Luc-Olivier Merson

Nicolas Luc-Olivier Merson né à Paris le et mort dans la même ville le est un peintre et illustrateur français.

Luc-Olivier Merson
Luc-Olivier Merson en 1909,
agence de presse Meurisse, Paris, BnF.
Fonction
Chef d'atelier (d)
École des beaux-arts de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Nicolas Luc-Olivier Merson
Nationalité
Formation
Activité
Père
Parentèle
Marion Montaigne (arrière-arrière-petite-fille)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Élève
Distinctions
Grand prix de Rome en peinture de 1869
Médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875
Médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.
Œuvres principales
Danse de fiançailles (d), La Famille (d), La Fortune (d)
Sépulture de Merson au Père-Lachaise.

Biographie

Luc-Olivier Merson dans son atelier du 115, boulevard Saint-Michel à Paris.

Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson (1822-1902)[1],[2] et de Félicie Joséphine Talbot, Luc-Olivier Merson étudie auprès de Gustave Adolphe Chassevent-Bacque à l'École de dessin[Laquelle ?] puis auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869[Note 1] avec Le Soldat de Marathon[Note 2]. Luc-Olivier Merson obtient une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, et une médaille d'or lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889.

En 1892, il est élu à l'Académie des beaux-arts. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille d'honneur du Salon des artistes français pour l'ensemble de son œuvre.

De 1905 à 1911, il est chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris. Chevalier de la Légion d'honneur en 1881, puis promu officier en 1900, il est promu commandeur du même ordre à titre posthume en 1920.

Luc-Olivier Merson pratique principalement la peinture religieuse et la peinture d'Histoire[3].

Collections publiques

États-Unis
France

Collections particulières référencées

États-Unis
  • New York, vitrail dans le Petit Chateau (en), résidence du milliardaire américain William Kissam Vanderbilt, au 660 de la Cinquième Avenue (palais démoli en 1926). Le vitrail dessiné par Luc-Olivier Merson a été réalisé en 1882, par l'atelier du peintre-verrier Eugène-Stanislas Oudinot.
  • Newport, (Rhode Island), Cimetières de Rhode Island) (en) : les vitraux de la Chapelle Belmont (1890), située dans le cimetière de l'île : les vitraux du chœur, dessinés par Luc-Olivier Merson, ont été réalisés par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot. Trois vitraux dans la nef, dessinés par Luc-Olivier Merson ont été réalisés par l'atelier de Félix Gaudin (successeur d'Eugène Oudinot en 1890)[12].

Illustration d'ouvrage et de périodique

Timbres, monnaies et cartes postales

Élèves

Luc-Olivier Merson, enseignant à l'École des beaux-arts de Paris ainsi qu'à l'Académie Vitti, eut entre autres pour élèves :

Notes et références

Notes

  1. Le grand prix de Rome lui est remis par le surintendant des beaux-arts Émilien de Nieuwerkerke. Ce même surintendant qui, trois ans plus tôt avait dit au père du jeune Luc-Olivier en réponse à une demande d'exemption à la conscription : « Voilà un garçon qui peut devenir un sous-officier ; qu'il profite de l'occasion pour ne pas devenir un mauvais peintre ! »Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Société des Bibliophiles Bretons, 36e année, Tome VII, 6e livraison, , p. 412 « Lire en ligne »).
  2. « Composition scolaire mais ingénieuse en son décor d'Acropole d'Athènes où sont déjà visibles les qualités de dessin et cette conception pittoresque des choses qui apparente quelquefois l'admirateur du Moyen Âge à nos maîtres enlumineurs… Si le séjour de Rome a permis au lauréat de 1869 un dessin plus impeccable, peut-être a-t-il affaibli les naïfs dons d'imprévu qui rendent si intéressant ce prix et qui donneront plus tard à l'artiste l'idée du Repos en Égypte et de Saint François d'Assise prêchant aux poissons. » — Charles Saunier, Les Grands Prix de Rome depuis la fondation des Prix de Rome, Paris, Revue Encyclopédique, 1896, p. 31.
  3. Archives nationales AJ.52- 314.
  4. Fils du compositeur et chef d'orchestre Gabriel Pierné.

Références

  1. Selon la reconnaissance parentale de 1863 inscrite dans l'état civil en mairie du 6e arrondissement de Paris.
  2. Dominique Caillé, Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Paris-Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 36e année, Tome VII, 6e Livraison, Juin 1892 (lire en ligne), p. 409-424.
  3. (en) Didier Rykner, « L’étrange Monsieur Merson : The strange Monsieur Merson », sur thearttribune.com, (consulté le ).
  4. (en) « La Danse des Fiançailles », sur metmuseum.org (consulté le ).
  5. Les Musées de la Ville de Paris, « Crypte du tombeau de Louis Pasteur à l'Institut Pasteur », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).
  6. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  7. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  8. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  9. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  10. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  11. « Notice sur le portail Joconde des collections des musées de France »
  12. (en) Belmont Chapel Foundation, « Stained Glass (Vitraux) », sur belmontchapelfoundation.org (consulté le ).
  13. Le billet de 50 francs Merson contre la Banque de France

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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