Maison forte de Bellecombe (Aigueblanche)

La tour de Bellecombe, est une ancienne maison forte, de la première moitié du XIIIe siècle, centre de la seigneurie de Bellecombe, qui se dresse au village de Bellecombe-Tarentaise, sur la commune d'Aigueblanche dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Maison forte de Bellecombe

Été 2018.
Nom local Tour de Bellecombe
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction Première moitié XIIIe siècle
Propriétaire initial Famille de Gomoins
Propriétaire actuel Personne privée
Coordonnées 45° 30′ 16″ nord, 6° 29′ 50″ est[1]
Pays France
Anciennes provinces du Duché de Savoie Tarentaise
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Commune Aigueblanche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie

La maison forte est très représentative de la typologie des maisons fortes savoyardes qui furent édifiées entre le XIIIe et XVIIe siècles[2].

Situation

La tour de Bellecombe est située dans le département français de Savoie sur la commune d'Aigueblanche, dans la plaine, rive droite de l'Isère, à l'entrée du bourg de Bellecombe-Tarentaise en venant de Moûtiers, entre ce dernier et la Léchère.

Histoire

Le fief de Bellecombe et la maison forte, sont au XIVe siècle, la possession des Gomoins ; Iblode de Gomoins, en 1363[3], en a l'investiture. Leur succède la famille de Loctier[4], vassale des comtes de Savoie, qui sont seigneurs de Bellecombe.

En 1536[3], François de Loctier repousse les Français, ou plus exactement les mercenaires allemands engagés par le roi français François Ier pour envahir la Savoie, et reprend Conflans, ce qui n'empêchera pas la 1re occupation françaises du duché.

Description

Maison forte de Bellecombe, été 2018.

La maison forte de Bellecombe, se présente sous la forme d'une belle tour-résidence quadrangulaire de la première moitié du XIIIe siècle[2], dérasé, en pierre de tuf calcaire taillé, haute aujourd'hui de deux étages sur rez-de-chaussée, que sépare en deux un mur de refend, sur lequel s’appuient les cheminées. Elle s'éclaire par des fenêtres géminées ogivales, à arc trilobé divisé par une colonnette à base et chapiteau des XIIIe ou XIVe siècle[3],[5], et à coussiège, et dont le linteau est orné, sur l'extérieur, d'un œil-de-bœuf en forme de losange et de deux faux arcs en ogive.

Notes et références

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. Jean Mesqui 1997, p. 475.
  3. Michèle Brocard 1995, p. 57-58.
  4. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 5.
  5. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Éditions Picard, 2007, (ISBN 9782708407701), p. 115;117.

Voir aussi

Bibliographie

  • Étienne-Louis Borrel, Les monuments anciens de la Tarentaise (Savoie), Paris, Ducher, , 334 p. (lire en ligne), p. 159-160
  • Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7 et 2-88295-142-6), p. 57-58.
  • Jean Mesqui, Châteaux forts et fortification en France, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art. Patrimoine », , 493 p. (ISBN 978-2-08-012271-1), p. 475.

Articles connexes

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