Ministère de l'Éducation (Québec)
Le ministère de l'Éducation est un ministère québécois faisant partie du gouvernement du Québec. Il est responsable d'assurer les activités éducatives et d'enseignement supérieur sur le territoire québécois, ainsi que de soutenir la pratique d'activités physiques, de sports et de loisirs[1].
Pour les autres articles nationaux ou selon les autres juridictions, voir Ministère de l'Éducation.
Ministère de l'Éducation | |
Siège du ministère (Édifice Marie-Guyart) | |
Création | |
---|---|
Juridiction | Gouvernement du Québec |
Siège | 1035, rue De La Chevrotière Québec (Québec) G1R 5A5 |
Coordonnées | 46° 48′ 28″ N, 71° 13′ 05″ O |
Budget annuel | 15 975,5 M$ (2012-2013) |
Ministre responsable | Jean-François Roberge (Ministre de l'Éducation) Isabelle Charest (Ministre déléguée à l’Éducation) |
Activité(s) | Élabore et propose des politiques relatives à l'éducation et à l'enseignement |
Agences filles | Aide financière aux études Comité-conseil sur les programmes d'études Commission de l'éducation en langue anglaise Conseil supérieur de l'éducation |
Site web | www.quebec.ca/gouv/ministere/education/ |
Géolocalisation du siège | |
Originellement créé en 1964 en tant que ministère de l'Éducation, celui-ci a, au fil du temps, intégré ou non les responsabilités relatives à l'enseignement supérieur. En 2015, il est reconstitué en vertu du décret numéro 142-2015 sous le nom de ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR), et ce, par la fusion du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science (MESRS)[2]. Entre 2016 et 2020, il prend le nom de ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, en vertu du décret numéro 28-2016[3]. En juin 2020, le ministère de l'Enseignement supérieur retrouve son autonomie et le ministère prend le nom de ministère de l'Éducation, en vertu du décret numéro 653-2020[4].
Histoire
Le manque d’accessibilité à l’éducation chez les francophones
Au XIXe siècle, le système d’éducation du Bas-Canada fait face à de nombreux obstacles. En effet, aux yeux du gouvernement de l’époque, l’éducation est bien secondaire. Pour les autorités, l’éducation vise d’abord à former de bons catholiques[5], à lutter contre les problèmes de criminalité, de pauvreté et le vagabondage[6]. Graduellement, à la suite des soulèvements armés qui sévissent sur son territoire, le gouvernement du Bas-Canada revoit son opinion de l’éducation. Ceux-ci ont donc envisagés de miser sur l’éducation afin de former une nouvelle génération de citoyens plus instruite et tolérante[6]. Or, le gouvernement constate rapidement l’état pitoyable de son réseau d’éducation. À cet égard, le peu d’écoles francophones que l’on retrouve sur le territoire est sous la responsabilité de divers organismes religieux, de sorte que le contenu éducatif est très inégal parmi les différentes écoles du territoire[7]. De plus, les maîtres d’école de l’époque s’avèrent souvent incompétents[8]. Enfin, ce ne sont pas toutes les familles qui sont enclines à envoyer leurs enfants à l’école avec assiduité. La société du Bas-Canada au XIXe siècle est très catholique et rurale. La ruralité est au cœur même du mode de vie des habitants du Bas-Canada. Par conséquent, certaines familles canadiennes-françaises préfèrent envoyer leurs enfants à l’école seulement lorsqu’ils n’auront pas besoin de main-d’œuvre pour exercer les tâches familiales[6].
L'adoption de la loi sur l'Instruction publique
Après lerapport Durham, le gouvernement royal de 1838 charge le politicien a tendance réformiste Arthur Buller de mener une enquête sur l’éducation dans le Bas-Canada[8]. Celui-ci ira de plusieurs suggestions, afin de tenter de remodeler le système d’éducation du Bas-Canada. Pour commencer, Buller proposera la création d’écoles communes, c’est-à-dire la fusion des systèmes d’éducation francophones et anglophones. Cette mesure vise à placer l’école au-dessus de la politique, de la langue et de la religion[8]. Le politicien recommande également de lier les écoles à leurs institutions municipales[8]. Pour financer son nouveau système scolaire, celui-ci proposera un financement hybride, c’est-à-dire la séparation de la facture entre le gouvernement et les municipalités[8]. Buller ira même jusqu’à proposer la vente des biens du clergé catholique pour financer les dépenses liées à l’éducation[8]. Pour le clergé catholique, la vente de leurs biens ainsi que la confessionnalité des écoles, s’avère être un point sensible[8]. De son côté, la population redoute les visées assimilatrices de cette réforme en plus d’être hostile à l’apparition d’une nouvelle forme de taxe[8]. Après de nombreux débats entre les autorités, cette loi controversée finira par être adoptée, mais pas sans de nombreuses modifications[8]. Or, malgré les nombreuses controverses, la Loi sur les écoles communes fut adoptée le 18 septembre 1841[8]. L’adoption de cette loi marque une tentative de l’État à s’impliquer directement dans le domaine de l’éducation. La population va continuer d’exprimer ses réticences à l’égard de cette loi, notamment en faisant élire des commissaires scolaires parfois incompétents, mais qui promettent de ne pas les taxer davantage[8].
Malgré la controverse et les protestations, le Surintendant de l’Éducation Jean Baptiste Meilleur finira par trouver la Loi sur les écoles communes insuffisante[8]. Il décide donc de répondre aux vœux du clergé et de la rehausser en 1846. Dans sa nouvelle mouture, la loi vient entre autres augmenter les cotisations à prélever pour soutenir les écoles et créer un bureau d’examinateur, selon les croyances religieuses des instituteurs (catholiques et protestants)[8]. De plus, la nouvelle loi prévoit la création des commissions scolaires confessionnelles et stipule que le curé ou l’intendant peuvent s’immiscer dans le processus de sélection des maîtres[8]. Déjà réfractaire à sa version précédente, la modification de cette loi crée de véritables soulèvements que l’on appellera «la guerre des Éteignoirs »[9]. Afin de remédier à la révolte populaire qui sévit sur son territoire, le gouvernement de l’époque adoptera en 1851 la Loi des inspecteurs d’écoles[8]. Celle-ci vise à doter l’intendant à l’éducation d’un assistant temporaire, qui devra se déplacer dans toutes les écoles de la province pour rencontrer les maîtres d’école et inspecter les comptes des commissaires d’école[8]. Une fois les inspections terminées, le gouvernement forme un comité spécial afin de faire un bilan sur l’éducation au Bas-Canada[8]. Les conclusions du comité sont claires : la compétence des maîtres doit être rehaussée ainsi que la formation livrée aux étudiants[10]. Pourtant, l’Intendant à l’éducation Jean-Baptiste Meilleur, s’obstine à boycotter ces conclusions et il est forcé de démissionner[8]. Pierre-Joseph-Olivier Chauveau se voit donc nommé Intendant à l’éducation[8].
À l’inverse de son prédécesseur, Chauveau va s’empresser de donner suite aux recommandations du Comité Sicotte. Ainsi, en 1856, une série de lois concernant les conditions de travail des maîtres ainsi que le financement des écoles, seront adoptées[8]. Sous le règne de Chauveau, on assiste à la création des premières écoles laïques francophones, au grand désarroi de plusieurs clercs. Chauveau va également entreprendre la création d’un Conseil de l’Instruction publique en 1859[8]. Celui-ci aura comme mandat d’élaborer tous les aspects du fonctionnement des écoles « normales » et communes, en plus de créer un registre des diplômés pour les maîtres d’école[8]. La rigueur et le bon travail de Chauveau en tant qu’Inspecteur à l’éducation seront remarqués par divers politiciens qui lui offriront le poste de premier ministre lors de la fondation de la nouvelle province de Québec, en 1867[8].
La Confédération, l’Éducation aux provinces et la création du ministère de l’instruction publique
À la fondation du Canada en 1867, l’article 93 de la Constitution octroie l’exclusivité de l’Éducation aux provinces. Chauveau va fonder et prendre la responsabilité du nouveau ministère de l’Instruction publique. Pour lui, l’éducation ne doit pas être administrée par les clercs, mais bien par la province. Les clercs ne se montrent pas particulièrement enthousiastes à l’égard des nouvelles mesures «anticléricales» de Chauveau. Ce nouveau ministère a pour fonction d’administrer le budget destiné à l’éducation, mais également d’encourager les arts, promouvoir la littérature, la science, les bibliothèques, l’éducation aux adultes, s’occuper de la diplomation, en plus de devoir approuver les règlements soumis par le Conseil de l’Instruction publique. Cependant, malgré plusieurs réformes, de nombreux problèmes persistent dans le domaine de l’éducation. Parmi eux, on y retrouve encore une fois l’incompétence des maîtres et la dévalorisation de la profession de maître d’école. Malgré plusieurs mesures mises en place pour rehausser la qualité des maîtres, plusieurs municipalités décident d’économiser, en engageant de jeunes femmes non qualifiées pour s’occuper de l’école de la paroisse.
La victoire du clergé
Le conservateur Charles-Eugène Boucher de Boucherville est porté au pouvoir de la province de Québec en 1875[11]. Très rapidement, celui-ci entreprend des réformes dans le domaine de l’éducation. Pour lui, l’éducation ne doit pas être administrée par la province, mais bien être prise en charge par l’Église. Après avoir consulté les évêques de la province de Québec, Boucher de Boucherville va décider de supprimer le ministère de l’Instruction publique et de rétablir le poste du Surintendant à l’éducation[8]. Il va également inviter les clercs de plusieurs diocèses à siéger sur le Conseil de l’Instruction publique[8]. Enfin, le nouveau premier ministre va rompre le principe des écoles communes en accordant une grande indépendance aux directions d’écoles protestantes[8]. Sous Boucher de Boucherville, l’éducation laïque perd tous ces acquis. En 1875, le clergé a retrouvé son emprise sur l’éducation des Québécois et cela marque la fin de l’évolution des structures scolaire au Québec, jusqu’aux réformes de 1960.
1940
À partir des années 1940, un vent de renouveau semble vouloir souffler sur l’éducation au Québec. En effet, la classe politique québécoise semble désirer une meilleure éducation pour sa population. Dans la société de l’époque, les études postsecondaires étaient seulement accessibles aux gens dotés de grande fortune ou voulant devenir prêtres. De plus, le système d’éducation québécois était morcelé et mal administré parmi les nombreuses entités dirigeantes[12]. En ce sens, le gouvernement d’Adélard Godbout, qui était premier ministre du Québec en 1936 et de 1939 à 1944[13], adopte une loi sur la fréquentation scolaire obligatoire, en 1943[8]. Cette mesure vise à augmenter le niveau d’éducation de la population de la province de Québec. À cette époque, une majorité d’élèves quittait rapidement l’école pour aller travailler sur les terres familiales ou dans des usines. Alors cette loi est une première mesure pour encourager les jeunes à rester plus longtemps à l’école. De plus, elle s’est faite main dans la main de l’État avec les instances religieuses, puisque le Cardinal Villeneuve participe à la mise en place et l’adoption de cette loi. Malheureusement, cette mesure du gouvernement d’Adélard Godbout ne sera pas concluante et n’aura pas les effets escomptés. Ainsi, nous constatons que moins de la moitié des élèves terminaient leur 7e année et moins de 2 % parvenaient à atteindre la 12e année[12]. Donc, un grand nombre d’enfants en âge de fréquenter l’école ne la fréquentaient pas ou décrochaient durant leur parcours, malgré la mesure mise en place par le gouvernement libéral d’Adélard Godbout. Une grande partie de la population ne reçoit pas l’éducation nécessaire pour obtenir des postes importants dans les entreprises.
Révolution tranquille
Dans les années 1960, de nouvelles mesures sont adoptées pour bonifier le système d’éducation au Québec. Marquée par la Révolution tranquille porteuse de nombreuses réformes sociales, la décennie 1960 souffle un vent de changement dans le système d’éducation du Québec. Dès le premier mandat de Jean Lesage, premier ministre du Québec de 1960 à 1966[14], la gratuité scolaire est déjà un sujet de discussion dans le parti libéral. Cette gratuité sera possible grâce à une taxe de 2 % qui était remise aux municipalités et aux commissions scolaires[8]. Elle est mise en place en 1964, sauf pour le niveau universitaire.
En 1961, la commission Parent va marquée un changement au niveau de la gestion de l’éducation. Cette commission, dirigée par monseigneur Parent, présente de nombreuses recommandations visant à améliorer l’accès à l’éducation pour les Québécois francophone [15]. La première recommandation faite par cette commission est d’implanter un ministère de l’Éducation. Ce ministère de l’Éducation, qui aura Paul Gérin-Lajoie comme premier ministre[16], viendra remplacer l’Instruction publique et le ministère de la Jeunesse, en place depuis le XIXe siècle. Cette volonté de créer ce ministère est née de la nécessité perçue de favoriser une séparation entre le politique et les instances religieuses. Les membres du clergé catholique et certaines églises protestantes n’ont pas été en accord avec ce processus, ce qui a obligé le gouvernement de Jean Lesage à retarder la mise en place ce ministère, pour en arriver un terrain d’entente pour satisfaire toutes les parties en cause[8]. En effet, l’éducation était prise en charge par les différents membres des communautés religieuses. Alors, celles-ci, entre autres monseigneur Roy, ne voulaient pas concéder cette partie importante de la société, en plus de perdre une grande influence auprès de la population. Afin d’amener la sympathie, en plus d’expliquer l’importance d’une éducation rigoureuse au public et de démontrer le caractère essentiel de ce ministère, monsieur Gérin-Lajoie parcourra les différentes régions du Québec pour présenter les bienfaits de ce ministère de l’Éducation[8].
Le ministère de l’Éducation, finalement, sera créé en 1964 et de nombreuses lois qui seront votées, appliquées et qui seront importantes pour la future éducation des enfants et des adolescents du Québec. Ainsi le « Bill 81 » vient imposer à toutes les commissions scolaires de la province d’offrir obligatoirement les études secondaires, jusqu’à la onzième année[8]. Nous constatons alors un retour à l’obligation d’aller à l’école avec une surveillance accrue, due à une loi produite par un ministère[8]. Aussi il y a le « Bill 82 » qui rend l’école obligatoire pour toutes personnes âgées de 15 ans et moins, en plus de garantir la gratuité scolaire, autant pour les manuels utilisés dans les classes que pour la fréquentation des écoles publiques[8]. Finalement, le « Bill 82 » annonce qu’une partie des financements de l’école privée serait faite à l’aide des fonds publics[8].
De plus, à cette époque, le ministère de l’Éducation s’occupe également de créer et d’administrer les instances d’éducation supérieure, c'est-à-dire, les autres secteurs que ceux du primaire et du secondaire. En effet, toujours dans le but de faire une séparation nette entre les institutions religieuses et l’éducation, nous constatons le retrait des collèges classiques pour les réorienter vers les collèges d'enseignement général et professionnel (CÉGEP). Cette passation des collèges classiques vers les CÉGEPS s'appelle l’opération 55. Grâce à cette opération, on assiste à la création des universités par l’État[17]. Ainsi, les différentes universités du Québec voient le jour grâce au travail du nouveau ministère de l’Éducation. Dès lors, l’État québécois possédait maintenant une éducation supérieure laïque, exempte de toutes influences religieuses, qui se déroulait sur son territoire. Cela a fait en sorte d'alléger la tâche et les responsabilités du ministère de l’Éducation. René Lévesque, premier ministre de 1976 à 1985[18], déplacera la responsabilité de la gestion des CÉGEPS, des universités et de l’aide financière vers le ministère de l’Éducation supérieure[17]. De ce fait, le ministère de l’Éducation conserve la responsabilité des niveaux d’éducation primaire et secondaire.
Années 1980 à aujourd'hui
En , les responsabilités liées à l'enseignement post-secondaire sont retirées au ministère de l'Éducation et confiées au nouveau ministère de l'Enseignement supérieur qui subsiste jusqu'en .
Le , en vertu du décret numéro 120-2005, le ministre et le ministère de l'Éducation prennent les noms de ministre et ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)[19] en récupérant les fonctions liées aux Loisirs et aux Sports auparavant dévolues au ministère des Affaires municipales.
En , en vertu du décret numéro 878-2012, le ministère est à nouveau scindé afin de créer le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, et ce, jusqu'en février 2015[20].
Lors des scissions du ministère, le ministre du nouveau ministère créé était souvent le même que celui de l'Éducation.
Des rumeurs de remaniement ministériel circulent en et la possibilité de scinder à nouveau les deux pans du ministère (Éducation et Enseignement supérieur) est envisagée par le premier ministre, d'autant que la Loi sur le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie n'a toujours pas été abrogée[21]. Cette option est confirmée lors du remaniement du lorsque le ministre Jean-François Roberge devient ministre de l'Éducation et la jusqu'alors ministre de la Santé et des Services sociaux Danielle McCann devient ministre de l'Enseignement supérieur[4],[22].
Liste des ministres[23]
Ministres délégués et responsables
Ministre | Parti | Attributions | Début | Fin | Cabinet | |
---|---|---|---|---|---|---|
Pas de titulaire | Marois | |||||
Couillard | ||||||
Ministre responsable du Loisir et du Sport | ||||||
François Blais[25] | Libéral | [attrib. 1] | ||||
Ministre délégué au Loisir et au Sport | ||||||
Luc Fortin[25] | Libéral | [attrib. 1] | ||||
Pas de titulaire | ||||||
Isabelle Charest[note 4],[26] | Coalition avenir | [attrib. 2] | En fonction | Legault |
Réseau scolaire
Le réseau scolaire public, relevant du ministère de l'Éducation, est décentralisé dans 60 centres de services scolaires francophones et un centre de services scolaire à statut particulier (bilingue). Chaque centre offre des services à 5 districts dans le territoire de les suivantes anciens commissions scolaires approximativement.
Neuf commissions scolaires anglophones (Association des commissions scolaires anglophones du Québec) et deux commissions scolaires à statut particulier (Commission scolaire Kativik[27] et Commission scolaire crie[28]) sont autogérés pour les anglophones et les autochtones respectivement.
Structures autochtones
Par ailleurs, le Conseil en éducation des Premières Nations constitue une organisation qui sert à défendre et promouvoir les intérêts des nations autochtones québécoises en matière d'éducation[29].
Notes et références
Notes
- Également ministre des Finances.
- Également ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science.
- Également ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science.
- Également ministre responsable de la Condition féminine depuis le .
- Attributions ministérielles
- Le décret liste notamment les loisirs et les sports (dont la sécurité dans les sports)
- Le décret liste notamment : Éducation préscolaire · Enseignement primaire et secondaire · Loisir et sport
Références
- « Mission et mandats », sur www.quebec.ca (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Décret 142-2015, 27 février 2015 », sur Publications du Québec, (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Décret 28-2016, 28 janvier 2016 », sur Publications du Québec, (consulté le )
- Gouvernement du Québec, Décret 653-2020, Québec, Gazette officielle du Québec (lire en ligne)
- Richard Leclerc, Histoire de l'éducation au Québec : des origines à nos jours, [R. Leclerc], [©1989] (ISBN 2-9801397-1-8 et 978-2-9801397-1-0, OCLC 24287165, lire en ligne), p. 121
- « Histoire de l'éducation au Canada | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
- Andrée Dufour, « La révolution de l’éducation au Québec », (consulté le )
- Guy Valiquette, « Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 », Histoire Québec, vol. 19, no 3, , p. 21–27 (ISSN 1201-4710 et 1923-2101, lire en ligne, consulté le )
- Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières, Les grands débats parlementaires, 1792-1992, Québec, Presses de l'Université Laval, , p. 313
- Andrée Dufour, Histoire de l'éducation au Québec, Boréal, (ISBN 2-89052-841-3 et 978-2-89052-841-3, OCLC 37198627, lire en ligne), p. 42-43
- « Charles-Eugène Boucher de Boucherville - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- Andrée Dufour, « La révolution de l'éducation au Québec », (consulté le )
- « Joseph-Adélard Godbout - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- « Jean Lesage - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- « La Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (Commission Parent) | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
- « Paul Gérin-Lajoie - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- « Advitam - Bibliothèque et Archives nationales du Québec », sur advitam.banq.qc.ca (consulté le )
- « René Lévesque - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Décret 120-2005, 18 février 2005 », sur Publications du Québec, (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Décret 878-2012, 20 septembre 2012 », sur Publications du Québec, (consulté le )
- Martine Biron, « Vers un remaniement à Québec », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Gouvernement du Québec, « Le premier ministre François Legault procède à des ajustements aux responsabilités de certains ministres - Portail Québec », sur www.fil-information.gouv.qc.ca (consulté le )
- Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, « Les ministères québécois depuis 1867 »
- Décret 1499-98 du .
- Canada, Québec. « Décret 43-2016 » [lire en ligne]
- Canada, Québec. « Décret 1295-2018 » [lire en ligne]
- « Accueil », sur Kativik Ilisarniliriniq (consulté le )
- « Eeyou Education - Home », sur eeyoueducation.ca (consulté le )
- « CEPN | Conseil en Éducation des Premières Nations » (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Pierre Graveline, Une histoire de l'éducation au Québec, Montréal, Édition BQ, , 168 p. (ISBN 978-2-89406-286-9)
- Andrée Dufour, Brève histoire de l’éducation, Montréal, Boréal, , 124 p.
- Richard Leclerc, Histoire de l'éducation au Québec des origines à nos jours, Sillery, Richard Leclerc, , 145 p. (ISBN 2980139718, lire en ligne)
- Guy Valiquette, « les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 », Histoire Québec, , p. 21-27 (lire en ligne)
- Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières, Les grands débats parlementaires, 179201992, Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, , 487 p.
Articles connexes
Liens externes
- Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec. L'histoire de l'éducation au Québec : Les grands textes politiques et législatifs
- Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec. Les ministères québécois depuis 1867 : Éducation
- Portail du Québec
- Portail de l’éducation