Mézine
La mézine ou race du Mézenc est une ancienne race bovine française disparue.
Mézine
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Région d’origine | |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes (France) |
Caractéristiques | |
Taille | Moyenne |
Robe | froment |
Autre | |
Diffusion | Disparue |
Utilisation | Traction et bouchère |
Origine
Elle tire son nom du mont Mézenc, à cheval entre la Haute-Loire et l'Ardèche. Elle appartient au groupe de races des blondes du sud-est de la France, dont seule la Villard-de-Lans existe toujours. Elle en constitue la branche la plus occidentale.
Philippe J. Dubois considère cette race comme peu travaillée au sortir de la première Guerre mondiale : absence de schémas de sélection, mauvaise alimentation des animaux contribuant à leur aspect chétif et absence d'hygiène des étables. Ces défauts influencent l'usage de taureaux de races plus productives, essentiellement aubrac, montbéliarde et tarine. Après 1945, la politique d'Edmond Quittet, ingénieur général agricole, décide de regrouper les races bovines pour simplifier le paysage agricole[a 1]. Les races locales ne sont plus subventionnées et les taureaux interdits de monte. Les effectifs de 100 000 animaux en 1911, passent à 17 000 en 1944 et 2 500 en 1958, date du dernier recensement. Les derniers animaux purs disparaissent vers 1975[a 2].
Morphologie
C'est une race de taille modeste et porte une robe froment clair, mais il existait des individus plus foncés. Les muqueuses étaient rosées et les cornes spiralées vers l'arrière. Sa conformation reflète celle des animaux peu sélectionnés : dos ensellé, arrière train plus faible que l'avant, attache de la queue proéminente[a 3].
Aptitudes
Les vaches étaient faibles productrices de lait, mais on en tirait un beurre de bonne qualité. Les bœufs étaient utilisés pour leur force de travail et ensuite engraissés. La vente des bœufs de travail concernait essentiellement la rive droite de la vallée du Rhône[a 4].
La renommée de sa viande a conduit à la reconnaissance de son terroir d'élevage ; une AOP protège la viande de Fin gras du Mézenc, même si les animaux qui la fournissent ne sont plus de race mézine.
Sources
Références
Bibliographie
- Philippe J. Dubois, Toutes les vaches de France : d'hier, d'aujourd'hui et de demain, Paris, Delachaux et Niestlé, , 423 p. (ISBN 978-2-603-02456-0), pages 295 à 297
- p. 19
- p. 296
- p. 296
- p. 296
- Philippe J. Dubois, A nos vaches : Inventaire des races bovines disparues et menacées de France, Paris, Delachaux et Niestlé, , 448 p. (ISBN 978-2-603-01707-4, lire en ligne), p. 288 à 293
Articles connexes
- Liste des races bovines de France. Histoire de l'élevage bovin français
- Bos taurus. Élevage bovin
- Races bovines françaises disparues
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