est un homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir La Tour-Landry.

Pour les articles homonymes, voir Maillé.

Louis Armand Joseph de Maillé de La Tour-Landry
Fonctions
Député de Maine-et-Loire
-
Maire de La Jumellière
-
Conseiller général de Maine-et-Loire
-
Titre de noblesse
Duc de Plaisance
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
La Jumellière (depuis le )
Nationalité
Activité
Famille
Père
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Blason

Biographie

Louis Armand Joseph de Maillé de La Tour-Landry, 4e duc de Plaisance, est le fils d'Armand-Urbain de Maillé de La Tour-Landry, comte de Maillé, député puis sénateur de la 1re circonscription de Cholet de 1871 à 1903 et de Jeanne Lebrun de Plaisance, donc le petit-fils maternel de Jules Lebrun de Plaisance, 3e duc de Plaisance.

Par décret de l'empereur Napoléon III du 27 avril 1857, les descendants de ses parents sont autorisés à relever le titre ducal de son arrière-grand-père maternel, Charles-François Lebrun, 3e consul sous le consulat, prince architrésorier de l'Empire en 1804, duc de Plaisance en 1806, pair de France en 1814[2].

Il s'intéressa aux questions agricoles et fut président de l'École supérieure d'agriculture d'Angers et vice-président du syndicat agricole d'Anjou.

Il hérite du domaine de La Jumellière.

Carrière politique

C'est à la mort de son père, avec lequel il habitait le château de La Jumellière, et alors qu'il était déjà conseiller général et maire de La Jumellière, qu'il se présente à la députation.

Il est élu[3] le dans la 1re circonscription de Cholet, en remplacement de Baron, démissionnaire. Aucun concurrent ne s'étant présenté contre lui. Il est réélu[4] au premier tour aux élections générales de 1906 contre Biton[5] et Réveillard[6].

À la Chambre, il fait partie du groupe de l'action libérale. Membre de diverses commissions, il dépose en 1905 une proposition de loi tendant à venir en aide aux victimes d'orages survenus dans les communes de Maulévrier et Yzernay, par l'ouverture au ministère de l'Agriculture d'un crédit extraordinaire de 50 000 francs. Il prend part à la discussion des lois concernant la suppression de l'enseignement congréganiste et le recrutement de l'armée. Il vote contre la politique générale du gouvernement en 1904 et 1906.

Atteint par la maladie dès 1906, son mandat prend fin prématurément le . Il meurt à Paris le 8 février, âgé de 46 ans. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise 5e division) avant d'être transféré à La Jumellière le [7],[8].

Mariage et descendance

Annexes

Bibliographie

  • « Maillé de Plaisance (Louis Armand Joseph Jules, duc de) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore] ;
  • Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne) ;

Notes et références

  1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/902/1860 (consulté le 18 juin 2012)
  2. Joseph Valynseele, Les Princes et ducs du premier Empire non maréchaux, leur famille et leur descendance, Paris, l'auteur, , XX+323, p. 131 & 144
  3. Par 10 545 voix sur 12 233 votants et 17 991 inscrits.
  4. Par 11 768 voix sur 15 529 votants et 18 587 inscrits.
  5. 2 970 voix.
  6. 375 voix.
  7. « Obsèques de M. de Maillé », Messidor, (lire en ligne).
  8. Registre journalier d'inhumation, 8 février 1907, n°1523, page 22

Articles connexes

Lients externes

  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.