Macaron de Joyeuse
Le macaron de Joyeuse est une spécialité ardéchoise dont la renommée remonte au XVIe siècle.
Pour les articles homonymes, voir Macaron (homonymie).
Macaron de Joyeuse | |
Macaron de Joyeuse | |
Lieu d’origine | Joyeuse (Ardèche) |
---|---|
Créateur | Inconnu |
Date | fin du XVIe siècle |
Place dans le service | dessert |
Température de service | froide |
Ingrédients | amandes, noisettes, blanc d'œufs, sucre, farine |
Classification | friandise |
Contrairement à la plupart des macarons il n’est pas moelleux à l’intérieur et il présente un gout d’amandes et noisettes.
Histoire
Le macaron fut introduit en France par Catherine de Médicis. Le duc de Joyeuse aprécia fort cette friandise et en aurait introduit la fabrication à Joyeuse. La présence de nombreux amandiers dans le Vivarais facilita la production de macarons. C'est ainsi que le macaron devint une spécialité culinaire de la ville de Joyeuse dès le XVIe siècle.
La fabrication de macarons à Joyeuse se perpétua jusqu'au XIXe siècle. En 1867, André Maurice Pellier, pâtissier à Joyeuse, grâce à la construction d'un nouveau four modifia la cuisson des macarons et établit définitivement la recette. Aujourd'hui, la maison Charaix fabrique toujours de façon artisanale, les macarons de Joyeuse[1].
Caractéristiques
Ingrédients :
- amandes,
- noisettes,
- blanc d’œufs,
- sucre,
- farine.
La méthode de fabrication permet de donner son craquant au macaron de Joyeuse en lui conservant sa douceur et son arôme d'amande tout juste caramélisée. Les Macarons de Joyeuse peuvent se conserver plusieurs mois dans un endroit sec[2].