Luc-Olivier Merson
Nicolas Luc-Olivier Merson né à Paris le et mort dans la même ville le est un peintre et illustrateur français.
Chef d'atelier (d) École des beaux-arts de Paris |
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(à 74 ans) 5e arrondissement de Paris |
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Nicolas Luc-Olivier Merson |
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Marion Montaigne (arrière-arrière-petite-fille) |
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Grand prix de Rome en peinture de 1869 Médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875 Médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889. |
Biographie
Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson (1822-1902)[1],[2] et de Félicie Joséphine Talbot, Luc-Olivier Merson étudie auprès de Gustave Adolphe Chassevent-Bacque à l'École de dessin[Laquelle ?] puis auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869[Note 1] avec Le Soldat de Marathon[Note 2]. Luc-Olivier Merson obtient une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, et une médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
En 1892, il est élu à l'Académie des beaux-arts. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille d'honneur du Salon des artistes français pour l'ensemble de son œuvre.
De 1905 à 1911, il est chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris. Chevalier de la Légion d'honneur en 1881, puis promu officier en 1900, il est promu commandeur du même ordre à titre posthume en 1920.
Luc-Olivier Merson pratique principalement la peinture religieuse et la peinture d'Histoire[3].
Collections publiques
- New York, Metropolitan Museum of Art : La Danse des Fiançailles, 1885, vitrail en trois panneaux réalisé par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot d'après un dessin de Luc-Olivier Merson, 304,8 × 243,8 cm, commandé par Adélaïde Mott Bell, veuve d'Isaac Bell, légué en 1901[4].
- Beauvais, musée départemental de l'Oise : Leucothoé et Anaxandre, 1866, huile sur toile.
- Biarritz, église Sainte-Eugénie : vitraux.
- Castres, musée Goya : Apollon exterminateur, 1868, huile sur toile.
- Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry : L'Annonciation, 1908, huile sur toile.
- Lille, palais des Beaux-Arts : Le Loup d'Agubbio, 1877, huile sur toile.
- Nantes, musée des Beaux-Arts : Le sacrifice des poupées, 1871, huile sur toile.
- Nice, musée des Beaux-Arts : Le Repos pendant la fuite en Égypte, 1880, huile sur toile.
- Paris :
- basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : mosaïques.
- hôtel de ville : peintures murales.
- musée Pasteur, bâtiment historique de l'Institut Pasteur : chapelle d'inspiration byzantine, crypte du tombeau de Louis Pasteur et de son épouse : les dessins et cartons évoquant les différents travaux et domaines d'activité du savant ont servi à la réalisation des mosaïques, décorant la chapelle[5].
- musée d'Orsay :
- Opéra-Comique : peintures murales.
- Riom, musée Mandet : Saint Michel terrassant le dragon, 1875, huile sur toile.
- Rouen, musée des Beaux-Arts : Saint Isidore, le laboureur, 1878, huile sur toile[11].
- Troyes, musée des Beaux-Arts : Saint Edmond roi d'Angleterre, martyr, 1871, huile sur toile.
Collections particulières référencées
- New York, vitrail dans le Petit Chateau (en), résidence du milliardaire américain William Kissam Vanderbilt, au 660 de la Cinquième Avenue (palais démoli en 1926). Le vitrail dessiné par Luc-Olivier Merson a été réalisé en 1882, par l'atelier du peintre-verrier Eugène-Stanislas Oudinot.
- Newport, (Rhode Island), Cimetières de Rhode Island) (en) : les vitraux de la Chapelle Belmont (1890), située dans le cimetière de l'île : les vitraux du chœur, dessinés par Luc-Olivier Merson, ont été réalisés par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot. Trois vitraux dans la nef, dessinés par Luc-Olivier Merson ont été réalisés par l'atelier de Félix Gaudin (successeur d'Eugène Oudinot en 1890)[12].
Illustration d'ouvrage et de périodique
- José-Maria de Heredia, Les Trophées,
- Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, illustrations gravés par Adolphe-Alphonse Géry-Bichard,
- Collaborations à La Mosaïque et à la Revue illustrée.
- Ivan Strannik (ill. Luc-Olivier Merson), « La légende de Jaccopo Luna », L'Illustration, , p. 6-9 (lire en ligne).
- Edmond Rostand (ill. Luc-Olivier Merson), « Le bois sacré », L'Illustration, , p. 7-12 (lire en ligne).
Timbres, monnaies et cartes postales
- Merson a dessiné des timbres-poste de France et de Monaco, dont une série de timbres d'usage courant, le Type Merson,
- Il est l'auteur de billets de banque français, le 50 et le 100 francs des années 1920-30, et dont le billet de 50 francs[13] fit l’objet d’une longue procédure judiciaire entre ses héritiers et la Banque de France.
- Il inaugure la Collection des cent en 1901.
- Le Soldat de Marathon (1869), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
- La Vision (1872), palais des Beaux-Arts de Lille.
- En collaboration avec Eugène-Stanislas Oudinot, La Danse des Fiançailles (1885), vitrail, New York, Metropolitan Museum of Art.
- Illustration pour le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (avant 1889).
- La Vérité (1901), Paris, musée d'Orsay.
- L'Annonciation (1908), Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry.
- En collaboration avec Henri-Marcel Magne, Christ en gloire (1923), mosaïque, Paris, basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Élèves
Luc-Olivier Merson, enseignant à l'École des beaux-arts de Paris ainsi qu'à l'Académie Vitti, eut entre autres pour élèves :
- Raoul Carré (1868-1933).
- Ludovic Alleaume (1859-1941).
- René Auberjonois (1872-1957), vers 1894-1898.
- Alfred-Louis Bahuet (1862-1910)
- Louis Barillet (1880-1948).
- Henri Alphonse Barnoin (1882-1940).
- Armel Beaufils (1882-1952), dès 1906.
- Germain Bonneton
- Paul Adrien Bouroux.
- André François Breuillaud.
- André Cahard.
- Léon Carré (1882-1958), en 1896.
- Alphonse Chanteau (1874-1958).
- Gabriel Chanteau (1874-1955).
- Louis Chassevent
- Jean-Georges Cornélius.
- André Eugène Costilhes
- Alice Dannenberg (1861-1948), vers 1894-1898.
- André Dauchez
- Marguerite Delorme (1876-1946), à l'Académie Vitti de 1890 à 1895.
- Fernand Desmoulin
- André Engel.
- Charles L’Eplattenier.
- Martin Feuerstein.
- Léo Fontan, vers 1907.
- Pierre Galle (1883-1960), de 1906 à 1911
- Abel Gerbaud.
- Marie-Louise Goering.
- René-Ernest Huet
- Raymond Jules Koening.
- Ernest Lessieux.
- Nori Malo-Renault
- Victor Pierre Ménard (1857-1937).
- Gabriel Moiselet (1885-1961), entre 1906 et 1914[Note 3].
- Bernard Boutet de Monvel.
- Valéry Müller.
- Marcel Nicolle.
- Jean Pierné[Note 4].
- Henri Pontoy.
- Francis Renaud (1887-1973), de 1903 à 1905.
- Charles Martin-Sauvaigo.
- Léon Sabatier.
- Martha Stettler (1870-1945), vers 1894-1898.
- Alexandre Urbain.
Notes et références
Notes
- Le grand prix de Rome lui est remis par le surintendant des beaux-arts Émilien de Nieuwerkerke. Ce même surintendant qui, trois ans plus tôt avait dit au père du jeune Luc-Olivier en réponse à une demande d'exemption à la conscription : « Voilà un garçon qui peut devenir un sous-officier ; qu'il profite de l'occasion pour ne pas devenir un mauvais peintre ! » — Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Société des Bibliophiles Bretons, 36e année, Tome VII, 6e livraison, , p. 412 « Lire en ligne »).
- « Composition scolaire mais ingénieuse en son décor d'Acropole d'Athènes où sont déjà visibles les qualités de dessin et cette conception pittoresque des choses qui apparente quelquefois l'admirateur du Moyen Âge à nos maîtres enlumineurs… Si le séjour de Rome a permis au lauréat de 1869 un dessin plus impeccable, peut-être a-t-il affaibli les naïfs dons d'imprévu qui rendent si intéressant ce prix et qui donneront plus tard à l'artiste l'idée du Repos en Égypte et de Saint François d'Assise prêchant aux poissons. » — Charles Saunier, Les Grands Prix de Rome depuis la fondation des Prix de Rome, Paris, Revue Encyclopédique, 1896, p. 31.
- Archives nationales AJ.52- 314.
- Fils du compositeur et chef d'orchestre Gabriel Pierné.
Références
- Selon la reconnaissance parentale de 1863 inscrite dans l'état civil en mairie du 6e arrondissement de Paris.
- Dominique Caillé, Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Paris-Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 36e année, Tome VII, 6e Livraison, Juin 1892 (lire en ligne), p. 409-424.
- (en) Didier Rykner, « L’étrange Monsieur Merson : The strange Monsieur Merson », sur thearttribune.com, (consulté le ).
- (en) « La Danse des Fiançailles », sur metmuseum.org (consulté le ).
- Les Musées de la Ville de Paris, « Crypte du tombeau de Louis Pasteur à l'Institut Pasteur », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
- « Notice sur le portail Joconde des collections des musées de France »
- (en) Belmont Chapel Foundation, « Stained Glass (Vitraux) », sur belmontchapelfoundation.org (consulté le ).
- Le billet de 50 francs Merson contre la Banque de France
Annexes
Bibliographie
- Adolpe Giraldon, Luc Olivier Merson - Une noble vie d'artiste, 1929 (en ligne sur archive.org).
- École nationale des beaux-arts, Exposition de l'œuvre de Luc Olivier Merson, (en ligne sur archive.org).
- Flagel et Meynial, Livres sur les Beaux-Arts ayant appartenu à Luc-Olivier Merson, Membre de l'Institut, 1921 (en ligne sur archive.org).
Articles connexes
- Timbres au type Merson
- Le billet de 100 francs Luc Olivier Merson
- Le billet de 50 francs Luc Olivier Merson
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Delarge
- Musée d'Orsay
- Musée des beaux-arts du Canada
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (en) National Gallery of Art
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la recherche :
- Site consacré à l'artiste sur coppoweb.com.
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