Magdalena Martullo-Blocher
Magdalena Martullo-Blocher, née le à Männedorf (originaire de Meilen, Zurich et Schattenhalb), est une entrepreneuse et personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est la fille de Christoph Blocher.
Pour les articles homonymes, voir Blocher.
Magdalena Martullo-Blocher | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Législature | 50e et 51e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CER |
Vice-présidente de l'Union démocratique du centre | |
En fonction depuis le | |
Président | Albert Rösti Marco Chiesa |
Biographie | |
Nom de naissance | Magdalena Blocher |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Männedorf |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Père | Christophe Blocher |
Diplômée de | Université de Saint-Gall |
Profession | Entrepreneuse |
Elle est présidente-directrice générale et vice-présidente du conseil d'administration de Ems-Chemie[1] et députée du canton des Grisons au Conseil national depuis .
Biographie
Magdalena Martullo-Blocher naît Magdalena Blocher le à Männedorf, dans le canton de Zurich[2]. Elle est originaire de deux autres communes du même canton, Meilen et Zurich, et d'une commune du canton de Berne, Schattenhalb[3]. Elle est la fille aînée de Christoph Blocher et a un frère et deux sœurs[4],[5].
Elle étudie à l'Université de Saint-Gall (HSG), où elle obtient une licence en économie d'entreprise. Elle est chef de produit chez Johnson & Johnson de 1994 à 1996, puis responsable marketing chez Rivella AG jusqu'en 2000.
En , elle entre au sein du groupe Ems. En août de la même année, elle en intègre le conseil d'administration. En 2002, elle en devient la vice-présidente. Lorsque son père est élu au Conseil fédéral, elle intègre[pas clair] l'entreprise Ems-Chemie[6]. Depuis 2004, elle est l’actionnaire majoritaire et la directrice générale du groupe[7].
Elle est mariée à Roberto Martullo, ancien président de l'UDC de Meilen[8]. C'est lui qui s'occupe de leurs trois enfants[9],[10]. Ils habitent à Meilen[10].
Son frère, Markus Blocher, d'un an son cadet, est docteur en chimie de l'EPFZ[11] et directeur et actionnaire majoritaire de l'entreprise pharmaceutique Dottikon ES[12], ancienne filiale d'Ems-Chemie devenue indépendante en 2005[5]. Sa première sœur, Miriam Blocher, de cinq ans sa cadette, ingénieure en denrées alimentaires, mariée à Matthias Baumann, directeur de l'entreprise d'ameublement Pfister, est propriétaire de Läckerli Huus depuis 2006[11], tandis que la benjamine, Rahel Blocher, de six ans sa cadette, est économiste de formation, directrice de la société financière Robinvest, présidée par son père, et présidente du conseil d'administration du groupe de presse qui publie la Basler Zeitung[13],[14],[15],[16].
Le magazine Bilanz estime la fortune de la famille Blocher à un montant situé entre dix et onze milliards de francs suisses — soit neuf à dix milliards d’euros, ce qui la situe parmi les dix familles les plus riches de Suisse[17].
Parcours politique
En , elle fait savoir qu'elle sera candidate au Conseil national sur une liste UDC du canton des Grisons[18]. Elle figure en tête de liste[19]. Le , lors des élections fédérales, elle est élue au Conseil national pour la législature 2015-2019[20], en obtenant le troisième meilleur score des cinq candidats élus[21]. Elle est réélue au Conseil national aux élections d'octobre 2019, en obtenant le meilleur score du canton[22]. Elle est membre de la Commission de l'économie et des redevances (CER)[3].
Elle est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[23].
Vice-présidente de l'UDC grisonne depuis 2016, elle devient vice-présidente de l'UDC en après que son père a démissionné de ce poste[17],[3].
En 2020, au début de la crise du coronavirus, elle porte un masque au Conseil national et se voit sommée de l'enlever par la présidente du conseil[24].
Positionnement politique
Elle défend fidèlement les valeurs de l'UDC, en particulier la souveraineté et l'opposition à l'Union européenne, une stricte gestion des finances, le libéralisme économique et l'opposition à des taxes environnementales. Son style direct est jugé trop cassant[25].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Magdalena Martullo-Blocher » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Magdalena Martullo-Blocher », sur ems-group.com.
- (de) Sascha Buchbinder, « Persönlich », Schweizer Illustrierte, no 22, , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
- « Biographie de Magdalena Martullo-Blocher », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Martullo-Blocher », sur site personnel (consulté le )
- (de) « Markus Blocher bot dem Staat an, Generika in der Schweiz zu produzieren: «Es hat niemanden wirklich interessiert» », Luzerner Zeitung, (lire en ligne)
- (de) Stefan Lüscher, « Karriere: Magdalena Martullo », sur bilanz.ch, (consulté le ).
- <Gaby Ochsenbein>, (Traduction et adaptation de l'allemand: Samuel Jaberg) swissinfo.ch, « Magdalena Martullo-Blocher, sur les traces du patriarche », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- (de) SDA, « Roberto Martullo tritt als SVP-Präsident von Meilen zurück », sur blick.ch, (consulté le ).
- (de) Philipp Mäder, « Ihr Bündner Paradies », Schweizer Illustrierte, no 38, , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Ralf Kaminski et Dinah Leuenberger, « Magdalena Martullo-Blocher ist gern ein Vorbild », sur www.migros.ch, (consulté le )
- Ariane Gigon, « Famille Blocher: si ce n’est pas le père, c’est la fille », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
- (de) « Dottikon - Pharmafabrik von Markus Blocher platzt aus allen Nähten – und baut die Produktionskapazitäten im Aargau aus », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- « Rahel Blocher à la tête de Zeitungshaus AG », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- (de) Mark Baer, « Rahel Blocher: «Ich unterscheide mich von meinem Vater im Alter und Geschlecht» », sur Klein Report, (consulté le )
- (de-CH) « Zeitungshaus AG: Rahel Blocher übernimmt das Zeitungs-Ruder », sur Blick, (consulté le )
- (de) Iwan Städler, « Rahel Blocher will nicht «nur die Tochter des Chefs» sein », Tages-Anzeiger, (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
- Anna Jikhareva, « Christoph Blocher, le grand mécène de la droite nationaliste suisse », sur Bastamag,
- (de) Davide Scruzzi, « Martullo-Blocher bleibt Zürcherin und gibt sich bündnerisch », sur nzz.ch, (consulté le ).
- ats, « Magdalena Martullo-Blocher en lice pour le Conseil national », sur romandie.com, (consulté le ).
- « Résultats pour le Conseil national: Grisons », sur ch.ch, (consulté le ).
- « Kandidatenstimmen - Nationalratswahlen 2015 », sur www.gr.ch (consulté le )
- Office fédéral de la statistique, « Élections dans le canton des Grisons », sur www.bfs.admin.ch (consulté le )
- « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178, , p. 3.
- « Isabelle Moret interdit le port du masque au Parlement », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- Michel Guillaume, « L’après-Ueli Maurer: ces prétendants qui ne se dévoilent pas », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- (de) Roland Huber (réalisateur) et Peter Hammam (cameraman), « Der unaufhaltsame Aufstieg der Magdalena Martullo », Reporter, Schweizer Radio und Fernsehen, (lire en ligne [vidéo], consulté le )
- Ressources relatives à la vie publique :
- (de) Site officiel
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