Louis de Seynes

Louis de Seynes, né le 14 décembre 1867 à Montpellier et mort le 28 février 1941 à Saint-Félix-de-Pallières, est un ingénieur agronome et un industriel français[1].

Louis de Seynes
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émile Eugène Louis de Seynes
Nationalité
Activité
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Fratrie
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Mouvement
Distinction

Biographie

De confession protestante et issu d'une grande famille bourgeoise et royaliste[2], Louis de Seynes est diplômé de l'Institut National Agronomique et du laboratoire Central d'Electricité de Paris[3].

En 1893, il fonde les usines de la Société d'électrochimie à Saint-Michel-de-Maurienne. En 1898 et 1899, il entre successivement au conseil d'administration de la Compagnie française du bi-métal et de la Compagnie des mines fonderies et forges d'Alais[3],[4],[5]. Louis de Seynes poursuit une longue activité d'industriel à la tête d'entreprises orientées dans les domaines des produits chimiques et de la métallurgie.

Il est co-président de l'Association Sully avec l'industriel de Colmar Eugène Külmann et le colonel de Latour-Dejean, aristocrate parisien[6]. Calqué sur le modèle de l'Action française, le groupement promeut une compatibilité des idées protestantes et du royalisme.

Son frère Etienne de Seynes est député du Gard de 1919 à 1924 et côtoie l'Action française au sein des indépendants de droite à l'Assemblée nationale.

Le 20 octobre 1911, il est décoré Chevalier de la Légion d'honneur[3].

Distinctions

Notes et références

  1. « Généalogie de Émile Eugène Louis de Seynes », sur Geneanet (consulté le )
  2. Patrick Cabanel, Histoire des protestants en France: XVIe-XXIe siècle, Fayard, (ISBN 978-2-213-66999-1, lire en ligne)
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. Patrick Cabanel, Itinéraires protestants en Languedoc du XVIe au XXe siècle: Espace gardois, Presses du Languedoc, (ISBN 978-2-85998-211-9, lire en ligne)
  5. Jean-Jacques Roux, « Politique sociale et rapports sociaux : la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais de 1920 à 1930 », Gazette des archives, vol. 168, no 1, , p. 149–163 (DOI 10.3406/gazar.1995.4276, lire en ligne, consulté le )
  6. André Encrevé, « Les milieux protestants et l’Action française : Comment peut-on être protestant et royaliste au temps du Front populaire ? », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 173–184
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