Louis François Hérisson

Louis François Hérisson, né le à Paris[1] et mort dans la même ville le [1], est un artiste peintre français, paysagiste, portraitiste et auteur de scènes de genre. Il s'inscrit dans la tradition des peintres romantiques.

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Louis François Hérisson
Naissance
Décès
(à 48 ans)
Paris
Nationalité
Activité

Biographie et œuvre

D'une famille parisienne, Louis François Hérisson a vécu toute sa vie dans la capitale. Il s'est formé à la peinture en intégrant successivement deux ateliers d'artistes, celui du paysagiste Jules Coignet (1798-1860) puis celui de Camille Roqueplan (1803-1855).

Il expose au Salon du Louvre à partir de 1834 jusqu'en 1851. Il a participé également à des salons de province, ceux de Cambrai et à plusieurs reprises de Boulogne-sur-Mer. Enfin, il a exposé dans plusieurs lieux à Paris, dont les Galeries des Beaux-arts en 1845.

Il a travaillé sur trois types de genre artistique. D'abord la peinture de paysage, base de sa formation, en particulier les paysages des forêts de Fontainebleau et de Compiègne, et les paysages de Normandie et du Massif central. Ensuite, il a peint des scènes de genre inspirées souvent de la littérature, comme Jean-Jacques Rousseau (La Nouvelle Héloïse), Walter Scott ou La Fontaine. Enfin, il a réalisé de nombreux portraits de commande. Il avait commencé par les portraits des membres de sa famille, qu'il a notamment exposés au Salon, puis a eu des commandes. La plupart de ces portraits ont pour arrière-plan des paysages très travaillés. Il a également réalisé des gravures pour des revues de mode, en particulier la revue Psyché dans les années 1854-1858.

Il a épousé la fille d'un couple de notables, Émilie Gay, dont le père a été maire de Forges (Seine-et-Oise). Il a eu deux filles, dont Jenny Hérisson. L'artiste étant mort jeune, ses deux filles ont eu un tuteur : le major Branche, qui a fait comme leur père les guerres napoléoniennes.

Distinction

Louis François Hérisson a reçu une médaille au salon de Boulogne-sur-Mer en 1850 pour son tableau Jean-Jacques Rousseau et les demoiselles Galley et Graffenried, qui avait été exposé au salon au Louvre en 1849.

Marché de l'art

Des œuvres de Louis François Hérisson passent régulièrement sur le marché de l'art en France, à Drouot ou dans des galeries.

Aux États-Unis, deux œuvres sont à signaler en vente publique :

  • Le tableau Les lavandières, vendu par Sotheby's New York le , lot numéro 252, reproduit au catalogue
  • Le tableau Pierrette going to market (œuvre de 1854), vendu le sous le numéro 328.

Bibliographie

  • Bénézit 1966, tome 15, page 669.
  • Dictionnaire des artistes de l’École française, Bellier de la Chavignerie, dictionnaire, 1882, tome 1, page 761.
  • Les salons retrouvés. Éclat de la vie artistique dans la France du Nord, 1815-1848, catalogue de l'exposition des Musées de Calais, Dunkerque et Douai, 1993. Article sur Hérisson tome 1 pages 198 et 202 et tome 2, page 90.
  • Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres paysagistes français au XIXème siècle, Ides et Calendes, 1985, article sur Hérisson page 182.
  • Tribout Morembert, Dictionnaire de biographie française, 1989, tome 17 page 1073, notice sur Hérisson par H. Blémont.
  • Nombreux périodiques de l'époque mentionnant et décrivant les œuvres de Hérisson
  • Catalogue raisonné et biographie par Jean-Luc Enguehard, mémoire de 1997, soumis au jury de l'Union Française des Experts (UFE) à Paris en 1997. Voir le Guide international des experts et spécialistes, par Armand Israël, édition de l'Amateur, 2014, voir les rubriques « Hérisson » et « Enguehard ».

Notes et références

  1. Archives de Paris, fichier de l'état-civil reconstitué.
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