Louis Ricard
Louis Ricard est un avocat et un homme politique français né le à Caen[1] (Calvados) et mort le à Rouen[2] en Seine-Maritime.
Pour les articles homonymes, voir Ricard (homonymie).
Louis Ricard | |
Louis Ricard photographié par Pierre Petit. | |
Fonctions | |
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Ministre de la Justice | |
– (5 mois et 28 jours) |
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Président du Conseil | Léon Bourgeois |
Gouvernement | Bourgeois |
Prédécesseur | Ludovic Trarieux |
Successeur | Jean-Baptiste Darlan |
Ministre de la Justice et des Cultes | |
– (9 mois et 9 jours) |
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Président du Conseil | Émile Loubet |
Gouvernement | Loubet |
Prédécesseur | Armand Fallières |
Successeur | Léon Bourgeois (Justice) Charles Dupuy (Cultes) |
Maire de Rouen | |
– (4 ans, 1 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Charles Dieutre |
Successeur | Gustave Leroy-Petit |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Pierre Hippolyte Ricard |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Caen |
Date de décès | |
Lieu de décès | Rouen |
Sépulture | Cimetière monumental de Rouen |
Nationalité | Française |
Diplômé de | Paris |
Profession | Avocat |
Résidence | Seine-Inférieure |
Biographie
Avocat, il est inscrit au barreau de Caen le , puis au barreau de Rouen en 1867. Il est élu au conseil municipal de Rouen le . Il est l'arrière-grand-père de la chanteuse et actrice Jacqueline Ricard, de son vrai nom Jacqueline Annette Louise Schmidt (1920-2009). Jacqueline Ricard a été l'épouse de Daniel Eliakim.
Le , il va saluer Gabriel Lespinasse de Saune, le commandant du transport militaire Isère qui largue les amarres pour une traversée de l'Atlantique avec dans ses cales les caisses contenant les pièces de la statue de la Liberté[3].
- Maire de Rouen de 1881 à 1886 ;
- Conseiller général du 4e canton de Rouen
- Député de la Seine-Inférieure de 1885 à 1902 ;
- Ministre de la Justice et des Cultes du au dans le gouvernement Émile Loubet ;
- Ministre de la Justice du au dans le gouvernement Léon Bourgeois[4].
Il repose au cimetière monumental de Rouen.
Récompenses et distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur (1884)
- Officier de la Légion d'honneur (1903)[5]
- Officier d'Académie
Une rose lui a été dédiée en 1894 par le rosiériste normand Philibert Boutigny[6].
Mémoires et témoignages
L'année de sa mort (1921), la section nord de la rue de la République de Rouen fut rebaptisée rue Louis-Ricard[7]. Il existe également un immeuble Louis Ricard à Barentin (canton de Pavilly, Seine-Maritime), situé rue Thomas-Corneille.
Notes et références
- Au no 10 place Royale.
- Au no 210 rue Beauvoisine.
- « L'Isère a transporté la Liberté », sur Les Amis du Villemur Historique, (consulté le ).
- Assemblée Nationale, « Louis, Pierre Ricard - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Cote LH/2317/68 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Description et histoire sur le site HelpMeFind.
- (fr) « Origine des noms des rues et places » sur visite-de-rouen.com, consulté le 11 mars 2009
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Chaline (dir.) et Anne-Marie Sohn (dir.), Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie 1871-1940, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, , 352 p., 24×16 cm (ISBN 2-87775-294-1), p. 298-302
- Solange Rabouin, Louis Ricard, maire de Rouen, conseiller général, député, ministre, Rouen, mémoire de maîtrise, Université de Rouen,
- « Louis Ricard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
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