Mónica Oltra

Mónica Oltra Jarque, née le à Neuss, est une avocate et femme politique de la Communauté valencienne, en Espagne, co-porte-parole de la coalition Compromís.

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Mónica Oltra

Mònica Oltra en 2015.
Fonctions
Vice-présidente du conseil de la Généralité valencienne
Conseillère à l'Égalité et aux Politiques inclusives
Secrétaire et porte-parole du conseil

(6 ans, 11 mois et 30 jours)
Président Ximo Puig
Gouvernement Puig I et II
Prédécesseur José Císcar (vice-président)
Asunción Sánchez Zaplana (Égalité & Politiques inclusives)
María José Català (porte-parole)
Successeur Aitana Mas
Co-porte-parole de la Coalition Compromís
En fonction depuis le
(10 ans, 1 mois et 17 jours)
Avec Enric Morera
Députée au Parlement valencien
En fonction depuis le
(15 ans, 2 mois et 21 jours)
Élection 23 mai 2007
Réélection 22 mai 2011
24 mai 2015
28 avril 2019
Circonscription Valence
Législature VIIe, VIIIe, IXe et Xe
Groupe politique Compromís
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Neuss (RFA)
Nationalité Espagnole
Parti politique EUPV (1986-2007)
IdPV-Coalition Compromís (depuis 2007)
Diplômée de Université de Valence
Profession Avocate

Biographie

Début de carrière politique

Membre de la Gauche unie du Pays valencien depuis sa fondation en 1986, Mònica Oltra y occupe divers postes à responsabilité. Elle est élue députée au Parlement valencien lors des élections de 2007 dans les rangs de la coalition Engagement pour le Pays valencien. Cependant, des dissensions internes au sein de celle-ci et d'EUPV entre les secteurs valencianistes, représentés par Oltra et Mireia Mollà, et ceux menés par la tête de liste Glòria Marcos, plus proches du Parti communiste, entraînent l'expulsion des premières du groupe, qui fondent alors un nouveau parti, Initiative du peuple valencien, dont Oltra est la porte-parole jusqu'en 2014.

Aux élections régionales de 2011, elle est reconduite dans son siège de députée, cette fois au sein de Compromís.

Impact médiatique

À partir de , et en relation avec les événements de l'affaire Gürtel dans laquelle est impliqué Francisco Camps, président de la Généralité valencienne, les interventions d'Oltra au Parlement valencien connaissent un important écho populaire et médiatique. Le , elle est expulsée de l'assemblée en raison d'un tee-shirt qu'elle arbore représentant une photo de Camps portant l'inscription en anglais « Wanted. Only alive. » (« Recherché. Seulement vivant »), parodiant les affiches d'avis de recherche américains, par lequel elle entend dénoncer l'absence de celui-ci à la session de contrôle parlementaire devant se tenir le même jour et au cours de laquelle des questions en rapport avec l'affaire devaient lui être posées[1],[2].

Dans le cadre de l'enquête Sigma Dos publiée en par le journal El Mundo, Oltra obtient une note de 4,54, ce qui en fait la deuxième personnalité politique la plus populaire de la Communauté valencienne après le président Camps (qui obtient 4,80)[3]. En 2009 toujours, elle figure dans le classement des 100 protagonistes de l'année proposé par le journal El País[4]

En 2012 et 2013, Mònica Oltra apparaît comme la personnalité politique la plus populaire de la Communauté valencienne dans l'enquête publiée annuellement par El País[5],[6].

Élections de 2015

Lors des élections du Parlement valencien du , la Coalition Compromís se place en troisième position et obtient 19 sièges. Le parti s'engage auprès du PSPV-PSOE et de Podemos afin de constituer un gouvernement dirigé par le socialiste Ximo Puig. Celui-ci est investi président du Conseil de la Généralité valencienne le suivant et Mònica Oltra devient vice-présidente.

Démission

Mónica Oltra est mise en examen le par le tribunal supérieur de justice de la Communauté valencienne, qui la suspecte d'avoir tenté d'étouffer une affaire d'abus sexuel sur mineure dans laquelle son ex-mari, éducateur social, a été condamné pour avoir abusé d'une jeune fille placée dans un centre d'accueil relevant de l'autorité du département des Politiques inclusives. Elle annonce sa démission du gouvernement et du Parlement valenciens cinq jours plus tard, après avoir initialement écarté cette possibilité[7].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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