Louis Texier-Olivier
Louis Texier-Olivier, né à Reignac-sur-Indre (Indre-et-Loire) le et mort à Ortholaras (Ortholary), commune de Montgibaud, près Lubersac (Corrèze) le , est un haut fonctionnaire et homme politique français, préfet et député.
Préfet de la Haute-Vienne | |
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Préfet des Alpes-de-Haute-Provence | |
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Membre du Conseil des Cinq-Cents | |
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Procureur-syndic Reignac-sur-Indre | |
à partir de |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 85 ans) Montgibaud |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Marie-Jeanne Richard |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/174/4)[1] |
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Biographie
Au début de la Révolution, Louis Texier-Olivier est clerc de procureur à Paris. En septembre 1789, il s’installe à Tours et devient « défenseur officieux ». Le 5 juillet 1792, il est nommé membre du Bureau de Conciliation. Le 12 septembre 1792, il est élu administrateur d’Indre-et-Loire. Le 9 février 1794, Gabriel Jérôme Sénar, à qui il s’oppose, le fait arrêter et emprisonner d'abord à Tours puis à Paris. Lavé des accusations portées contre lui, il reprend ses fonctions le 4 juin. Il est nommé Commissaire du Pouvoir Exécutif près de l’administration du département d’Indre-et-Loire le 22 décembre 1795[2]
Il est ensuite élu député aux Conseil des Cinq-Cents, où il siège du au [3].
Il est nommé préfet des Basses-Alpes en 1800, dans la première promotion de préfets. Il quitte ce poste en 1802, pour la préfecture de la Haute-Vienne, où il reste en fonction jusqu’à la fin du Premier Empire[4].
Révoqué à la Restauration, il joue un rôle de premier plan pendant les Cent Jours. Il se retire de la scène politique en 1815[2].
Famille
Louis Texier-Olivier est le fils de Louis-François Texier-Olivier, receveur au château de Reignac, et de Louise-Renée Hubert.
Il épouse Marie-Jeanne Richard, héritière du château de Glénay (Deux-Sèvres), le 4 juin 1794. Louis Texier-Olivier et Marie-Jeanne Richard se sont rencontrés alors qu'ils étaient tous deux emprisonnés à Tours. Contrainte par un de ses oncles de suivre les armées vendéennes jusqu'à leur défaite au Mans, Marie-Jeanne Richard avait été transférée à Tours pour y être traduite devant la Commission militaire. Elle est acquittée le 16 mars 1794 mais, le 24 juin 1794, Sénar fait arrêter Madame Texier-Olivier pour y être traduite devant le Tribunal Révolutionnaire. Elle est relâchée par un arrêté du Comité de Sureté Générale le 16 thermidor an II (3 août 1794)[2],[5].
Honneurs
- Chevalier de la Légion d'honneur ;
- Baron de l'Empire ;
Œuvre
- Louis Texier-Olivier, Statistique générale de la France : département de la Haute-Vienne, Paris, chez Testu, , 560 p. (lire en ligne)[6] ;
Bibliographie
- « Louis Texier-Olivier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Liste des préfets des Basses-Alpes », in Chroniques de Haute-Provence Les préfets dans l’histoire de Haute-Provence depuis 1800, Autour d’une exposition réalisée par les Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (no 340, 2000), p 50-51[7] ;
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1129 » (consulté le )
- « Séance du 26 juillet 1945 », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, vol. XXIX, , p.154.
- sa fiche sur www.assemblée-nationale.fr
- Jacques-Olivier Boudon, « La création du corps préfectoral en l'An VIII », in Revue du Souvenir napoléonien no 428, avril-mai 2000, p 9-15, disponible en ligne, , consulté le 8 février 2008
- Albert Philippon, La deuxième Commission militaire, Bulletin de la Société archéologique de Touraine, tome XXXIV, 1966, p. 453.
- Joseph-Marie Quérard, « Texier-Olivier (Louis) », La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, t. 9e, chez Firmin Didot frères, libraires, (lire en ligne), p. 387.
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