Louis François Richard Barthélémy de Saizieu
Louis François Richard Barthélémy de Saizieu, né le à Tunis et décédé à Paris le , est un capitaine de vaisseau de l'Empire. Il est le plus souvent désigné sous le seul nom de « Saizieu ». Son père était consul de France à Tunis.
Louis François Richard Barthélémy de Saizieu | |
Surnom | Saizieu |
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Naissance | à Tunis |
Décès | (à 69 ans) à Paris |
Origine | Royaume de France |
Allégeance | République française Empire français |
Arme | Marine de la République Marine impériale française |
Grade | Capitaine de vaisseau Amiral honoraire |
Années de service | 1792 – 1816 |
Conflits | Guerres de la Révolution et de l'Empire |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis Baron de l'Empire |
Famille | Beau-frère de Louis-Alphonse_de_Ricaudy |
Campagnes de la Révolution en Méditerranée
Embarqué le comme élève de marine (aspirant) sur la corvette la Badine en Méditerranée, il fait toute la campagne de l'escadre Truguet: prise de Nice, bombardement d'Oneille, attaque de Cagliari. Il sert ensuite sur la frégate la Vestale pour une mission à Alger. Sur la frégate la Guerrière à partir de 1794, il fait la campagne de l'escadre Martin (Pierre Martin): il est présent à la bataille du Cap Noli () et au combat de Fréjus (). Il est promu enseigne de vaisseau en . Il sert ensuite sur le brick le Hasard et fait la croisière de Ganteaume au Levant. Il passe ensuite sur les frégates l'Alceste puis la Justice dans l'escadre Brueys à destination de l'Égypte et participe à la bataille d'Aboukir. Il commande une chaloupe canonnière en Égypte et est blessé en 1799. Il est gratifié d'un fusil d'honneur. Il commande l'aviso l'Osiris en 1801 et s'empare d'un bâtiment corsaire, ce qui lui vaut une promotion comme lieutenant de vaisseau.
Campagne de la division Lhermitte
Il sert dans la flottille de Boulogne de 1803 à 1805 quand il est nommé capitaine de frégate et commande à compter d' la frégate la Cybèle au sein de la division Lhermitte (Jean-Marthe-Adrien Lhermitte) sur les côtes d'Afrique puis aux Antilles. Lors de l'ouragan qui disperse la division dans la nuit du 18 au , la Cybèle est très endommagée et perd 38 hommes. Elle se réfugie alors dans la baie de la Chesapeake pour réparer. Bloquée par les divisions anglaises qui sillonnent la côte des États-Unis, la Cybèle doit se réfugier dans différents ports de Virginie chaque fois qu'elle essaie de prendre le large. Son équipage est totalement démoralisé et les désertions se multiplient. La Cybèle parviendra toutefois à rejoindre la France fin 1807 tout en s'emparant d'un important bâtiment de commerce anglais en route.
Marine de la garde
Saizieu est quelque temps aide de camp du ministre Denis Decrès. Promu Capitaine de vaisseau en 1809, il commande le Du Guesclin puis rejoint l'Espagne l'année suivante. Il se distingue lors du siège de Cadix en combattant des canonnières anglaises. De retour à Toulon fin 1813, il commande le vaisseau le Scipion puis avec le titre de colonel et celui de Baron d'Empire, il commande les marins de la Garde impériale pendant la campagne de France.
Il est chargé d'une mission au Levant avec la frégate la Junon pendant la Première Restauration. Il se rallie ostensiblement à l'Empire sous les Cent-Jours et ne sera de ce fait pas compris dans la marine de la Seconde Restauration. Il est mis en retraite au . Il reçoit toutefois le titre d'amiral honoraire en 1831 et de commandeur de la Légion d'honneur.
Saizieu décède à Paris le et est enterrée au cimetière du Père-Lachaise (39e division).
Titres et décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de Saint Louis
- Baron de l'Empire
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Louis François Richard Barthélémy de Saizieu ( - Tunis † Paris), capitaine de vaisseau (1809), colonel-commandant le bataillon des marins de la Garde impériale, contre-amiral (1831), commandeur de la Légion d'honneur (1831),
Ecartelé : au 1er, d'azur à un rocher de six coupeaux d'or accompagné de trois étoiles d'argent, 2 et 1 ; au 2e, des barons militaires ; au 3e, de gueules à une ancre a jas d'argent ; au 4e, d'azur à une tour donjonnée de trois tourelles d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable. |
Voir aussi
Bibliographie
- Danièle et Bernard Quintin: Les capitaines de vaisseau de Napoléon, S.P.M., Paris 2003
- Richard Barthélémy de Saizieu sur roglo.eu
- Richard de Saizieu: Marin sous l'Empire , ICN à Orthez 2018
Articles connexes
Liens externes
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