Parti communiste du Québec (PCQ-PCC)
Le Parti communiste du Québec (PCQ-PCC) est la branche autonome du Parti communiste du Canada (PCC) au Québec fondée en 1965 par le militant Samuel Walsh. Cette formation politique fut un parti politique provincial québécois reconnu par le DGEQ de 1965 à 2003. Le parti appuie le Parti communiste du Canada lors des élections fédérales canadiennes.
Parti communiste du Québec | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Adrien Welsh |
Fondation | 1921 (Section québécoise du PCC) 1941 (Parti ouvrier progressiste) 1965 Parti communiste du Québec 2005 Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada) |
Siège | 5359, av. du Parc Montréal, Québec, H2V 4G9 Canada |
Parti fédéral affilié | Parti communiste du Canada |
Publication | Clarté |
Positionnement | Extrême gauche |
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme |
Affiliation internationale | Internationale communiste (1921–1943) Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers |
Couleurs | Rouge |
Site web | particommunisteduquebec.ca |
L'histoire de la formation débute dans les années 1920 avec la création de la première section du Parti communiste du Canada à Montréal. À la suite de son interdiction par les gouvernements du Québec en 1937 et du Canada en 1941, il fut connu comme la section québécoise du Parti ouvrier progressiste de 1941 à 1959. Il fut officiellement reconnu comme un parti provincial par le Directeur général des élections du Québec du au [1]. Il agit actuellement à titre de section autonome du Parti communiste du Canada. Le parti a présenté 4 candidats lors de l'élection fédérale de 2015 et 3 candidats à l'élection fédérale de 2019.
Dénomination
Le Parti communiste du Québec (PCQ-PCC) est aussi appelé Parti communiste du Québec (section du Parti communiste du Canada). Dans le passé il fut aussi connu comme le Comité Québec ou District communiste no 2 du Parti communiste du Canada.
Histoire
Parti communiste du Canada au Québec
Le Parti communiste du Canada, fondé à Guelph en Ontario compte déjà des membres au Québec un an après sa fondation. Dès 1922, des habitués du Montreal Labour College joignent le Parti communiste[A name= 1]. Le premier noyau du parti au Québec, le district communiste No.2 du PCC, est mené par le jeune syndicaliste Sydney Sarkin et compte parmi ses rangs Bella Gauld, Annie Buller, Michael Buhay, Becky Buhay et Emery Simard[J 1]. Le Parti communiste du Canada présente son premier candidat au Québec lors de les élections fédérales canadiennes de 1926. Michael Buhay, un coupeur de vêtements, se présente dans la circonscription de Cartier (aujourd'hui Laurier, Outremont et Saint-Jacques) à Montréal[2].
La section québécoise publie son premier organe officiel en français, Clarté, le . On y parle d'assurance chômage, du droit de vote pour les femmes et des restrictions sur la liberté d'association et d'expression[3]. Le lendemain de la publication, le , une foule de 2 500 personnes assiste au funérailles de Paul Delisle, chef francophone du parti communiste à Montréal décédé d'un cancer le ; Tim Buck, Sam Carr et Fred Rose portent le cercueil puis s'adressent à la foule soulignant le rôle de Delisle dans le mouvement révolutionnaire canadien. Paul Delisle était de retour d'un séjour d'études de 14 mois à Moscou[4].
En 1936, le premier comité exécutif du Parti communiste du Canada au Québec est mis sur pied : Évariste Dubé est nommé président et Stanley Bréhaut Ryerson est nommé secrétaire. Les membres les plus éminents sont Fred Rose, Emile Godin, Alec Rosenberg, Emery Samuel, Alex Gauld, Mme Léo Lebrun, Willie Fortin, Jean Bourget et Sydney Sarkin.
En 1937, le Gouvernement Maurice Duplessis, récemment élu, promulgue la Loi protégeant la province contre la propagande communiste (Loi du Cadenas) qui lutte contre le communisme en restreignant la liberté d'association et la liberté de la presse. Le journal Clarté est interdit en novembre de la même année.
Fred Rose est élu comme le seule et premier député du Parti ouvrier progressiste à la Chambre des communes le dans une élection partielle pour la circonscription fédérale de Cartier à Montréal avec 5 789 voix ou 30,42 % du total (juste avant le candidat du Bloc populaire canadien Paul Masse avec 5.639). Il est réélu dans les élections fédérales canadiennes de 1945 avec 10 419 voix[5],[6].
En , le premier congrès du Parti ouvrier progressiste du Québec à Montréal regroupe 172 déléguées représentant 40 cellules du parti.
Le , Fred Rose est arrêté et accusé d'espionnage pour le compte de l'Union soviétique à la suite des révélations d’Igor Gouzenko[7]. Il sera libéré après six ans de prison et exilé en Pologne où il finira ses jours. Le gouvernement canadien ne lui donnera jamais le droit de revenir au pays. Gui Caron est nommé chef provincial du P.O.P. la même année.
Dix ans plus tard, le , insatisfait des explications fournies par Buck à propos du rapport Khrouchtchev, Gui Caron démissionne du P.O.P. entrainant avec lui cinq autres membres du comité provincial: Ken Perry, Harry Gulkin, Norman Nerenberg, Frank Arnold et Pierre Gélinas. En , dans un article publié dans Clarté, Henri Gagnon estime que 200 membres ont quitté le Parti depuis les révélations de Khrouchtchev.
Le , la loi du cadenas est déclarée anticonstitutionnelle dans le cadre de Switzman c. Elbling.
Parti de Samuel Walsh
Le comité national du Parti communiste du Canada annonce en la tenue d'un congrès à l'automne au Québec pour la fondation d'un parti provincial distinct.
Le est créé officiellement le Parti communiste du Québec, un parti provincial autonome reconnu par le Directeur général des élections du Québec[8]. Samuel Walsh sera le chef du parti jusqu'en 1990. Le but principal du parti est l’élaboration d'un parti de masse des travailleurs au Québec. La section québécoise du parti communiste du Canada est dissoute dans le nouveau parti. Dès sa création, le parti communiste du Québec reconnaît le droit à l’autodétermination nationale et à la souveraineté du Québec, l’autodétermination des premières nations du Québec[9] et décrit le Front de libération du Québec comme une organisation terroriste[10]. Il considère la nationalisation de l'électricité et la formation d'Hydro-Québec comme le point culminant de la Révolution tranquille[11].
Le parti présente ses premiers candidats aux élections générales québécoises de 1966 le : Samuel Walsh dans Saint-Louis, 227 voix, Lucien-Jacques Cossette dans Mercier, 112 voix, Charles-Henri Lutz dans Gouin, 108 voix, et Denise Grégoire dans Limoilou, 55 voix.
En , le parti adopte sa position officielle sur la souveraineté du Québec; le Québec doit se doter d'une constitution et devenir un état national puis former un pacte avec le Canada sur un pied d'égalité[12].
Le parti communiste critique fortement les nouvelles lois du Gouvernement Jean-Jacques Bertrand visant les organisations syndicales. Les lois 50 et 290 imposent des restrictions plus sévères au droit de grève, l'établissement d'un nouveau tribunal du travail et à l'accréditation obligatoire des syndicats et des conventions collectives par le conseil des ministres[13],[14]. En , le parti et sa commission étudiante se prononcent contre la dissolution de l'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal (AGÉUM)[15]. Le parti milite aussi en contre le règlement interdisant les assemblées publiques et les manifestations de la ville de Montréal qu'il qualifie de « foncièrement antidémocratique ».
Le parti tient son 3e congrès national au début de 1970. En , le parti appui le projet de Loi 62 voulant imposer à toute l'île de Montréal des commissions scolaires unifiées, laïques et neutres; cette loi ne sera finalement jamais sanctionnée[16]. En mai de la même année, le parti donne son appui au Front commun intersyndical et aux manifestations des étudiants de l'Université McGill contre l'implication américaine dans la Guerre civile cambodgienne et la fusillade de l'université d'État de Kent[17]. À l'Été 1970, le parti communiste du Québec entame des négociations avec le Front d'action populaire (FRAP), un parti politique municipal d'opposition au maire Jean Drapeau[18].
La Crise d'Octobre de 1970 entraine avec elle la Loi sur les mesures de guerre. Le parti dénonce les mesures du gouvernement et le terrorisme du Front de libération du Québec (FLQ). Selon le parti communiste, le terrorisme « démobilise [et] sème le terreur parmi les ouvriers »[19]; les actions du FLQ « furent le prétexte longuement attendu par les autorités » et « mènent la jeunesse révolutionnaire dans un cul de sac ».
En , Jeannette Walsh participe à une série de conférences en Colombie-Britannique et en Alberta pour défendre l'idée de l'autodétermination du Québec et la nécessité d'une constitution québécoise. En , Samuel Walsh s'adresse aux étudiant du HEC Montréal où il aborde le thème de la censure du gouvernement du Canada au Québec.
En , le dépôt du rapport de la Commission Cliche entraine la sanction des recommandations qui, pour le parti, « brime la liberté syndicale », entraine un plus grand « contrôle du vote de grève » et amène ultimement à la soumission du mouvement syndical à l'État.
À l'automne 1976, le parti distribue près de 250 000 pamphlets et pose plus de 4000 affiches pour ses 14 candidats en vue des élections générales québécoises de 1976. Le voit l'élection du Parti québécois; le parti perçoit cette élection d'un œil positif. Le parti communiste présente 14 candidats, principalement sur l'île de Montréal, et récolte 1 776 voix.
Bien qu'il se place à l'encontre du camp du Non, le PCQ n'appelle pas directement à appuyer le camp du Oui lors du référendum sur la souveraineté du Québec, en 1980. Le PCQ propose une question alternative à celle du Parti québécois qui met de l'avant la nécessité de former un état national puis former un pacte avec le Canada sur un pied d'égalité.
Fusion avec le Groupe communiste ouvrier (GCO)
En , le Parti communiste du Canada collabore avec le Groupe communiste ouvrier (GCO), un groupe originellement d’allégeance maoïste basé au Québec dont les membres sont issus pour la plupart de l’ancien Parti communiste ouvrier du Canada, pour publier un périodique d'actualité en langue française: La Nouvelle Forge[20]. Ensemble, ils établissent un bureau sur l'avenue De Lorimier pour reconstruire la base du parti au Québec avec l'aide du GCO[21].
À la fin de 1998, le GCO s'allie officiellement à un petit groupe de militants d’origine grecque pour remettre sur pied la section du PCC au Québec. Les derniers membres du PCQ rencontrent à leur tour ces militants nouvellement unis pour leur suggérer qu’ils puissent également en rejoindre les rangs. En le PCQ revient officiellement au sein du PCC.
Aide à la création de Québec solidaire
Lors des élections de 1998, le Parti communiste du Québec suggère au Parti démocrate socialiste de faire une alliance électorale. Quelques mois plus tard, le PDS invite le parti à participer en tant qu’invité spécial à leur prochain congrès.
En 2000, le Rassemblement pour l'alternative progressiste (RAP) tient une rencontre à Drummondville pour relancer l'idée d'une plus grande unité des forces de gauche. Un comité de liaison entre partis de gauche sera formé et rassemblera le PCQ, le PDS, le RAP, ainsi que le Bloc Pot et éventuellement le Parti vert du Québec. Lors de l'élection partielle d'avril 2001, cette alliance soutient la candidature de Paul Cliche dans la circonscription de Mercier. Cliche obtient 24 % des voix, arrivant en troisième position derrière la libérale Nathalie Rochefort (35 %) et le péquiste Claude Toussaint (29 %).
En 2002, le Parti de la démocratie socialiste, le Rassemblement pour l'alternative progressiste et le PCQ concluent également une entente de principe qui servira ensuite de base à la création de l'Union des forces progressistes (UFP). L'UFP fusionna à son tour, quelques années plus tard, en 2006, avec le mouvement politique Option citoyenne afin de former le parti Québec solidaire (QS).
Fraction de juin 2005 au sein du parti
En , une fraction nationaliste du PCQ dirigée par l'ancien chef André Parizeau tente de couper les liens du Parti communiste du Québec avec le Parti communiste du Canada[22]. Ce groupe procède à l'expulsion de plusieurs membres clés puis tente de changer plusieurs dispositions des Statuts et du Programme par rapport à l'implication syndicale, la place du parti au sein de l’Union des forces progressistes (UFP), le contrôle éditorial du journal et la collégialité au sein de la direction du Parti.
Le 18 et le , le Comité central du Parti communiste du Canada adopte une série de mesures pour protéger le PCQ-PCC dont l’expulsion des ex-dirigeants du PCQ, André Parizeau, Pierre Klépock et Kenneth Higham et la réadmission des membres du Comité exécutif national du PCQ expulsés illégalement par cette fraction[22].
Événements récents
Depuis le schisme, le Parti communiste du Québec, tout en réclamant une certaine indépendance à titre de section, s'est considérablement rapproché du Parti communiste du Canada principalement dans l'organisation des élections fédérales. Le chef du parti communiste du Québec, Pierre Fontaine fut d’ailleurs élu membre de l'exécutif du comité central du Parti communiste du Canada lors du 37e Congrès du parti en [23].
Quatre membres du Parti communiste du Québec sont candidats aux élections fédérales canadiennes de 2015 pour le Parti communiste du Canada. Il s'agit de Marianne Breton Fontaine dans Hochelaga, Pierre Fontaine dans Laurier—Sainte-Marie, Adrien Welsh dans Outremont et William Sloan dans Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs.
Le , le Parti communiste du Canada et la Coalition BDS-Québec annoncent qu'ils poursuivent la ville de Montréal devant la Cour du Québec. La ville a, selon eux, violé leurs droits constitutionnels et la liberté d'expression des militants en arrachant des pancartes de BDS-Québec et du Parti communiste du Canada durant la campagne électorale de 2015[24].
Le , Pierre Fontaine, chef du PCQ-PCC depuis 2005, décède des suites d'une crise cardiaque[25]. Adrien Welsh, membre du Comité national, est alors élevé au poste de Secrétaire national par intérim[26], en vue de le remplacer, et, officiellement élu à ce titre, à la suite de la deuxième partie et clôture du XIXe congrès du PCQ-PCC, tenue en personne le 16 octobre 2021, la première partie ayant eu lieu le 2 mars de façon virtuelle, en raison de la pandémie de Covid-19.
Idéologie
Soutien à Québec solidaire
Le PCQ-PCC soutient Québec solidaire depuis son inception en 2006. Auparavant le parti militait au sein de l'Union des forces progressistes (UFP).
Publications
Le Parti communiste du Québec publie le journal Clarté.
Ligue de la Jeunesse communiste du Québec
La Ligue de la Jeunesse communiste du Québec est une organisation politique jeunesse autonome affiliée à la Ligue de la jeunesse communiste du Canada. Cette organisation est indépendante mais alignée idéologiquement avec le Parti communiste du Québec (PCQ-PCC).
La Ligue publie le journal Jeunesse Militante.
Participations aux élections provinciales
Le Parti communiste du Québec a participé à neuf élections générales québécoises de 1966 à 1998 et y a obtenu des résultats ne dépassant jamais 0,05 %.
Le Parti ne présente plus de candidats aux élections provinciales québécoises depuis 1998 et travaille de concert avec Québec solidaire. Le parti a perdu son accréditation du DGEQ en 2003.
Élection générale québécoise de 1966
- Gouin (Charles-Henri Lutz, 108 voix)
- Limoilou (Denise Grégoire, 55 voix)
- Mercier (Lucien-Jacques Cossette, 112 voix)
- Saint-Louis (Samuel Walsh, 227 voix)
Élection générale québécoise de 1976
- Bourassa (Vittorina Rizotto Bronzati, 109 voix)
- Crémazie (Claire Da Sylva Demers, 83 voix)
- Jeanne-Mance (Bernadette Desrosiers, 157 voix)
- Laurier (Madame Joseph Mallaroni, 240 voix)
- Limoilou (Julien Bilodeau, 74 voix)
- Maisonneuve (Samuel Walsh, 33 voix)
- Mercier (Guy Desautels, 116 voix)
- Mille-Îles (Claude Demers, 132 voix)
- Mont-Royal (Richard Ducharme, 104 voix)
- Outremont (Denis Gervais, 270 voix)
- Saint-Jacques (Hervé Fuyet, 90 voix)
- Saint-Louis (Jeannette Pratte Walsh, 160 voix)
- Sainte-Anne (David G. Johnston, 79 voix)
- Sauvé (Mario de Brentani, 129 voix)
Élection générale québécoise de 1981
- Argenteuil (Samuel Walsh, 70 voix)
- Chambly (Hervé Fuyet, 70 voix)
- Gouin (Claude Demers, 78 voix)
- Laurier (Nikolas Tsois, 142 voix)
- Outremont (Denis Gervais, 66 voix)
- Saint-François (Yves Lawler, 124 voix)
- Saint-Louis (Claire Durand, 51 voix)
- Sainte-Marie (Gaétan Trudel, 43 voix)
- Taschereau (Daniel Paquet, 46 voix)
- Viau (Vittoria Bronzati, 78 voix)
Élection générale québécoise de 1985
- Dorion (Line Chabot, 76 voix)
- Joliette (Robert Aubin, 59 voix)
- Laurier (Samuel Walsh, 172 voix)
- Maisonneuve (Montserrat Escola, 52 voix)
- Mercier (Gaétan Trudel, 73 voix)
- Outremont (Monique Marcotte, 74 voix)
- Rosemont (Claude Demers, 83 voix)
- Saint-Jacques (Marianne Roy, 51 voix)
- Sherbrooke (Yves Lawler, 97 voix)
- Trois-Rivières (Paul Gagné, 84 voix)
Élection générale québécoise de 1989
- Gouin (Denis Gervais, 52 voix)
- Bourget (André Cloutier, 131 voix)
- Joliette (Montserrat Escola, 51 voix)
- Laurier (Suzanne Dagenais, 174 voix)
- Marquette (Monique Marcotte, 85 voix)
- Outremont (Claire Dasylva, 64 voix)
- Sainte-Anne (Irène Dasylva, 44 voix)
- Saint-Henri (Joan Doiron, 66 voix)
- Sainte-Marie–Saint-Jacques (Marianne Roy, 82 voix)
- Sherbrooke (Yves Lawler, 59 voix)
Élection générale québécoise de 1994
- Acadie (Alexandre Stathopoulos, 82 voix)
- Arthabaska (William Bunge, 130 voix)
- Crémazie (Serge Linnikoff, 72 voix)
- Jacques-Cartier (Jacques Hardy, 76 voix)
- Laurier-Dorion (Panayiote Georgopoulos, 206 voix)
- Mercier (Ginette Gauthier, 129 voix)
- Mont-Royal (Despina Hagimanolis, 89 voix)
- Outremont (Athanase Kerassias, 84 voix)
- Saint-Laurent (Robert Bob Aubin, 94 voix)
- Sainte-Marie–Saint-Jacques (André Cloutier, 100 voix)
Élection générale québécoise de 1998
- Acadie (Chantal Jean, 184 voix)
- Anjou (Teresa Vergara, 44 voix)
- Bourassa (George Manolis, 121 voix)
- Bourget (Pierre Bibeau, 115 voix)
- Crémazie (Ulises Nitor, 33 voix)
- Gouin (Athanasios Ntouskas, 75 voix)
- Hochelaga-Maisonneuve (Robert Aubin, 75 voix)
- Laurier-Dorion (John Manolis, 159 voix)
- Mercier (Pierre Smith, 67 voix)
- Mont-Royal (Antonio Artuso, 125 voix)
- Notre-Dame-de-Grâce (Malek Khouri, 44 voix)
- Outremont (Serge Linnikoff, 84 voix)
- Rosemont (Michèle Breton, 90 voix)
- Saint-Henri–Sainte-Anne Fida Abou Nassif, 78 voix)
- Saint-Laurent (Oscar Chavez, 165 voix)
- Sainte-Marie–Saint-Jacques André Cloutier, 115 voix)
- Sauvé (Sylvain Archambault, 192 voix)
- Verdun (Nelly Luz Valencia, 51 voix)
- Viau (Kostas Miritis, 207 voix)
- Westmount–Saint-Louis (Jacques Hardy, 89 voix)
Résultats électoraux
Élection | Sièges | Voix | |||
---|---|---|---|---|---|
Candidats / Circonscriptions en élection |
Sièges obtenus |
Nombre | Pourcentage | x̄ par candidat | |
Juin 1966 | 4 / 95 | 0 | 502 | 0,02 % | 126 |
Avril 1970 | 1 / 108 | 0 | 213 | 0,01 % | 213 |
Octobre 1973 | 3 / 108 | 0 | 164 | 0,01 % | 55 |
Novembre 1976 | 14 / 108 | 0 | 1 776 | 0,05 % | 127 |
Avril 1981 | 10 / 122 | 0 | 768 | 0,02 % | 77 |
Décembre 1985 | 10 / 122 | 0 | 834 | 0,02 % | 83 |
Septembre 1989 | 10 / 122 | 0 | 808 | 0,02 % | 81 |
Septembre 1994 | 10 / 125 | 0 | 1 062 | 0,03 % | 106 |
Novembre 1998 | 20 / 125 | 0 | 2 113 | 0,05 % | 106 |
Congrès du PCQ
- IIe Congrès - du 8 au
- XIIIe Congrès - du 3 au
- XIXe Congrès - le (tenue de façon virtuelle) et le
Dirigeants du Parti communiste du Québec
Notes et références
- DGEQ - Communiqué no 26 – Élections générales le 14 avril 2003 644 CANDIDATES ET CANDIDATS AUX ÉLECTIONS GÉNÉRALES DU 14 AVRIL.
- Parlement du Canada, « CARTIER, Québec (1924 - 1966) », sur Historique des circonscriptions depuis 1867, .
- Gregory S. Kealey, Reg Whitaker, 'RCMP Security Bulletins: The Depression Years, Part II, 1935, p. 78.
- Gregory S. Kealey, Reg Whitaker, 'RCMP Security Bulletins: The Depression Years, Part II, 1935, p. 62.
- « Historique des circonscriptions depuis 1867 (Cartier-Montréal) », sur lop.parl.ca (consulté le )
- « Fred Rose (1907-1983) Homme politique », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- « Emprisonnement de Fred Rose », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- Assemblée nationale du Québec - Chronologie parlementaire depuis 1791 (1965-1966).
- Samuel Walsh, « La scène québécoise », Combat, avril 1967, p. 6.
- Samuel Walsh, « Vers l’authentique unité des deux nations », Combat, juin 1963, p. 1 et 4.
- Samuel Walsh, « Décès de l'équipe du tonnerre », Combat, 22 août 1969, vol.4, p. 2.
- Samuel Walsh, « Cette tendance à confondre les notions de souveraineté et de séparation », Combat, 11 avril 1969, vol.4, p. 2.
- Samuel Walsh, « Gare au corporatisme au Québec », Combat, 14 novembre 1969, p. 2-3.
- Samuel Walsh, « Comment battre la loi anti-manifestations », Combat, 12 décembre 1969, p. 2.
- Samuel Walsh, « Pourquoi dissoudre l'AGÉUM ? », Combat, 28 février 1969, p. 2.
- Samuel Walsh, « Bill 62 - Lettre ouverte au premier ministre et à tous les députés », Combat, 13 mars 1970, p. 2.
- Samuel Walsh, « Nouveau tournant pour la classe ouvrière au Québec», Combat, 29 mai 1970, p. 2.
- Samuel Walsh, « Baissez le drapeau des riches», Combat, 11 septembre 1970, p. 2.
- Samuel Walsh, « Société juste servie à la Trudeau», Combat, 24 décembre 1970, p. 2.
- Communist Party of Canada - People's voice - March 1998
- Communist Party of Canada - People's voice - April 1998
- Parti communiste du Québec, Échec de la tentative du groupe de Parizeau de prendre le contrôle du PCQ, 15 juillet 2005 [lire en ligne]
- http://communist-party.ca/wp-content/uploads/2014/02/37th-Convention-Final-Documents.pdf Documents of the 37th Convention Communist Party of Canada.
- CNW TELBEC, La Coalition BDS-Québec et le PCC poursuivent la Ville de Montréal [en ligne] (Page consultée le 11 mars 2016).
- « NOS ADIEUX À PIERRE FONTAINE, SYNDICALISTE ET DIRIGEANT COMMUNISTE »,
- (en-US) « Congrès extraordinaire de la YCL-LJC : la jeunesse ne paiera pas pour la crise du capitalisme! – Rebel Youth – Jeunesse Militante » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Statuts du Parti Communiste du Québec (PCQ) », sur archive.org
- « Statuts du Parti Communiste du Québec (PCQ) », sur scribd.com
Références bibliographiques
- Robert Comeau et Bernard Dionne, Les communistes au Québec 1936-1956 : sur le Parti communiste du Canada/Parti ouvrier-progressiste, Montréal, Presses de l'unité, coll. « Histoire/Débats 1981 », , 104 p.
- p. 2.
- Marcel Fournier, Communisme et anticommunisme au Québec (1920-1950),
Bibliographie
- Robert Comeau et Bernard Dionne, dir. Le droit de se taire, Histoire des communistes au Québec de la Première Guerre mondiale à la Révolution tranquille, Outremont (Montréal), VLB éditeur, 1989, 542 p.
- Henri Gagnon, Les militants socialistes, 1985
- Andrée Levesque, Virage à gauche interdit, Boréal Express, 1984
Publications du parti
- Walsh, Samuel, La Commission Cliche et l'unité ouvrière au Québec, Montréal, Nouvelle Frontière, , 75 p.
- Walsh, Samuel, 20 ans de Combat sur la scène québécoise : collection d'articles, Montréal, Nouvelle Frontière, , 160 p.
- (en) Walsh, Samuel, For a mass federated party of the working people in Quebec, Montréal, Nouvelle Frontière, , 13 p.
- Walsh, Samuel, Pour un parti de masse fédéré des travailleurs, Montréal, Nouvelle Frontière, , 14 p.
- Walsh, Samuel, Une politique sociale au lieu d'une politique bourgeoise., Toronto, Progress Books, , 31 p.
Vidéographie
- Série les grand procès - Fred Rose
- Bethune - l'étoffe d'un héros (film, 1990)
- Je me souviens (film, 2009)
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