Mady Cissokho

Mady Cissokho, né le à Missirah Sirimana (région de Kédougou). Fils de Dialla et Niakhalin descendants de Sirimana et de Daffaqui ont été les fondateurs du royaume du Sirimana. Il est décédé des suites d'une longue maladie le à Dakar[1], est un instituteur et homme politique sénégalais qui fut plusieurs fois ministre après l'indépendance[2]. Seul ministre d'état à une époque où il n'y avait pas de Premier Ministre dans le gouvernement, il assurait aussi l'intérim lorsque le président Senghor était absent. Mady Cissokho est un descendant de la famille régnante du Sénégal Oriental. Il a également été le premier maire de Kédougou.

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Mady Cissokho

Mady Cissokho
Fonctions
Ministre d'État chargé des Travaux publics, de l'Urbanisme, des Transports et des Télécommunications.
–
(8 ans)
Président Léopold Sédar Senghor
Premier ministre Mamadou Dia
Abdou Diouf
Prédécesseur Magatte Lô
Successeur Diaraf Diouf
Maire de Tambacounda.
–
(7 ans)
Prédécesseur Mamadou SEYE
Successeur Moussa DIALLO
Maire de Kédougou.
–
(7 ans)
Fondateur de l'Union Démocratique des Ressortissants du Sénégal Oriental
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Missirah Sirimana (Région de Kédougou), Afrique-Occidentale française (AOF)
Date de décès
Lieu de décès Dakar
Nationalité Sénégal
Profession Instituteur

Il est diplômé de l'Ecole primaire supérieur Blanchot qu'il a fréquenté de 1949 à 1957[3]. En 1956, Mady Cissokho, par réaction contre une décision du Bloc populaire sénégalais (BPS) qu'il jugeait injuste à son encontre, créa l’Union démocratique des ressortissants du Sénégal oriental (UDRSO). À l’occasion des élections territoriales de 1957, Mady Cissokho battit le candidat du BPS de Kédougou, Youssouph Sidibe. Il est officiellement exclut du partie le 19 mars 1957[4]. Ce n’est que plus tard après plusieurs péripéties qu'il regagnera le parti.

Fonctions
  • 1954-1957 : Il est secrétaire administratif, puis secrétaire général de la CGT à Tambacounda[3].
  • 1956-1957 : Il est secrétaire général des unions CGT du Sénégal et de la Mauritanie. Il est également secrétaire général pour la propagande de la section Tambacounda du BPS[3].
  • 1957 : Il est élu comme conseiller territorial à l'âge de 27 ans.
  • 1958-1953 : Il est nommé Secrétaire général de Coordination communale de Tambacounda[3].
  • 1959-1960: Il est député à l'assemblée législative[3].
  • 1960-1973 : Il est député à l'assemblée nationale[3].
  • 1960-1965 : Il est conseiller général et président de l'assemblée régionale[3].
  • 1961 : Il est élu maire de la nouvelle commune de Kédougou.
  • Septembre 1962 : Il est secrétaire général de l'union régionale de l'UPS du Sénégal oriental[3].
  • Décembre 1963-Mars 1965 : Il est élu secrétaire du bureau de l'assemblée nationale[3].
  •  : Ministre des Travaux Publics, de l’Urbanisme et des Transports.
  • 1965-1967 : Il est secrétaire politique de l'UPS[3].
  • 1967-1972 : Il est secrétaire général de l'UPS[3].
  • 1966 : Il est élu maire de la commune de Tambacounda[5],[6].
  • 1967-1973 : Il est président de l'association des maires sénégalaise et président de la commission des affaires économique et des finances de l'UPS[3].
  •  : Ministre délégué à la Présidence de la République chargé des Travaux Publics, de l’Urbanisme et des Transports
  • 1969-1970 : Il est ministre délégué au bureau du président[3].
  •  : Ministre d’État chargé des Travaux Publics, de l’Urbanisme et des Transports jusqu'au

Notes et références
  1. Babacar Ndiaye et Waly Ndiaye, Présidents et ministres de la République du Sénégal, B. Ndiaye, 2006 (2e éd.), p. 91
  2. Gouvernements du Sénégal de 1957 à 2007 (Site Équité et égalité de genre au Sénégal, Laboratoire GENRE Université Cheikh Anta Diop, Dakar)
  3. (en) Joint publication, Translations on Sub-Saharan Africa, Numéros 1286 à 1298 (lire en ligne), p. 29
  4. Mamadou Dia, Afrique: le prix de la liberté, l' Harmattan, , p. 94
  5. [Contribution] Des maires non natifs de Tambacounda dans l’ADN de la cité
  6. CALENDRIER HISTORIQUE DE LA REGION DE TAMBACOUNDA
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