Louis Fuzier
Louis Fuzier, né le à Mounes (Aveyron), mort le à Arras (Pas-de-Calais), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Fuzier | ||
Naissance | Mounes (Aveyron) |
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Décès | Arras (Pas-de-Calais) |
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Origine | France | |
Arme | infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1769 – 1809 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au 56e régiment d’infanterie, il est fait caporal le , et sergent le . Fourrier le , il est sergent-major le , adjudant le , adjudant-major le , et capitaine le .
En 1792 et 1793, il est avec son régiment à l’armée du Nord, et il assiste au bombardement de Lille, aux sièges de la citadelle d'Anvers et de Maastricht, à la bataille de Neerwinden le , et au combat de la montagne de fer près de Louvain.
En août - septembre 1793, il se trouve au déblocus de Dunkerque et à celui de Maubeuge les 15 et . Il est nommé chef de bataillon provisoire le 21 nivôse an II (), et après deux jours de combat dans la forêt de Nouvion, il est promu général de brigade par les représentants du peuple le 15 floréal an II ().
Il passe le 26 prairial an II (), à l’armée de Sambre-et-Meuse dans la division du général Kléber, et il est blessé le 28 prairial an II (), d’un coup de canon à mitraille qui lui fracasse l’avant-bras droit, et le force à quitter momentanément le service.
En l’an II et en l’an III, il est employé dans les 1re et 16e divisions militaires, il est chargé de calmer une effervescence populaire dans le district de Saint-Pol. Ayant réussi sa mission avec zèle, il est mis en réforme le 25 pluviôse an V ().
Le 8 fructidor an VII (), il est remis en activité et envoyé à l’armée de Batavie, sous le général en chef Brune, dans la division du général Vandamme. Il combat à Schoreldam, Bergen le , et Kastricum le .
Il fait la campagne suivante en Franconie, à l’armée Gallo-Batave sous le général Augereau, il se trouve à la prise de Schweinfurt, aux combats de Eberbach et de Fischbach.
Le 7 germinal an X (), employé dans la 12e division militaire, le premier consul lui confie le commandement du département de la Charente-Inférieure et des îles qui en dépendent.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (), et commandeur du même ordre le 25 prairial an XII (). Il sert ensuite en Vendée sous le général Gouvion-Saint-Cyr, puis à la 3e division du corps d'observation de la Gironde commandée par Junot, et enfin à l’armée de Portugal en 1807 et 1808.
De retour en France, il obtient sa retraite le .
Il meurt le à Arras.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/1046/55 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 174.
- Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, vol.6, l’Auteur, , 426 p. (lire en ligne), p. 160.
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