Ludger Duvernay

Ludger Duvernay, né le à Verchères et mort le à Montréal, est un imprimeur, éditeur, journaliste, et homme politique du Bas-Canada[1]. Il est député à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada pour le Parti patriote, responsable de la publication du journal La Minerve et l'un des fondateurs de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Pour les articles homonymes, voir Duvernay et Ludger (homonymie).

Ludger Duvernay

Portrait par Jean-Baptiste Roy-Audy, 1832
Fonctions
Député à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada
District de Lachenaie n° 2

(10 mois et 1 jour)
Groupe politique Parti patriote
Prédécesseur Jean-Marie Rochon
Successeur Dernier titulaire
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Verchères
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Montréal
Sépulture Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Nationalité canadienne
Parti politique Parti patriote
Profession Imprimeur
Éditeur
Journaliste

Biographie

Origines familiales

Du côté paternel, Ludger Duvernay est issu de la sixième génération de la famille Crevier-Duvernay. Son premier ancêtre en sol québécois était Christophe Crevier, arrivé en Nouvelle-France en 1639, accompagné par sa femme, Jeanne Énard[2]. Boulanger de profession, Christophe Crevier s'installa rapidement sur une concession lui ayant été accordée à l'île Saint-Christophe, directement à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice[2]. De cette première souche familiale en Mauricie, les fils de Christophe s'établirent à Saint-François-du-Lac, au Cap-de-la-Madelaine et dans les environs de Montréal. C'est à cette dernière branche de la famille Crevier à laquelle se rattache Ludger Duvernay[2]. Le patronyme Duvernay serait apparu une première fois comme surnom, en 1675, dans un acte de vente contresigné par le fils de Christophe, Jean-Baptiste. L'emploi du nouveau patronyme débuta alors ainsi[3].

La famille Crevier-Duvernay avait été active dans la traite des fourrures et le notariat. Ainsi, Jean-Baptiste Crevier sera un commerçant de fourrure dans la région de Montréal. Son petit fils, Jacques Crevier Duvernay reçut une commission de notaire royal de la part de l'Intendant Gilles Hocquart en 1748[4]. La charge se transmit ensuite au fils de Jacques, Pierre, qui pratiqua le notariat entre 1762 et 1801 sur la Rive-Sud de Montréal[4].

Élisabeth Bégon, autrice épistolaire reconnue et ancêtre maternelle de Ludger Duvernay.

Du côté maternel, Ludger Duvernay est issu d'une famille de la « petite-noblesse » de la Champagne, en France[4]. Le premier ancêtre maternel de Duvernay s'étant établi en Nouvelle-France était Étienne Rocbert de la Morandière, nommé garde-magasinier du magasin du roi à Montréal en 1690 et débarqué aussitôt pour y occuper ses fonctions[4]. Rocbert de la Morandière mit ensuite sur pied une prospère maison de commerce et bénéficia d'une situation enviable sur le plan économique, héritage qu'il légua par la suite à ses fils, notamment Louis-Joseph, qui reprendra sa charge de magasinier du magasin du roi[5]. Une de filles d'Étienne, Élisabeth Bégon, épousa un personnage important de la colonie, Claude-Michel Bégon de la Cour, Lieutenant de vaisseau dans la Marine française qui était devenu gouverneur des Trois-Rivières en 1743[6]. Élisabeth passa à la postérité pour ses relations épistolaires, dont les Lettres au cher fils, qui donnèrent un aperçu des dernières années du Régime français en Nouvelle-France[7]. Le grand-père maternel de Ludger, François-Abel-Étienne Rocbert de La Morandière a pour sa part été Lieutenant dans les troupes de la Marine, dirigeant un bataillon envoyé pour combattre Pontiac, en sa qualité de capitaine[8].

Étienne Rocbert de la Morandière, ancêtre maternel de Ludger Duvernay.

Un milieu familial modeste

La famille Duvernay-Rocbert de La Morandière est établie dans le village de Verchères, sur la Rive-Sud de Montréal. Joseph-Marie Duvernay a uni son destin, en seconde noce, avec celui de Marie-Anne-Julie Rocbert de La Morandière, le 17 avril 1792, à Varennes.

Très peu de choses sont connues à propos de l'enfance de Ludger Duvernay[9]. Son père, Joseph Crevier Duvernay, était à la fois cultivateur et maître-charpentier. Bien que la prospérité ne fut pas toujours au rendez-vous, il semble que le foyer réussissait à vivre dans une aisance relative[10]. La famille Duvernay, comme toutes les familles de cultivateurs de l'époque, était soumise aux fluctuations de la demande sur le marché impérial du grain[10]. Ainsi, si le début des années 1800 fut relativement propice aux rendements, la chute des prix et de la demande des produits agricoles au début des années 1810 créèrent des conditions économiques bien plus difficiles pour les familles rurales de la Vallée du Saint-Laurent, avec, notamment, une baisse de 27 % des exportations agricoles[10].

Monument à la mémoire de Madeleine de Verchères, situé dans le village natal de Ludger Duvernay sur la Rive-Sud de Montréal.

Éducation

Malgré la modestie dans laquelle évolue la famille, il semble que l'éducation était placée au premier rang des préoccupations des parents du jeune Ludger[11]. Sa mère, Marie-Anne-Julie Rocbert de La Morandière, souhaitait ardemment que ses enfants puissent mener des carrières dans les professions libérales[4].

Il semble que le jeune Ludger reçut d'abord une éducation catholique assez rudimentaire auprès du curé de la paroisse Saint-François-Xavier de Verchères[10].

L'instituteur Labadie, une influence hâtive et un concours important pour la suite

En plus des cours rudimentaires qu'il reçoit de la part du curé du village, le jeune Duvernay aurait bénéficié de l'enseignement d'un instituteur réputé du Québec d'alors, Louis Généreux Labadie.

Labadie était alors un instituteur de grand renom au Bas-Canada. En grande demande pour fonder et mener des écoles paroissiales, il fut instituteur dans des villes aussi variées que Rivière-Ouelle, Kamouraska, Berthierville, Saint-Eustache et Varennes[12]. En dehors de ses activités d'enseignement, il rédigeait des poèmes patriotiques en l'honneur du roi George III et des gouverneurs de la colonie, ce qui lui valu le sobriquet d'«instituteur patriotique »[13].

L'instituteur, qui jouissait d'une grande réputation à l'échelle du Bas-Canada, est rapidement devenu une référence en matière de pédagogie. C'est à Verchères, chez Ludger Duvernay qu'il trouva vraisemblablement un des étudiants les plus brillants de sa carrière. Il est parfois noté que le seul véritable bagage intellectuel « scolaire » de Ludger se trouva dans l'enseignement de Labadie, et ce, malgré son caractère sommaire. En effet, le journal qu'a laissé l'instituteur démontre bien qu'il connaissait bien mal les règles de grammaire et de conjugaison du français écrit[13].

C'est probablement Labadie qui agit comme le plus grand partisan de l'introduction de Duvernay dans le monde de l'imprimerie. D'abord, il est vraisemblable que ce soit dans l'école de l'instituteur que Duvernay se passionna pour la presse écrite. L'absence de livres, en raison de leur coût et de leur rareté, forçait l'enseignement de la lecture par le biais de journaux, moins coûteux et plus disponibles[13]. Ensuite, Labadie encouragea son élève à se diriger vers le métier d'imprimeur. Selon ce dernier, l'imprimerie était la profession pour permettre à Duvernay de devenir « un homme de génie de Connaissance et de Lettre par la suite. Car dans cette vocation vous ne pouvez qu'être un homme éclairé »[14]. En effet, le père de Ludger Duvernay était opposé à ce que son fils fasse l'apprentissage de l'imprimerie à Montréal, mais l'appui de l'instituteur Labadie achèvera de convaincre ce dernier, sinon, de taire son opposition[15].

Apprentissage de l'imprimerie au journal Le Spectateur

Fondé par Charles-Bernard Pasteur, le journal Le Spectateur est publié pour la première fois le [16]. Le journal adopte généralement une tendance favorable envers le régime britannique, évoquant dans ses pages, à titre d'exemple, les exploits des troupes lors de la guerre de 1812[16]. Au cours de son histoire, le journal changera de nom pour devenir à partir de 1815 Le Spectateur canadien puis The Canadian Spectator en 1820[16].

Dès le [9], une annonce est publié dans ses pages concernant la recherche d'un nouvel apprenti à son imprimerie. Le propriétaire du journal ajoute quelques qualités aux considérations nécessaires pour le choix du nouvel employé : « On a besoin comme APPRENTI dans cette Imprimerie, d'une Jenne Garçon bien élevé et d'honnête famille. Il faut qu'il sache lire et écrire la langue Françoise »[15].

Ainsi, à seulement 14 ans, Ludger Duvernay est sélectionné comme apprenti dans l'imprimerie de Charles-Bernard Pasteur à l'été 1813. Le père du jeune homme, Joseph-Marie Duvernay, signe le contrat d'apprentissage engageant son fils vis-à-vis Pasteur malgré ses réticences[17]. C'est dans cet atelier de Montréal qu'il apprendra les techniques de l'imprimerie de l'époque. Rapidement, il devient un élément essentiel au bon fonctionnement de la petite entreprise. Pasteur confie des responsabilités de plus en plus importantes à son jeune protégé. Duvernay devient la référence pour les questions d'impression en l'absence de Pasteur, ce qui semble témoigner de la confiance de ce dernier[14].

En 1815, un terme est mis à la période d'apprentissage du jeune homme, qui est directement engagé comme employé dans l'imprimerie de Pasteur. En plus de son service professionnel, le jeune développa des relations amicales avec la famille Pasteur, chez qui il vit en pension[18]. La fille de Charles-Bernard Pasteur, Cécile, note le caractère affable et gai du jeune homme, allant jusqu'à écrire à la mère de Ludger pour lui en témoigner[18].

En 1817, Ludger Duvernay, qui vient d'avoir 18 ans, décide de quitter l'atelier de la famille Pasteur pour se lancer dans la mise sur pied d'un nouvel atelier à Trois-Rivières[14].

Premiers contacts avec les questions politiques à Montréal

L'arrivée à Montréal aura été l'occasion pour Duvernay d'entrer en contact avec les milieux intellectuels de la ville. En effet, il s'initie aux cercles lettrés montréalais au contact de l'élite intellectuelle qui se rencontre à la librairie d'Hector Bossange, située sur la rue Saint-Vincent, À Montréal[19]. Il a également l'occasion de rencontrer Henri-Antoine Mézière, journaliste et fonctionnaire, devenu un associé de Charles-Bernard Pasteur. Ce dernier est un partisan du républicanisme français, qu'il a défendu dans ses jeunes années[20]. Mézière avait travaillé pour le compte de la première République Française, ayant soutenu l'idée que les Canadiens-Français seraient prêts à se soulever contre le régime britannique si la France leur en offrait la possibilité. Il était même devenu « agent politique » pour le compte du ministre de la République aux États-Unis, Edmond-Charles Genêt, qui avait comme mission de soulever les Canadiens-Français contre l'autorité anglaise. Il abjura finalement ses anciennes allégeances en 1816, jurant fidélité à la Couronne britannique afin de pouvoir retourner vivre au Québec.[20]. Ainsi, il y a fort à parier que le contact avec un radical tel que Mézière initia Ludger Duvernay au républicanisme de manière plus personnelle[19].

Premières armes journalistiques et prises de position

Duvernay rédige ses premiers articles dans les pages du Spectateur et y laisse paraitre ses orientations politiques précoces. Tout comme le journal, il pose un regard critique sur l'administration anglaise et revendique la mise sur pied d'un gouvernement responsable[21]. Duvernay dénonce également le cumul des fonctions au sein de l'administration anglaise. À ce titre, les fonctions juridiques et législatives de James Monk étaient dénoncées dans les pages du Spectateur, qui se rallie aux députés canadiens qui s'opposent alors à l'emprise de la Clique du Château et le Conseil Législatif.

Premières publications à Trois-Rivières

Durant les années suivantes, il publie plusieurs journaux: la Gazette des Trois-Rivières (de 1817 à 1821), L'Ami de la religion et du roi (en 1820), Le Constitutionnel (de 1823 à 1824) et L'Argus (en 1826). Il épouse en 1825, à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup, Reine Harnois, fille du capitaine Augustin Harnois et de Josephte Déjarlais. En , Duvernay retourne à Montréal[22].

Dans cette ville, il publie le Canadian Spectator de 1827 à 1829 et La Minerve de 1827 à 1837[23]. La Minerve, publié précédemment par Augustin-Norbert Morin, était un petit journal qui comptait tout au plus 240 abonnés. Il est devenu, avec Duvernay, une publication d'importance au Bas-Canada (malgré un tirage en 1832 de 1 300 exemplaires) et un organe du Parti patriote[22]. L'imprimerie de Duvernay, située dans le quartier des affaires de Montréal, devient alors le principal imprimeur de livres, de brochures et de pamphlets de la ville. Accusé de diffamation dans ses écrits, Duvernay est emprisonné en 1828, en 1832 et en 1836[23].

Implication politique

Duvernay se présente aux élections partielles de 1833, sans succès. Il se représente en , et est élu à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, dans le district de Lachenaie. Il demeure député jusqu'à la suspension de la constitution, le . En 1834, il est cofondateur du groupe « Aide-toi, le Ciel t’aidera » (précurseur de l’Association Saint-Jean-Baptiste, fondée en 1843, qui elle-même deviendra la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal). Le , il organise la première célébration de la Saint-Jean-Baptiste en tant que fête nationale des Canadiens français. Le , il livre un duel à Clément-Charles Sabrevois de Bleury, le député de Richelieu. Duvernay en sort blessé à la jambe droite[22].

Le , un mandat d'arrêt est lancé contre 26 têtes dirigeantes des Patriotes, dont Duvernay[1]. Il quitte alors Montréal et fuit vers les États-Unis. Il se réfugie d'abord à Swanton et à Saint Albans, au Vermont, puis à Rouses Point, dans l'État de New York. Il s'installe ensuite à Burlington, au Vermont[22]. En , pendant la rébellion des Patriotes, il dirige à titre d'officier un petit bataillon de rebelles à la bataille de Moore's Corner[24]. De retour au sud de la frontière, à Burlington, il y fait paraître Le Patriote canadien, un journal s’adressant principalement aux Patriotes exilés aux États-Unis, en 1839 et 1840[22].

Après l'Union

Duvernay revient à Montréal en 1842, deux ans après l'Acte d'Union. À cette époque, le modéré Louis-Hippolyte La Fontaine s'impose comme successeur du plus radical Louis-Joseph Papineau comme chef des Canadiens français au parlement (dorénavant l'Assemblée législative de la province du Canada). Les partisans de Lafontaine demandent alors à Duvernay de reprendre les rênes de La Minerve pour s'assurer qu'elle appuie les réformistes de La Fontaine, ce qu'il accepte. Tout en donnant cet appui, le journal prend également position contre Papineau et son refus d'accepter l'Union. Duvernay est aussi membre fondateur de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1843, et il en devient le président en 1851[22]. Ludger Duvernay décède à Montréal le . Il est enterré au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Chronologie

Duvernay tel qu'illustré dans le volume 5 de l'Histoire des Canadiens-Français. 1608-1880 (1882).
  • 1799 - Le , naissance de Ludger Duvernay à Verchères, Bas-Canada.
  • 1813 - Il est choisi comme apprenti chez Charles-Bernard Pasteur, imprimeur du journal Le Spectateur de Montréal.
  • 1815 - Il termine son apprentissage et est embauché par Le Spectateur.
  • 1817 - Il ouvre sa propre imprimerie à Trois-Rivières.
  • 1817 - Le , il fait paraître la première édition de l'hebdomadaire La Gazette des Trois-Rivières, premier journal bas-canadien à paraître en dehors de villes de Québec et de Montréal.
  • 1819 - Il est inspecteur du service des incendies jusqu'en 1826.
  • 1820 - En , parution du premier numéro de L'Ami de la religion et du roi, un mensuel religieux dirigé par le curé de Trois-Rivières, Louis-Marie Cadieux.
  • 1823 - Le , il fait paraître le premier numéro du journal Le Constitutionnel.
  • 1826 - En , il fait paraître un « journal électorique », L'Argus que rédigent les frères Dominique et Charles-Elzéar Mondelet le temps d'une élection complémentaire.
  • 1826 - En , le Canadian Spectator lui offre le poste d'éditeur qu'il accepte.
  • 1827 - En , il est de retour à Montréal.
  • 1827 - Le , il fait l'acquisition du journal La Minerve.
  • 1828 - Le , il est accusé de diffamation, arrêté et emprisonné en même temps que Jocelyn Waller.
  • 1828 - En , décès de Jocelyn Waller, rédacteur en chef du Canadian Spectator et âme du journal.
  • 1829 - En , le Canadian Spectator cesse de paraître.
  • 1829 - En , il achète l'imprimerie de James Lane.
  • 1832 - En , il est de nouveau accusé de diffamation, arrêté et jeté en prison, cette fois aux côtés de Daniel Tracey, éditeur du journal The Vindicator.
  • 1833 - En , il est candidat à l'élection dans la circonscription de Rouville, mais c'est François Rainville qui remporte la pluralité des votes.
  • 1834 - En , il est élu président de la Société Aide-toi, le Ciel t’aidera.
  • 1834 - Le , il organise la tenue d'un grand banquet patriotique dans le jardin de l'avocat Jean-François-Marie-Joseph MacDonell, le jour de la fête traditionnelle de la Saint-Jean-Baptiste, qui devient la fête nationale des Canadiens d'expression française.
  • 1836 - En , il est condamné à 30 jours de prison pour outrage au tribunal, encore une fois pour un texte paru dans La Minerve.
  • 1836 - Le , il se bat en duel contre Clément-Charles Sabrevois de Bleury et se fait tirer une balle dans le genou droit.
  • 1837 - Le , il est élu député de la circonscription de Lachenaie sans opposition.
  • 1837 - Le , Gosford fait émettre des mandats d'arrestation contre Duvernay et 25 autres chefs patriotes.
  • 1837 - Le , il participe à la bataille de Moore's Corner en tant qu'officier.
  • 1837 - Après la défaite du , il se réfugie aux États-Unis.
  • 1852 - Le , il décède à Montréal.

Ouvrages

  • « Liste des journaux publiés dans le Bas-Canada depuis 1764 », dans La Canadienne, Montréal,  : 3–4

Journaux, revues

  • Gazette des Trois-Rivières, Trois-Rivières, 1817-1819
  • L'Ami de la religion et du roi, Trois-Rivières, 1820
  • Le Constitutionnel, Trois-Rivières, 1823
  • L'Argus, Trois-Rivières, 1826-1828
  • Canadian Spectator, Montréal 1822-1829
  • La Minerve, Montréal, 1826-1837 et 1842-1899
  • Le Guide du cultivateur, ou Nouvel almanac de la température pour chaque jour de l'année, Montréal, 1830-1833
  • Le Patriote canadien, Montréal, 1839
  • La Revue canadienne, Montréal, 1845-1848

Notes et références

  1. Jean-Marie Lebel, « Duvernay, Ludger », sur http://www.biographi.ca/ (consulté le )
  2. Denis Monière, Ludger Duvernay Et la révolution intellectuelle au Bas Canada, Montréal, Québec Amérique, 1987. (lire en ligne), p. 23-24.
  3. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 23-24.
  4. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 24.
  5. Donald J. Horton, « Étienne Rocbert de la Morandière », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  6. Donald J. Horton, « Claude Michel Bégon de la Cour », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  7. Céline Dupré, « Marie-Élisabeth Rocbert de la Morandière », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  8. Jean-Marie Lebel, « Ludger Duvernay », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  9. Jean-Marie Lebel, Ludger Duvernay et la Minerve : étude d'une entreprise de presse montréalaise de la première moitié du XIXe siècle, Québec, Université Laval (Mémoire de M.A.), (lire en ligne), p. 10
  10. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 25.
  11. Georges Aubin et Jonathan Lemire, Ludger Duvernay : Lettres d'exil, 1837-1842, Montréal, VLB Éditeurs, , p. 10.
  12. Serge Gagnon, « Louis Labadie », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  13. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 28.
  14. Yves Tessier, « Ludger Duvernay et les débuts de la presse périodique aux Trois-Rivières », Revue d'histoire de l'Amérique française, , p. 393. (lire en ligne)
  15. Yves Tessier, « Ludger Duvernay et les débuts de la presse périodique aux Trois-Rivière », Revue d'histoire de l'Amérique française, , p. 390. (lire en ligne)
  16. « Le Spectateur canadien », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec, 2013. (consulté le )
  17. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 29.
  18. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 30.
  19. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 31.
  20. Claude Galarneau, « Henri-Antoine Mézière », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le )
  21. Denis Monière, Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal, Québec-Amérique, (lire en ligne), p. 32-33.
  22. Maxime Dagenais, « Ludger Duvernay », sur https://www.thecanadianencyclopedia.ca/ (consulté le )
  23. « Duvernay, Ludger », sur https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/ (consulté le )
  24. « Ludger Duvernay (1799-1852) », sur https://www.pc.gc.ca/ (consulté le )

Bibliographie

  • Jean-Marie Lebel. « Duvernay, Ludger », dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto, Université Laval, 2000
  • Donald Prémont. « Duvernay, Ludger (1799-1852) », dans le site Les Patriotes de 1837@1838,
  • Denis Monière. Ludger Duvernay et la révolution intellectuelle au Bas-Canada, Montréal : Éditions Québec/Amérique, 1987, 231 p.
  • Robert Rumilly. Histoire de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (Des patriotes au fleurdelisé), Montréal : Éditions de l'Aurore, 1975, 564 p.
  • Jean-Marie Lebel. Ludger Duvernay et La Minerve. Étude d'une entreprise de presse montréalaise de la première moitié du XIXe siècle, Université Laval, 1982, 212 p.
  • Sylvain Beaudoin. « Ludger Duvernay, un patriote », dans le site Histoire et culture régionale du Québec
  • « Ludger Duvernay », dans le site Héritage global du Québec-français de la SSJB de St-Hubert
  • Aubin, Georges et Jonathan Lemire, Ludger Duvernay, Lettres d'exil, 1837-1842, Montréal, VLB éditeur, 2015, 302 p.
  • Laurent-Olivier David. Les Patriotes de 1837-1838, Montréal, Librairie Beauchemin, 1884, pp.72-73.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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