Louvemont-Côte-du-Poivre

Louvemont-Côte-du-Poivre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Louvemont.

Louvemont-Côte-du-Poivre

Cérémonie en 2012 devant la chapelle.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Verdun
Maire
Mandat
François-Xavier Long
2020-2026
Code postal 55100
Code commune 55307
Démographie
Population
municipale
hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 18″ nord, 5° 23′ 56″ est
Altitude 321 m
Min. 214 m
Max. 375 m
Superficie 8,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belleville-sur-Meuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Louvemont-Côte-du-Poivre
Géolocalisation sur la carte : France
Louvemont-Côte-du-Poivre
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Louvemont-Côte-du-Poivre
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Louvemont-Côte-du-Poivre

    Elle fait partie des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale non reconstruits car classés en zone rouge du département de la Meuse[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune se trouve dans la forêt de Verdun, à quelques kilomètres au nord de la ville éponyme.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Louvemont-Côte-du-Poivre
    Beaumont-en-Verdunois
    village détruit
    Ornes
    village détruit
    Champneuville
    Vacherauville Bras-sur-Meuse Douaumont
    village détruit

    Urbanisme

    Typologie

    Louvemont-Côte-du-Poivre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Louvemont en 1793, Louvemont en 1801, Louvemont-Côte-du-Poivre en 1922[9].

    Histoire

    La Côte du Poivre en 1916.

    Durant la Première Guerre mondiale, le début des combats dans la commune ont lieu le , les tranchées sont tenues par le 106e régiment d'infanterie.

    Le , le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le et repris le disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.

    Cette commune ne possède aucun habitant. C'est l'un des neuf villages français détruits durant la Première Guerre mondiale qui n'a jamais été reconstruit. Déclaré « village mort pour la France » à la fin des hostilités, il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des évènements qui s'y déroulèrent. La commune est aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées par le préfet de la Meuse.

    Politique et administration

    François-Xavier Long est le président de la commission municipale depuis 2003, nommé par le préfet.

    Population et société

    Démographie

    Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la commune est inhabitée. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 2],[Note 3].

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    194166220250246257268300299
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    256268247245253250265235234
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204200183-106---
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    ---------
    2018 2019 - - - - - - -
    ---------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Néant, lieu de mémoire (commune « morte »)[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La chapelle commémorative, construite en 1932 à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Pierre-ès-Liens, par George Perceval. Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 2021[11].

    Héraldique

    Blason
    Coupé voûté : au 1er d'or à la grenade d'azur enflammée de gueules et accostée de deux grappes de cassis de sable tigées et feuillées de sinople, au 2e de gueules au masque de loup d'or allumé d'argent.
    Détails
    Armoiries conçues et réalisées par R.A. Louis, et D Lacorde, adoptées en avril 2016. Devise : « age quod agis » (fais bien ce que tu fais).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    3. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de cinq ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc., ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

    Références

    1. Les communes tombées pour la France sur le site interieur.gouv.fr, 6 février 2017
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    11. « Base Mérimée » (consulté le )
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