Ludwig Weißmüller

Ludwig Weißmüller (1915-1943) est un officier allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il obtint la rare Croix de chevalier de la Croix de fer en [note 1].

Ludwig Weißmüller
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès  28 ans)
Ljadzo, Nikolskoje, Russie
Mort au combat
Origine Allemagne
Allégeance Troisième Reich
Arme Heer
Grade Hauptmann
Commandement Kommandeur II./Grenadier-Regiment 462
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes

Biographie

Ludwig Weißmüller naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière de militaires d'exception[note 2]. Comme Wilhelm Loos ou Joachim Pötter, le jeune Ludwig se tourne naturellement vers le métier des armes.

Seconde Guerre mondiale

Engagé dans l'armée de terre allemande, le jeune Weißmüller devient rapidement officier. Weißmüller participe à différentes opérations, avant d'être envoyé, avec son unité, sur le front de l'Est. Sous les ordres du Generalleutnant Eugen Wößner, nommé en , Weißmüller commande une unité dans le 462e régiment de grenadier, avec le grade de Hauptmann, capitaine. Engagé avec son unité dans le secteur central du front russe, le capitaine Weißmüller meurt au combat à Nikolskoje, le . Pour sa bravoure, Ludwig Weißmüller reçut à titre posthume la Croix de chevalier de la Croix de fer, le .

Commandements

  • Chef d'unité au 462e régiment de grenadier (Kommandeur II./Grenadier-Regiment 462)

Décorations

Sources

  • Fellgiebel, Walther-Peer: Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Podzun-Pallas, Friedburg, 2000.
  • Récipiendaires de la Croix de chevalier de la Croix de fer sur das-ritterkreuz.de.

Notes et références

Notes

  1. Sur un effectif total de 18,2 millions de soldats mobilisés par le Troisième Reich, 7 313 Croix de chevalier de la Croix de fer seulement furent décernées pendant la Seconde Guerre mondiale.
  2. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références

  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  3. Notice sur das-ritterkreuz.de
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