Maison forte de Charansonnay
Le château de Charansonnay (Charansonnex, Chalansonnex, Charansonnet) est une maison forte située sur la commune de Massingy, dans le département de la Haute-Savoie. Il est le centre d'une seigneurie.
Maison forte de Charansonnay | |||
Nom local | Château de Charansonnay | ||
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Période ou style | Médiéval | ||
Type | Maison forte | ||
Propriétaire initial | famille de Charansonay | ||
Coordonnées | 45° 49′ 13,2″ nord, 5° 55′ 48,9″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Anciennes provinces du Duché de Savoie | Genevois | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Haute-Savoie | ||
Commune | Massingy | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Situation
Le château de Charansonnay est installé sur une colline située à l'extrémité sud-est du chef-lieu de Massingy[2],[3], au sud-est de Rumilly, en Albanais. Il se trouve au hameau homonyme, Charansonnet.
Le château domine ainsi le paysage de plaine de Bloye[2] et la seigneurie de Salagine[4].
Histoire
Le château de Charansonnay, que l'on trouve également mentionné sous les formes Charansonnex Chalansonnex[3],[5]. Il semble être le berceau de la famille de Charansonay (Charansonnex)[2],[3],[5].
Le château passe au XVIIe siècle à la famille Maillard de Tournon[2]. Ces derniers le gardent jusqu'à ce que le duché de Savoie soit occupé par les troupes révolutionnaires françaises[2]. Il passe ensuite à l'Ordre de Malte. Confisqué, il est vendu comme bien national à Claude Gruffaz et Jean-Claude Ramaz en 1803[6].
Description
L'édifice est un bâtiment quadrangulaire sur lequel est accolée à l'est une tour carrée[2], découronnée (20 m de haut). La tour abrite un escalier de pierre[2]. Il ne reste au sommet des murs du chemin de ronde sur mâchicoulis que les consoles[2].
La façade nord du château possède cinq ouvertures[2].
À l'intérieur, sur la cheminée de la cuisine, sont sculptées les armes de la famille de Charansonay, d'or au lion de sable[3]. On y voit aussi une baie à coussièges[7].
Notes et références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Histoire des communes savoyardes, 1981, p. 437.
- A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
- Histoire des communes savoyardes, 1981, p. 412.
- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), V1 - pp.362-364.
- Christian Regat - François Aubert 1999, p. 116.
- Élisabeth Sirot 2007, p. 16.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.437-438, « Massingy ».
- [Christian Regat - François Aubert 1999] Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 116-117.
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
Article connexe
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