Jean Lesage
Jean Lesage, né le à Montréal et mort le à Québec, est un avocat et un homme politique canadien. Il est le 19e premier ministre du Québec, fonction qu'il occupe du au . Il est souvent vu comme le père de la Révolution tranquille. Jean Lesage était associé au Parti libéral du Québec[1].
Pour les articles homonymes, voir Jean Lesage (homonymie).
Jean Lesage | |
Fonctions | |
---|---|
Premier ministre du Québec | |
– (5 ans, 11 mois et 11 jours) |
|
Lieutenant-gouverneur | Onésime Gagnon Paul Comtois Hugues Lapointe |
Législature | 26e, 27e |
Prédécesseur | Antonio Barrette |
Successeur | Daniel Johnson |
Député de Montmagny—L'Islet | |
– (10 ans, 5 mois et 20 jours) |
|
Prédécesseur | Louis Fortin |
Successeur | Leo Kemner Laflamme |
Adjoint parlementaire du secrétaire d'État aux Affaires extérieures du Canada | |
– (1 an, 11 mois et 7 jours) |
|
Gouvernement | St-Laurent |
Adjoint parlementaire du ministre des Finances du Canada | |
– (5 mois et 12 jours) |
|
Gouvernement | St-Laurent |
Ministre des Ressources et du Développement économique du Canada | |
– (2 mois et 28 jours) |
|
Gouvernement | St-Laurent |
Prédécesseur | Robert Henry Winters |
Ministre du Nord canadien et des Ressources nationales du Canada | |
– (3 ans, 6 mois et 5 jours) |
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Gouvernement | St-Laurent |
Successeur | Douglas Scott Harkness |
Chef du Parti libéral du Québec | |
– (11 ans, 7 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Georges-Émile Lapalme |
Successeur | Robert Bourassa |
Député de la circonscription provinciale de Québec-Ouest | |
– (5 ans, 11 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Paul Galipeault |
Successeur | circonscription abolie |
Ministre des Finances du Québec | |
– (5 ans, 11 mois et 11 jours) |
|
Prédécesseur | John Samuel Bourque |
Successeur | Paul Dozois |
Ministre des Affaires fédérales-provinciales du Québec | |
– (5 ans, 2 mois et 19 jours) |
|
Successeur | Daniel Johnson (père) |
Ministre du Revenu du Québec | |
– (2 mois et 9 jours) |
|
Prédécesseur | Paul Earl |
Successeur | Eric Kierans |
Député de la circonscription provinciale de Louis-Hébert | |
– (3 ans, 7 mois et 1 jour) |
|
Prédécesseur | nouvelle circonscription |
Successeur | Claude Castonguay |
Chef de l'opposition officielle du Québec | |
– (3 ans, 7 mois et 1 jour) |
|
Prédécesseur | Daniel Johnson (père) |
Successeur | Robert Bourassa |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Canada |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Sillery (Québec),Canada |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Profession | Avocat |
|
|
Premiers ministres du Québec | |
Jeunesse
Fils de Xavéri Lesage, enseignant et fonctionnaire à Montréal, et de Cécile Côté, Jean Lesage fait ses études au jardin de l'enfance Saint-Enfant-Jésus de Montréal, au pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague à Québec, au Séminaire de Québec et à l'Université Laval. Diplômé en droit, Jean Lesage est admis au barreau du Québec le . Il est le neveu du sénateur Joseph Arthur Lesage[2].
Il fait partie de l'armée de réserve canadienne de 1933 à 1945[3] et il exerce sa profession d'avocat à Québec avec Me Paul Lesage en 1934[3], puis avec Charles Gavan Power, Valmore Bienvenue, Paul Lesage et Jean Turgeon. Il épouse Corinne Lagarde[4] (1913-2018), cantatrice, fille d'Alexandre Lagarde, gérant de commerce, et de Valéria Matte. Le deuxième père de Corinne Lagarde est Jules Desrochers père d'un certain Paul Desrochers. Il fut Procureur de la Couronne[5] et procureur de la Commission des prix et du commerce en temps de guerre, de 1939 à 1944[3]. La couple a quatre enfants : Jules, René, Marie et Raymond[6],[7]. René Lesage, né le , est professeur de linguistique à l'Université Laval.
Carrière politique
Jean Lesage est élu député de la circonscription fédérale de Montmagny-L'Islet[8] pour le compte du Parti libéral du Canada[9] pour la première fois lors de l'élection générale de 1945. Réélu en 1949, il est par la suite nommé adjoint parlementaire du secrétaire d'État aux Affaires extérieures, poste qu'il occupa du au , pour ensuite devenir adjoint parlementaire du ministre des Finances du 1er janvier au . Réélu à nouveau en 1953, il devient ministre des Ressources et du Développement économique dans le cabinet Saint-Laurent du 17 septembre au , puis ministre du Nord canadien et des Ressources nationales du au . Il survit à la vague progressiste-conservatrice de John Diefenbaker, ayant été réélu en 1957 et 1958, mais il démissionne de ce poste le à la suite de son élection à la direction du Parti libéral du Québec le 31 mai de la même année[10],[3].
Le fonds d'archives de Jean Lesage est conservé au centre d'archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[11].
Premier ministre du Québec
Élu député à l'Assemblée nationale du Québec, Jean Lesage remporta le scrutin de 1960, faisant campagne avec le slogan C’est le temps que ça change, et il mit ainsi fin au long règne de l'Union nationale, qui avait gouverné le Québec depuis 1944, sous la direction de Maurice Duplessis. Lesage devint premier ministre, président du Conseil exécutif et ministre des Finances du au et également ministre des Affaires fédérales-provinciales du au et ministre du Revenu du au [3].
D'après Pierre Virion, il participa à la rencontre Bilderberg de 1965[12].
Nationalisation de l'hydroélectricité
Le programme de son gouvernement est allé bien au-delà de simples réformes économiques. Ancré dans une tradition conservatrice, la province de Québec disposait d'une autonomie relative tant sur le plan politique qu'économique. Lesage voulait transformer les institutions et les mentalités, et la nationalisation des toutes puissantes compagnies hydroélectriques de la province devait être un « détonateur »[13],[14].
Il convoqua prématurément des élections générales le 19 septembre 1962 sur le thème de la nationalisation de l'électricité. Un débat politique télévisé, le premier de l'histoire du Canada, eut lieu le au soir et opposa le chef du gouvernement et président du Parti libéral Jean Lesage, au chef de l'opposition et chef de l'Union nationale, Daniel Johnson. Lesage réussit ce tour de force et remporta un scrutin aux enjeux vitaux pour la province :
« Il faut rendre au peuple du Québec ce qui appartient au peuple du Québec ; son plus riche patrimoine, celui de l'électricité. Et ça presse, demain il sera trop tard. C'est maintenant ou jamais que nous serons maître chez nous. »
Révolution tranquille
Profitant d'une forte croissance économique, le gouvernement Lesage remodela profondément l'état dans la province de Québec. L'époque souvent nommé la Révolution tranquille, Jean Lesage causa des changements rapides en lançant des projets majeurs d'investissements publics, comme la nationalisation des richesses naturelles, avec la création des sociétés d'état : Sidérurgie du Québec en 1964 et Société québécoise d'exploration minière en 1965. Préoccupé en plus par l'autonomie et la compétence de l'état, Lesage initia une vaste réforme de l'enseignement public, conduite par son gouvernement, dont l'apogée fut la création du Ministère de l'éducation en 1964[1].
La période Lesage vit également la création en 1961 de l'assurance-hospitalisation et des Ministères des Affaires culturelles, du Revenu et des Affaires fédérales-provinciales. D'importantes institutions économiques et sociales sont aussi créées, comme la Caisse de dépôt et placement du Québec et la Régie des rentes, les deux en 1965. Enfin, la représentation du Québec à l'étranger fut développée, avec l'inauguration des bureaux du Québec à Paris en 1961 et à Londres en 1963[1].
Le gouvernement profita grandement des surplus accumulés par le gouvernement précédent (l'Union nationale). Il faut ainsi constater que le gouvernement de l'Union nationale de Duplessis avait géré convenablement l'état (à l'époque, il était l'un des seuls gouvernements du Canada à obtenir un bilan économique positif).
À la mort de Duplessis en 1959, la province n'avait pas de déficit budgétaire mais, au contraire, accumulait un surplus, ce qui aidera le Parti libéral du Québec lorsqu'il créera notamment les ministères de l'Éducation et des Ressources naturelles (Hydro-Québec).
Perte de pouvoir
Le scrutin de 1966 eut néanmoins raison du gouvernement de la « Révolution tranquille » ; bien que le Parti libéral ait obtenu le plus grand nombre de voix, c'était surtout dans les villes, la carte électorale leur étant défavorable. Cela permit à l'Union nationale de Daniel Johnson (père)[15] d'avoir la majorité des sièges[16].
À la fin de son mandat exécutif, Lesage devint député de la circonscription de Louis-Hébert en 1966 et chef de l'opposition jusqu'en 1970[3]. Ayant fait part de sa décision d'abandonner le poste de chef du Parti libéral du Québec[17] le , il demeura en fonction jusqu'au congrès de où il ne s'était pas représenté.
Reconversion professionnelle
Après , Lesage fit partie de la commission chargée par le gouvernement du Québec de la préparation de la législation. Colonel honoraire du 6e régiment d'artillerie de 1965 à 1970, il occupa dès lors le poste de directeur de plusieurs compagnies, notamment Lever Brothers Ltd., Montreal Trust Co., Mondev Corporation Ltd., Campbell Chibougamau Mines Ltd. et J.J. Baker Ltd. Membre du conseil d'administration de la Canadian Reynolds Metals Co. en 1971, il fut nommé président du conseil d'administration des Nordiques de Québec en .
Décès
Il meurt le à Sillery (Québec). Il est enterré au cimetière Notre-Dame-de-Belmont situé dans le secteur Sainte-Foy de l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, à Québec.
Distinctions
Jean Lesage a reçu les distinctions suivantes[3] :
Honorifiques
- Grand officier de l'Ordre de la Pléiade (14 février 1991), à titre posthume
- Compagnon de l'Ordre du Canada
- Chevalier de l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem
- Chevalier du Très vénérable ordre de Saint-Jean
- Chevalier de l'ordre souverain de Malte
- Conseil privé de la Reine pour le Canada (C.P.)
- Décoration des Forces canadiennes (C.D.)
- Grand Québécois du siècle de l'Académie des Grands Québécois (2000)
Universitaires
- Docteur honoris causa :
- de l'Université Bishop's ;
- de l'Université Concordia ;
- de l'Université Laval ;
- de l'Université McGill ;
- de l'Université de Moncton ;
- de l'Université de Montréal ;
- de l'Université Mount Allison ;
- de l'Université du Nouveau-Brunswick ;
- de l'Université d'Ottawa ;
- de l'Université de Sherbrooke ;
- de l'Université Western Ontario ;
- du Dartmouth College ;
- de l'École des sciences politiques d'Athènes.
- Lauréat de la médaille des anciens de l'Université Laval en 1961.
Hommages en toponymie
Environ 70 lieux rendent hommage à Jean Lesage en voici quelques-uns[19] :
- L'Autoroute 20 (autoroute Jean-Lesage) entre Mont-Joli et Bic, ainsi qu'entre Notre-Dame-des-Neiges et Montréal, a été nommée en son honneur[20].
- L'aéroport de Québec a été nommé en son honneur : Aéroport international Jean-Lesage.
- Une circonscription électorale du Québec s'appelle Jean-Lesage.
- Un monument a été érigé en son honneur en 2000. Il est situé sur la place de l'Assemblée-Nationale.
- La Centrale hydroélectrique Manic-2 (« le barrage Manic-2 ») est renommée à son nom le [21].
Résultats électoraux fédéraux
Résultats électoraux de Jean Lesage
À venir.
Résultats électoraux provinciaux
Résultats électoraux de Jean Lesage
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Lesage | Libéral | 11 635 | 55,9 % | 2 523 | |
Paul-É. Vaillancourt | Union nationale | 9 112 | 43,8 % | - | |
Georges Baker dit Vaccari | Union nationale indépendant | 79 | 0,4 % | - | |
Total | 20 826 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/q.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Lesage (sortant) | Libéral | 14 582 | 67,9 % | 7 692 | |
Paul-É. Vaillancourt | Union nationale | 6 890 | 32,1 % | - | |
Total | 21 472 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/q.html |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Jean Lesage | Libéral | 22 532 | 65,7 % | 14 156 | |
Maxime Langlois | Union nationale | 8 376 | 24,4 % | - | |
Henri Laberge | RIN | 2 991 | 8,7 % | - | |
Arthur Beauchemin | Ralliement national | 394 | 1,1 % | - | |
Total | 34 293 | 100 % | |||
Source : http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/l3.html |
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Lesage
Partis | Chef | Candidats | Sièges | Voix | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1956 | diss. | Élus | +/- | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Jean Lesage | 95 | 20 | - |
51 | +31 | 1 077 135 | 51,4 % | +6,53 % | |
Union nationale | Antonio Barrette | 95 | 72 | - |
43 | -29 | 977 318 | 46,6 % | -5,19 % | |
Union nationale indépendant | 22 | - |
- |
- |
- |
10 531 | 0,5 % | +0,28 % | ||
Libéral indépendant | 20 | - |
- |
- |
- |
8 208 | 0,4 % | 0,15 % | ||
Communiste | 2 | - |
- |
- |
- |
536 | 0 % | - | ||
Libéral républicain | 1 | - |
- |
- |
- |
188 | 0 % | - | ||
Social démocratique | 1 | - |
- |
- |
- |
166 | 0 % | -0,59 % | ||
Capital familial | 1 | - |
- |
- |
- |
144 | 0 % | +0,00 % | ||
Union nationale ouvrier | 1 | - |
- |
- |
- |
134 | 0 % | -0,02 % | ||
Ouvrier | 1 | - |
- |
- |
- |
50 | 0 % | -0,07 % | ||
Indépendant | 14 | 1 | - |
1 | - |
22 187 | 1,1 % | -0,74 % | ||
Total | 253 | 93 | 95 | 2 096 597 | 100 % | |||||
Le taux de participation lors de l'élection était de 81,7 % et 33 510 bulletins ont été rejetés. Il y avait 2 608 439 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. | ||||||||||
Source : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 962 p. (ISBN 2-551-12466-2) |
Partis | Chef | Candidats | Sièges | Voix | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1960 | diss. | Élus | +/- | Nb | % | +/- | ||||
Libéral | Jean Lesage | 95 | 51 | - |
63 | +12 | 1 205 253 | 56,4 % | +5,02 % | |
Union nationale | Daniel Johnson (père) | 95 | 43 | - |
31 | -12 | 900 817 | 42,2 % | -4,46 % | |
Libéral indépendant | 10 | - |
- |
- |
- |
11 209 | 0,5 % | 0,13 % | ||
Conservateur | 1 | - |
- |
- |
- |
4 255 | 0,2 % | - | ||
Action provinciale | 11 | - |
- |
- |
- |
1 445 | 0,1 % | - | ||
Union nationale indépendant | 2 | - |
- |
- |
- |
336 | 0 % | -0,03 % | ||
Communiste | 1 | - |
- |
- |
- |
71 | 0 % | -0,03 % | ||
Indépendant | 9 | 1 | - |
1 | - |
13 581 | 0,6 % | 0,42 % | ||
Total | 224 | 95 | 95 | 2 136 967 | 100 % | |||||
Le taux de participation lors de l'élection était de 79,6 % et 29 509 bulletins ont été rejetés. Il y avait 2 721 933 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. | ||||||||||
Source : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 962 p. (ISBN 978-2-551-12466-4) |
Partis | Chef | Candidats | Sièges | Voix | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1962 | diss. | Élus | +/- | Nb | % | +/- | ||||
Union nationale | Daniel Johnson | 108 | 31 | - |
56 | +25 | 948 928 | 40,8 % | -1,33 % | |
Libéral | Jean Lesage | 108 | 63 | - |
50 | -13 | 1 099 435 | 47,3 % | -9,11 % | |
RIN | Pierre Bourgault | 73 | - |
- |
- |
- |
129 045 | 5,6 % | - | |
Ralliement national | René Jutras et Laurent Legault | 90 | - |
- |
- |
- |
74 670 | 3,2 % | - | |
Conservateur | 4 | - |
- |
- |
- |
6 183 | 0,3 % | -0,07 % | ||
Socialiste[22] | Jean-Marie Bédard | 5 | - |
- |
- |
- |
1 090 | 0 % | - | |
Communiste | 4 | - |
- |
- |
- |
502 | 0 % | +0,02 % | ||
Droit vital | 1 | - |
- |
- |
- |
417 | 0 % | - | ||
Démocratisation économique | 1 | - |
- |
- |
- |
125 | 0 % | - | ||
Indépendant | 18 | 1 | - |
2 | +1 | 59 787 | 2,6 % | +2,15 % | ||
Sans désignation[23] | 6 | - |
- |
- |
- |
4 647 | 0,2 % | - | ||
Total | 418 | 95 | 108 | 2 324 829 | 100 % | |||||
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,6 % et 45 681 bulletins ont été rejetés. Il y avait 3 222 302 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection. | ||||||||||
Source : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989, Québec, Assemblée nationale du Québec, , 3e éd., 962 p. (ISBN 2-551-12466-2) |
Notes et références
- « Jean Lesage », sur le site du Parti libéral du Québec
- https://lop.parl.ca/sites/ParlInfo/default/fr_CA/Personnes/Profil?personId=16114
- « Jean Lesage », sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- « L’épouse de Jean Lesage est décédée à l’âge de 105 ans », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
- « Procureur de la Couronne » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
- « Avis de décès - Lagarde Lesage, Corinne », sur www.fcfq.coop (consulté le )
- « Généalogie de Jean LESAGE », sur Geneanet (consulté le )
- https://lop.parl.ca/About/Parliament/FederalRidingsHistory/hfer.asp?Include=Y&Language=F&rid=457&Search=Det
- « Parti libéral du Canada », sur liberal.ca (consulté le ).
- https://bdp.parl.ca/sites/ParlInfo/default/fr_CA/Personnes/Profil?personId=16301
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Jean Lesage (688) » (consulté le )
- Pierre Virion, Vers un gouvernement mondial, 1989.
- Jean Lesage sur L'Encyclopédie canadienne
- « Jean Lesage / Canadian statesman », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- « Daniel Johnson (père) » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
- http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pagesElections.jsp?annee=1966
- « Parti libéral du Québec » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
- « Monument Jean-Lesage », sur Commission de la capitale nationale du Québec (consulté le ).
- Gilles Laporte, Infographies Québec : le Québec et son histoire d'un simple coup d'oeil, Québec, Septentrion, , 69 p. (ISBN 9782897910150), p. 7
- Ministère des transports du Québec, Répertoire des autoroutes du Québec « Copie archivée » (version du 10 mai 2019 sur l'Internet Archive), consulté le .
- Presse canadienne, « Deux centrales porteront les noms de Jean Lesage et René Lévesque », La Presse, Montréal, (lire en ligne).
- Le Parti socialiste du Québec n'était pas officiellement reconnu lors de cette élection. Les cinq candidats se présentaient sans désignation.
- Certains candidats communiste, socialiste ou conservateur ont été regroupés avec leur parti d'affiliation.
Annexes
Article connexe
Liens externes
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