Mahmoud Hashemi Shahroudi

L'ayatollah Sayyid Mahmoud Hashemi Shahroudi (en persan : آیت‌الله سید محمود هاشمی شاهرودی), né le à Nadjaf (Irak) et mort le à Téhéran (Iran)[1], est un religieux chiite et un homme politique iranien. Il a le titre de marja-e taqlid.

Mahmoud Hashemi Shahroudi
آیت‌الله سید محمود هاشمی شاهرودی

Mahmoud Hashemi Shahroudi en 2015.
Fonctions
Président du Conseil de discernement iranien

(1 an, 4 mois et 10 jours)
Prédécesseur Hachemi Rafsandjani
Successeur Sadeq Larijani
Président de l'Assemblée des experts
(par intérim)

(4 mois et 16 jours)
Prédécesseur Mohammad Reza Mahdavi-Kani
Successeur Mohammad Yazdi
Chef du système judiciaire iranien

(10 ans)
Prédécesseur Mohammad Yazdi
Successeur Sadeq Larijani
Membre de l'Assemblée des experts

(19 ans, 10 mois et 10 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Khorasan-e Razavi
Législature 3e, 4e, 5e
Biographie
Nom de naissance Mahmoud Hachemi Shahroudi
Date de naissance
Lieu de naissance Nadjaf (Irak)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Téhéran (Iran)
Nationalité Iranien
Religion chiite

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2018). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Mahmoud Hashemi Shahroudi nait en 1948 dans une famille iranienne[2] son père est enseignant à la hawza de Nadjaf. Il fait ses études primaires à l'école Alaviye de Nadjaf puis à la hawza de Nadjaf, il a notamment Rouhollah Khomeini comme enseignant.

En 1974, il est emprisonné par le Parti Baas en raison d'activités politiques liées à l'islamisme chiite.

En 1982, il fonde le Conseil suprême de la révolution islamique en Irak[2].

Il s'installe en Iran après la révolution islamique et devient enseignant à Qom, parmi ses élèves figure Hassan Nasrallah.

Shahroudi est membre de l'Assemblée des experts à partir de 1999, année où il est nommé à la tête du système judiciaire iranien, en remplacement de Mohammad Yazdi, fonction qu'il exerce pendant dix ans. Il déclare plusieurs années après : « J'ai hérité une ruine totale et un bilan désastreux du pouvoir judiciaire précédent », se référant aux dix années de Mohammad Yazdi à la tête du pouvoir judiciaire[2].

Il est à l'origine en 2002 d'un décret suspendant les peines par lapidation[2].

Politique

En septembre 2009, Mahmoud Hashemi Shahroudi est cité comme l'un des favoris à la succession du guide suprême Khamenei dont l'état de santé serait préoccupant.

Il est nommé par Ali Khamenei, chef d'un corps arbitral pour régler des différends entre le président de la République Mahmoud Ahmadinejad et la Majlis en juillet 2011.

Entre 2014 et 2015, Hashemi Shahroudi a présidé durant 5 mois l'Assemblée des experts par intérim en sa qualité de premier vice-président de l'assemblée.

En , il est candidat à la présidence de l'Assemblée des experts mais est battu par l'ayatollah ultra-conservateur Ahmad Jannati qui obtient 51 des 86 voix. Ibrahim Amini, candidat « réformateur », obtient 21 voix alors que Shahroudi, candidat conservateur, en obtient 13. Il est toutefois nommé deuxième vice-président de l'Assemblée[3].

Membre du Conseil de discernement à partir de 2012, il en est le président à partir du .

Mort

Après plusieurs mois de maladie, à la suite d'une tumeur au cerveau[4], Mahmoud Hashemi Shahroudi est mort à l'âge de 70 ans à Téhéran[2].

Notes et références

  1. (en) « Iran's senior cleric Ayatollah Shahroudi passes away », sur presstv.com, 24 décembre 2018
  2. Keyhani, « En Iran, la mort de l'ancien chef de la justice Mahmoud Hashemi Shahroudi »,
  3. (en) Arash Karami, « Hard-line cleric clinches Assembly of Experts leadership », Al-Monitor,
  4. Pascal Thibaut, « Allemagne : plainte contre un dignitaire iranien hospitalisé à Hanovre », sur rfi.fr, (consulté le ).

Liens externes

  • Portail de l’Iran et du monde iranien
  • Portail de l’islam
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.