Maisod
Maisod est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Maisod | |
Base nautique sur le lac Vouglans. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Saint-Claude |
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté |
Maire Mandat |
Michel Blaser 2020-2026 |
Code postal | 39260 |
Code commune | 39307 |
Démographie | |
Gentilé | Maisoulin, Maisouline |
Population municipale |
332 hab. (2019 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 28′ 39″ nord, 5° 41′ 24″ est |
Altitude | 550 m Min. 423 m Max. 553 m |
Superficie | 7,39 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Moirans-en-Montagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situé en moyenne montagne, sur le plateau qui domine la vallée de l'Ain, à 6 km de Moirans-en-Montagne, Maisod est un petit village agricole qui fait partie du parc naturel régional du Haut-Jura. Il connaît aujourd'hui un notable développement touristique avec le lac de Vouglans dont les berges ont été aménagées, à quelques kilomètres du village, en centre de loisirs avec plage, village de vacances et port de plaisance pour voiliers et petits bateaux à moteur. C'est également un site fréquenté par les pêcheurs à pied ou en barque.
Communes limitrophes
Coyron | ||||
Orgelet Onoz |
N | Meussia Charchilla | ||
O Maisod E | ||||
S | ||||
Moirans-en-Montagne |
Urbanisme
Typologie
Maisod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Vouglans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), eaux continentales[Note 2] (27,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,2 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
L'occupation à l'époque préhistorique est attestée par des fouilles et la présence romaine y est vraisemblable. Les traces historiques apparaissent avec le Moyen Âge : le village et le château médiéval sont détruits par les armées de Louis XI en 1477 lors de la guerre de succession de Bourgogne. Un nouveau château de petite taille est rebâti en 1565 : il est incendié et remanié au cours des siècles comme en 1865 par l'adjonction d'une tourelle ronde à l'initiative de la famille de Champvans. C'est aujourd'hui une propriété privée.
Le poète Lamartine a séjourné dans le château de Maisod durant les Cent-Jours en 1815.
Le hameau de Brillat est englouti par les eaux lors de la construction du lac de Vouglans en 1968.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 332 habitants[Note 3], en diminution de 1,19 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château du XVIe siècle (remanié) où a séjourné Lamartine durant les Cent-Jours en 1815 ;
- Plage de la Mercantine.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
La famille de Maisod (olim Maizod) portait pour armes : « De gueules à deux épées d'argent, passées en sautoir »[15].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Jules Gauthier et Léon Gauthier, Armorial de Franche-Comté, Paris, Honoré Champion, , 230 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 158.
- Portail du département du Jura
- Portail des communes de France