Mabel Wheeler Daniels
Mabel Wheeler Daniels, née le ou le à Swampscott dans le Massachusetts et morte le à Boston ou à Cambridge dans le même État, est une compositrice, cheffe d'orchestre et professeure américaine. Elle fréquente le Radcliffe College et étudie avec George Whitefield Chadwick avant de se rendre en Allemagne pour poursuivre ses études avec Ludwig Thuille à Munich. À son retour aux États-Unis, elle devient cheffe du département de musique au Simmons College, où elle travaille jusqu'en 1918. Elle continue à travailler jusqu'à tard dans sa vie, et reçoit des doctorats honorifiques de l'Université de Boston et de Tufts. Une grande partie de sa production était chorale, bien qu'elle ait écrit une poignée d'opérettes et quelques œuvres orchestrales et de musique de chambre.
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Biographie
Jeunesse et formation
Mabel Wheeler Daniels naît à Swampscott dans le Massachusetts le [1] ou le [2]. Elle est la fille de George Frank Daniels et de Sarah Mariah Wheeler, membres du chœur Handel and Haydn Society (en) de Boston[2]. Son père a également été président de la société pendant de nombreuses années[2]. Dès son plus jeune âge, Mabel fait preuve de talent musical et elle étudie le piano avec plusieurs professeurs locaux[2]. À l'âge de dix ans, elle compose de petites pièces pour piano, dont "The Fairy Charm Waltz", qui a été conservée[2].
Elle fréquente le Radcliffe College[1], où elle chante la soprano[réf. souhaitée]. Elle chante au glee club (en), pour lequel elle écrit plusieurs opérettes[1]. En plus de ses performances, Daniels continue à écrire et à diriger deux opérettes d'élèves.[réf. souhaitée] En 1900, Mabel est diplômée magna cum laude de Radcliffe.[réf. souhaitée] Elle étudie l'orchestration avec George Chadwick au New England Conservatory of Music et devient en 1902 la première femme dans la classe de lecture de partition de Ludwig Thuille au Conservatoire de Munich[1]. Lors de son voyage à Munich, Daniels insiste avec audace pour auditionner pour le cours de lecture de partitions de Bernhard Stavenhagen. Jusque-là, aucune femme n'avait réussi à être admise dans la classe. Mabel se souvient de l'expérience qu'elle a vécue en auditionnant pour ce poste devant une classe de 30 hommes :[réf. souhaitée]
« Vous auriez pu entendre une quille tomber, l'endroit était si calme. . . »[3] « Alors que je m'asseyais devant le clavier, j'ai entendu un des hommes pouffer de rire. C'est réglé ! J'étais obligée de faire ou de mourir, et avec une sérénité contre nature, j'ai joué les mesures mises devant moi sans me tromper. Personne n'a ri quand j'ai fini. »[4].
Carrière et plus tard dans la vie
Texte anglais à traduire :
Returning to America, Daniels was exposed to modern choral works with orchestra
Traduction du texte anglais :
proposition de traduction
De 1911 à 1913, elle dirige le Radcliffe Glee Club[1] et du programme musical de la Bradford Academy[réf. souhaitée].
Mabel est nommée directrice du programme de musique au Simmons College de 1913 à 1918[5]. Parallèlement à ses succès professionnels, Daniels créé différents prix et fonds pour les étudiants en composition du Radcliffe College. En 1933, Mabel reçoit un doctorat honorifique de l'Université de Tufts, puis plus tard en 1939, elle reçoit les mêmes distinctions de l'Université de Boston.[réf. souhaitée]
Compositions notables
En 1913, Mabel présente son œuvre chorale / orchestrale "The Desolate City, op.21.". Interprétée à la MacDowell Colony dans le New Hampshire, Mabel a été très bien accueillie. Pendant 24 étés, Mabel retourne à la colonie MacDowell et finit par s'inspirer d'une de ses pièces les plus connues, "Deep Forest, op.34, no. 1" de 1923-33. "Deep Forest" sera interprété plus tard au Carnegie Hall (1939). La pièce est bien connue pour illustrer son passage des techniques de composition germaniques à un "vocabulaire musical plus impressionniste". Deux autres pièces ont été écrites spécialement pour les 50e et 75e anniversaires de Radcliffe, respectivement "Exultate Deo" et "A Psalm of Praise".[réf. souhaitée]
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mabel Wheeler Daniels » (voir la liste des auteurs).
- Edwards 2001.
- Fry 2000.
- Singer 2003, p. 179.
- McCabe 2018.
- Butterworth 2013, p. 107.
Annexes
Bibliographie
- (en) David Mason Greene, « Mabel Wheeler Daniels », dans Biographical Dictionary of Composers, New York, Doubleday & Company, Inc.,
- [Fry 2000] (en) Stephen M. Fry, « Daniels, Mabel Wheeler », dans American National Biography Online, Oxford University Press, (ISBN 9780198606697, lire en ligne)
- [Edwards 2001] (en) Jon Michele Edwards, « Daniels, Mabel Wheeler », dans Grove Music Online, Oxford University Press, (ISBN 9781561592630, lire en ligne)
- [Singer 2003] (en) Sandra L. Singer, Adventures Abroad : North American Women at German-speaking Universities, 1868-1915, Greenwood Publishing Group, , 268 p. (lire en ligne), p. 179
- [Butterworth 2013] (en) Neil Butterworth, « Daniels, Mabel Wheeler », dans Dictionary of American Classical Composers, Routledge, , 560 p. (ISBN 9781136790249, lire en ligne), p. 107-108
- [McCabe 2018] (en) Maryann McCabe, Mabel Daniels: An American Composer in Transition, Routledge, , 300 p. (ISBN 9781317102939)
Liens externes
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