Maison de Cordoue

La Famille de Cordoue correspond à une illustre famille espagnole qui a pour chef Dominique Munoz-dos-Hermanas. Il enleva aux Maures la ville de Cordoue et reçut en récompense le nom de cette ville ; il le transmit à ses descendants. Cette famille s'allia par la suite aux plus nobles maisons de l'Espagne; elle donna le jour au célèbre Gonzalve de Cordoue.

En 1493, Ferrand de Cordoue accompagnant Jean Ferrier, Espagnol nommé archevêque d'Arles, quitte l'Espagne pour s'installer en Provence.

En 1575, la famille s'installe au château d'Aurons, le Castellas. Le petit-fils de Ferrand, Antoine, y fut assassiné en 1589.

Ce château fut détruit sur ordre de Richelieu en 1628 (la famille resta dans la commune).

Sous la Révolution Française, la famille ne fut pas spécialement inquiétée, obtenant pendant la Terreur (le 9 thermidor an I) un certificat de civisme.

La marquise de Florans (née de Cordoüe), décédée en 1937, fut la dernière Cordoüe habitant Aurons.

Le titre de marquis de Cordoüe (détenu depuis le XVII^e siècle) revient à la branche cadette, vivant ailleurs en France.

Le château a quant à lui été légué à l'archidiocèse d'Aix en Provence mais fut incendié par les Allemands en 1944.

De nombreux membres de la famille sont enterrés au cimetière de la commune, dans une chapelle portant les armes de la famille. .

Ses armes sont "d’azur à l’ours d’argent, debout, tenant dans ses pattes un monde croiseté d’or" et sa devise "Ferme dans l'adversité".

L'ascendance noble de la famille de Cordoüe (et de Cordoüe-Hecquard) est aujourd'hui reconnue par l'association d'entraide de la noblesse française.

Outre le château d'Aurons légué en 1937 à l’archevêque d'Aix-en-Provence, la famille avait donné les bâtiments du Monastère de Saint Pierre des Canons (acheté en 1802) à une congrégation religieuse qui en fut expulsée par l'État Français en 1905. La famille racheta les bâtiments en 1921 pour les donner à une seconde congrégation.