Luigi Facta
Luigi Facta (né à Pignerol le , mort à Pignerol le [1]) est un homme politique italien, le dernier président du conseil avant la dictature de Benito Mussolini.
Luigi Facta | |
Luigi Facta avant 1930. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres d'Italie | |
– (8 mois et 5 jours) |
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Monarque | Victor-Emmanuel III |
Prédécesseur | Ivanoe Bonomi |
Successeur | Benito Mussolini |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pignerol (Royaume d'Italie) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Pignerol (Royaume d'Italie) |
Nationalité | italienne |
Parti politique | Droite historique (1892–1913) Union libérale (1913–1922) Parti libéral italien (1922–1926) |
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Présidents du Conseil italien | |
Biographie
Luigi Facta obtient un diplôme en droit et il devient avocat. Il entre en politique en 1892 étant élu député dans le collège de sa ville natale où il est ponctuellement réélu au cours des trente années successives. Il est membre du parti libéral et soutient Giovanni Giolitti dont il devient un étroit collaborateur[2]. Dès le début de sa carrière politique, il occupe de nombreuses charges politiques : il est sous-secrétaire du ministère de la justice et de l'intérieur puis devient ministre des finances de 1910 à 1914.
Lors de la déclaration de la Première Guerre mondiale, il soutient les neutralistes et change de position après l'entrée en guerre de l'Italie. Après la mort de son fils au combat, il déclare être fier du sacrifice de son fils pour la patrie. La guerre finie, il continue son ascension et il est nommé de nouveau ministre des finances du gouvernement Giolitti (1920 - 1921).
Le roi Victor-Emmanuel III le nomme président du conseil des ministres le et il occupe, par intérim, la charge de ministre de l'intérieur. Le nouveau gouvernement prend ses fonctions dans un pays au bord de la guerre civile où les violences fascistes s'intensifient chaque jour plus contre les communes socialistes ou populaires (Parme, 1922). Le , les fascistes attaquent la ville de Crémone et incendient la maison du syndicaliste Guido Miglioli (animateur des ligues catholiques paysannes et député du parti populaire italien). Ces évènements provoquent la chute du gouvernement en raison du retrait de la confiance du parti populaire. Le , le roi Victor-Emmanuel III ouvre les consultations pour la constitution d'un nouveau gouvernement et nomme de nouveau Facta. Dans les jours qui suivent, quand il apprend que les fascistes organisent la marche sur Rome, il est d'abord indécis sur l'action à mener puis il propose au roi de promulguer l'état de siège sans résultat.
Le 31 octobre, il démissionne avec son gouvernement, et Victor-Emmanuel III envoie un télégramme à Benito Mussolini, qui se trouve à Milan, afin qu'il se rende immédiatement à Rome pour former le nouveau gouvernement.
Facta ne s'oppose pas au régime fasciste et, en 1924, il est nommé sénateur.
Bibliographie
- (it) Cansacchi Giorgio, Luigi Facta nei documenti dell'Archivio di Pinerolo, 1955.
Voir aussi
Liens internes
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Luigi Facta » (voir la liste des auteurs) du 11 novembre 2007.
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