Méligny-le-Petit
Méligny-le-Petit est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Méligny-le-Grand.
Méligny-le-Petit | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Christian Bouchot 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55331 |
Démographie | |
Gentilé | Biquis [1] |
Population municipale |
78 hab. (2019 ) |
Densité | 9,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 37″ nord, 5° 27′ 59″ est |
Altitude | 296 m Min. 276 m Max. 397 m |
Superficie | 8,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
- Carte de la commune.
- Entrée de l'agglomération.
- Paysage.
- Paysage avec croix.
Urbanisme
Typologie
Méligny-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (28,5 %), prairies (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (3,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Petit village du nom d'un propriétaire terrien, un certain Mélignus cité pour la première fois vers le IXe siècle.
Histoire
Comme tous les autres villages de la Meuse, il a eu des vignes avant qu'elles soient au XXe siècle décimées par le phyloxéra.
Aujourd'hui, le village compte une soixantaine d'habitants (les biquis), quelques fermes.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 78 habitants[Note 2], en diminution de 11,36 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne possède un chœur est du XIIIe siècle, la nef lui est postérieure et le côté gauche a été ajouté plus tard.
- Monument aux morts, plaque contre l'église.
- Croix de chemin sculptées.
- Parc de 6 éoliennes à la limite avec Marson-sur-Barboure dont la plus haute atteint 121 m. Un autre parc lui fait face sur la commune de Reffroy.
- Église de l'Invention-de-Saint-Étienne extérieur.
- Église de l'Invention-de-Saint-Étienne intérieur.
- Monument aux morts.
- Croix sculptée devant l'église.
- Petite fierté du village, ses cinq fontaines, toutes identiques, son lavoir et son gayoir[14], un gué dans le ruisseau pour laver les chevaux.
- Fontaine A.
- Fontaine B.
- Fontaine C.
- Fontaine D.
- Fontaine E.
Héraldique
Blason | Tranché de sinople à la tête de chevreau arrachée d'argent, allumée et accornée d'or et d'or au soc de charrue de pourpre ; sur le tout une bande de gueules chargée d'une croix pommetée au pied fiché d'argent accompagnée de deux billettes d'or. |
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Détails | Le champ de sinople symbolise les prairies et la forêt, le champ d'or évoque les cultures de céréales. La tête de chevreau représente les « biquis », surnom familier des habitants du village. Le soc de charrue souligne la vocation essentiellement agricole de la commune. Il est de pourpre pour rappeler l'importance de la vigne au XIXe siècle. La croix pommetée indique que Meligny dépendait de la principauté de Commercy. Enfin, les billettes représentent les meurtrières de l'église fortifiée. Ce blason a été composé par Robert Louis et adopté par la commune le 25 janvier 2007. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Étymologie de gayoir p. 11 (le lieu où on allait égayer, c'est-à-dire laver les chevaux et autre bétail).
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