Louis François Jean Chabot

Louis François Jean Chabot, né le à Niort et mort le à Sansais, dans les Deux-Sèvres, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Louis François Jean Chabot

Le général de division baron Louis François Jean Chabot.

Naissance
Niort, Deux-Sèvres
Décès  79 ans)
Sansais, Deux-Sèvres
Origine Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17731815
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Famille Maison de Chabot

Biographie

Du gendarme de la Maison du roi au général de brigade

Louis François Jean Chabot est le fils de Jean François Chabot, avocat, et de Marie Anne Élisabeth Recape. Gendarme de la Maison du roi avec rang de lieutenant de cavalerie le , puis porte-drapeau le , il passe comme sous-lieutenant de grenadiers au régiment de Poitou en 1782. Affecté ensuite aux grenadiers royaux d’Orléans à Saintes, il commande les troupes employées à l'assèchement des marais de Rochefort.

Sous-lieutenant au 1er bataillon de volontaires des Deux-Sèvres à la Révolution française, il est promu capitaine le au 15e régiment d’infanterie et prend part à la défense de Lille et au siège d’Anvers. Lieutenant-colonel à l’armée des côtes de La Rochelle le , général de brigade deux mois plus tard, il combat en Vendée où il utilise la carte de Cassini no 100 entre autres. Il se trouve aux affaires de Châtillon et de Cholet les 8 et et assure la défense de Lorient en 1795.

Au service de Napoléon

Reconnaissance avant la bataille de Nicopolis : Richemont, Chabot et un aide de camp. Aquarelle de Felician Myrbach, 1894.

Devenu général de division, il est en Italie en 1796 et commande diverses places, avant de prendre part au siège de Mantoue dont il reçoit la capitulation avec Sérurier. Il part pour Corfou en qualité de gouverneur des îles Ioniennes. Il doit y capituler après une belle résistance alors qu'il n’a plus que 800 hommes à opposer à l’ennemi. On dit que Bonaparte, en apprenant la capitulation, s’écria : « mais Chabot est donc mort ? »

Obligé à ne pas servir contre la Coalition, il est employé à l’armée de l’Ouest et remporte une victoire à Meslay-du-Maine le contre une division de l'armée royaliste de Bourmont — qui capitule le . Il poursuit Louis de Frotté, commande la division de La Rochelle puis va servir en Italie jusqu’en 1807. Commandant d’une division en Catalogne en 1808, il se trouve aux combats de Villafranca, de Molins del Rey, au passage du Llobregat et est blessé à Hyé le .

Fin de carrière

Baron de l'Empire le , il est mis à la retraite par la Restauration le . Il reçoit cependant en le commandement de la 9e division militaire à Montpellier. Napoléon, lors des Cent-Jours, lui donne le commandement de Perpignan avec mission de disperser les rassemblements royalistes du Midi, mais il n’en fait rien et accueille à son retour en France le duc d’Angoulême qui le maintient dans son commandement le . Il n’en est pas moins, quelques jours plus tard, replacé dans la position de retraite en vertu de l’ordonnance signée, la veille, par le roi. Retiré à Niort, il y est conseiller municipal.

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes de Louis François Jean Chabot, baron militaire de l'Empire :

Écartelé : en 1 et 4, d'or à trois chabots de gueules (qui est de Chabot) ; en 2, de gueules à l'épée d'argent en pal (qui est des barons tirés de l'armée) ; en 3, d'azur, à la forteresse donjonnée de trois tourelles crénelées d'argent, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, soutenue d'un rocher d'argent, cantonnée à dextre et en chef d'une botte éperonnée d'argent, à senestre d'un casque taré de profil d'or, et en pointe, à dextre d'une galère antique d'or, à senestre un cygne nageant d'argent.[2]

Armes parlantes.

Notes et références

  1. « Cote LH/466/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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