Louise Deschâtelets

Louise Deschâtelets (née le ) est une actrice, animatrice et chroniqueuse québécoise. Elle est la présidente de l'Union des artistes de 1980 à 1983. Depuis , elle tient la chronique Courrier du Journal pour Le Journal de Montréal, un courrier du cœur devenu courrier de vie[1]. Elle explique à l'émission La soirée est (encore) jeune, l'épisode du 18 novembre 2018 que son nom s'écrit DesChâtelets : "Je suis née DesChâtelets avec un D majuscule et un C majuscule mais collé. Ce n'est donc pas une particule."

Louise Deschâtelets
Deschâtelets en 2017 après la spectacle La souricière d'Agatha Chrisitie.
Fonction
Présidente
Union des artistes
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Carrière

Louise Deschâtelets naît le . Elle grandit avec son père Maurice (1899 - 1955), sa mère Juliette (1908 - 1974) et son frère Michel et vit dans un milieu modeste sur la rue Chabot dans le quartier Rosemont à Montréal. Son père, qu'elle décrit comme un dandy, est décédé alors qu'elle avait 9 ans.

En avril 1963, alors qu'elle étudiait au Collège Marie-Anne, elle se fait remarquer pour la première fois lors du Festival d'art dramatique des collèges métropolitains de Montréal au Gesù. Elle jouait alors le rôle de de Lia dans la pièce Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux[2].

En avril 1964, toujours lors du même festival, elle remporte le prix de la meilleure interprète féminine pour son rôle de Nina dans la pièce « La Mouette » du dramaturge Anthon Tchekov[3].

En avril 1965, elle se classe dans la catégorie d'interprétation féminine pour sa performance dans le rôle de Bernada dans la pièce « La maison de Bernada Alba » de Federico García Lorca lors du Festival d'art dramatique des collèges métropolitains de Montréal[4].

En 1968, elle fera partie de la distribution de la pièce « Bilan » de Marcel Dubé aux côtés de Janine Sutto et Jean Duceppe. La pièce aura un accueil tiède de la part des critiques de l'époque. On reprochera à l'auteur de rester en terrain connu[5].

« "Bilan" ne fait, au vrai, que ressasser des lieux communs de ce monde bourgeois auquel s'est attaqué avec tant de bonheur l'auteur du "Simple soldat" »

 Jean Basile, Le Devoir

Parallèlement à carrière théâtrale, elle fera ses débuts à la télévision dans l'émission « Rue des Pignons » en 1966. En 1970, elle aura aussi un rôle dans l'émission jeunesse La Souris verte puis dans l'émission Symphorien.

En mai 1975, elle succèdera à Béatrice Picard et deviendra la vice-présidente de l'Union des artistes[6].

En janvier 1980, elle devient la plus jeune artiste à atteindre le poste de présidente de l'Union des artistes[7],[8]. Elle occupera ce poste jusqu'en avril 1983[9]. La même année, elle est nommée au sein du conseil d'administration de l'Institut québécois du cinéma avec Hélène Loiselle[6].

En 1982, elle obtient un rôle à la télévision dans la série Peau de banane. Elle incarne le rôle de Simone Saint-Laurent, une vice-présidente d'une agence de publicité. L'émission restera à l'antenne de septembre 1982 à avril 1987.

C'est en 1983 qu'elle obtient son premier rôle au cinéma dans le film Bonheur d'occasion du réalisateur Claude Fournier.

En 1986 et 1987, elle remporte le prix de meilleure animatrice radio au Gala MétroStar.

En 1989, elle décroche le rôle principal du téléroman Chambres en ville. Elle interprète le rôle de Louise Leblanc, une femme autoritaire qui dirige une pension pour adolescents et jeunes adultes au cœur de Montréal[10].

De 1993 à 1999, elle tiendra le rôle de Diane Cadieux, une mère monoparentale vivant avec son fils Alexis dans la série Ent'Cadieux.

Depuis 2000, elle signe « Le courrier du Journal » dans Le Journal de Montréal. Elle est aussi invitée de façon sporadique à l'émission La soirée est (encore) jeune.

Vie personnelle

Louise Deschâtelets a vécu une relation très médiatisée avec le cinéaste et auteur Guy Fournier à partir de 1981. Ils seront à la barre du jeu-questionnaire La guerre des sexes sur les ondes de Télévision Quatre Saisons de 1988 à 1989. En 1992, ils coanimeront le Gala MétroStar. L'année suivante, ils seront à la barre de l'émission Mon amour, mon amour. L'émission ne durera qu'une seule saison. Ils se sépareront peu de temps après, soit en 1994[11].

La même année, elle se marie au comte français Jean-Michel de Cazanove qu'elle avait rencontré 25 ans auparavant en Guadeloupe[12]. Ils divorceront à la fin des années 1990.

Depuis 2008, elle est en couple avec l'auteur Marc Parson.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Notes et références

  1. Sophie Côté, « La confidente n° 1 des Québécois », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  2. Georges-Henri d'Auteuil, « Les Festivals d'art dramatique », Relations, , p. 139 (lire en ligne)
  3. Gil Courtemanche, « Trois prix aux collèges Marie-Anne et St-Paul », La Presse, , p. 18 (lire en ligne)
  4. Jean Béreau, « Claudel et Lorca au Festival des Collèges », La Presse, , p. 9 (lire en ligne)
  5. Jean Basile, « Théâtre: "Bilan" de Marcel Dubé pour Jean Duceppe et Mark Negin », Le Devoir, , p. 8 (lire en ligne)
  6. Martine Corrivault, « Les élections à l'UdA », La Presse, , E20 (lire en ligne)
  7. « Hommage aux membres honoraires et aux artistes qui ont marqué l’Union des artistes », sur Union des Artistes, (consulté le )
  8. « Nominations à l'Institut du cinéma », La Presse, , H1 (lire en ligne)
  9. Presse Canadienne, « Une élection qui rallume la guerre à l'Union des artistes », Le Soleil, , A11 (lire en ligne)
  10. « Chambres en ville - Œuvre | Qui Joue Qui? », sur Qui Joue Qui ? - La référence en séries et téléromans québécois (consulté le )
  11. Agnès Gaudet, « Photos souvenirs: Guy Fournier », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  12. « Secondemain | Votre boutique virtuelle Desch�telets, Louise », sur www.secondemain.ca (consulté le )

Liens externes

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