Malu Dreyer
Maria Luise Anna Dreyer, dite Malu Dreyer[1], née le à Neustadt an der Weinstraße, est une femme politique allemande, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD).
Malu Dreyer | |
Malu Dreyer en 2021. | |
Fonctions | |
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Ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat | |
En fonction depuis le (9 ans, 7 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Dreyer I, II et III |
Législature | 16e, 17e et 18e |
Coalition | SPD-Grünen (2013-16) SPD-FDP-Grünen (depuis 2016) |
Prédécesseur | Kurt Beck |
Présidente fédérale du Parti social-démocrate d'Allemagne (intérim) | |
– (9 mois et 3 jours) |
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Avec | Manuela Schwesig Thorsten Schäfer-Gümbel |
Secrétaire général | Lars Klingbeil |
Prédécesseur | Andrea Nahles |
Successeur | Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken |
Présidente du Conseil fédéral d'Allemagne | |
– (11 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Stanislaw Tillich |
Successeur | Michael Müller |
Ministre du Travail, des Affaires sociales et de la Santé | |
– (10 ans, 10 mois et 1 jour) |
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Ministre-président | Kurt Beck |
Gouvernement | Beck III, IV et V |
Prédécesseur | Florian Gerster |
Successeur | Alexander Schweitzer |
Biographie | |
Nom de naissance | Maria Luise Anna Dreyer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neustadt an der Weinstraße (RFA) |
Nationalité | allemande |
Parti politique | SPD |
Conjoint | Klaus Jensen |
Diplômée de | université de Mayence |
Profession | juge |
Religion | catholicisme |
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Ministres-présidents de la Rhénanie-Palatinat | |
Juge de formation, elle est élue bourgmestre de Bad Kreuznach en 1995, puis nommée adjointe au bourgmestre de Mayence deux ans plus tard. En 2002, elle est choisie comme ministre du Travail du gouvernement régional de Rhénanie-Palatinat, et élue députée au Landtag en 2006.
Après que Kurt Beck l'a désignée en pour lui succéder, elle est investie le ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat par le Landtag. Elle assure son maintien au pouvoir en par la formation d'une « coalition en feu tricolore ».
Biographie
Formation
Après avoir passé son Abitur, au gymnasium Käthe-Kollwitz de Neustadt an der Weinstraße, elle entreprend, en 1980, des études de philologie anglaise et de théologie à l'université Johannes Gutenberg de Mayence. Dès l'année suivante, elle se réoriente vers le droit, passant son premier diplôme d'État en 1987 et le second trois ans plus tard.
Expérience professionnelle
Au cours de son stage universitaire, elle travaille comme assistante de recherche au sein de son université. En 1991, elle devient juge stagiaire auprès du ministère public du Land, à Bad Kreuznach.
Débuts politiques locaux
Élue bourgmestre de la Bad Kreuznach en 1995, elle démissionne deux ans plus tard, pour occuper les fonctions d'adjointe au bourgmestre de Mayence, chargée des Affaires sociales, de la Jeunesse et du Logement.
Ministre de Rhénanie-Palatinat
Après la nomination de Florian Gerster au conseil d'administration de l'Agence fédérale du travail, elle est désignée, le , ministre régionale du Travail, des Affaires sociales, de la Famille et de la Santé du gouvernement de Rhénanie-Palatinat, dirigé par le social-démocrate Kurt Beck.
Aux élections régionales du 26 mars 2006, elle est élue députée au Landtag, dans la circonscription de Trèves, par 45,6 % des suffrages, soit dix points d'avance sur Christoph Böhr, président de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) du Land.
Reconduite au gouvernement, son titre est modifié en ministre du Travail, des Affaires sociales, de la Santé, de la Famille et des Femmes le 21 novembre suivant. Elle est réélue dans sa circonscription, avec 40,4 % des voix, lors des élections régionales du 27 mars 2011.
À la suite de la formation d'une coalition avec l'Alliance 90 / Les Verts, le SPD ayant perdu sa majorité absolue, elle perd ses compétences en matière de famille et de droits des femmes, devenant ministre du Travail, des Affaires sociales, de la Santé et de la Démographie.
Premier mandat
Le , Beck, au pouvoir depuis , annonce son retrait prochain de la vie politique. Il choisit alors Malu Dreyer pour lui succéder, à partir de [2]. Ce choix est confirmé le 10 novembre, à l'occasion du congrès régional du SPD, qui se prononce dans ce sens à l'unanimité[3].
Lors de la séance du Landtag du ,elle est investie ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat par 60 voix contre 40, tous les députés de la coalition SPD-Grünen ayant voté en sa faveur[4]. Elle est alors la première femme à diriger la Rhénanie-Palatinat, la troisième social-démocrate et la cinquième allemande à prendre la tête d'un gouvernement régional.
Deuxième mandat
Lors des élections régionales du , elle confirme le SPD comme première force politique du Land, comptant désormais 39 députés sur 101, contre 42 précédemment. Le , le Parti libéral-démocrate (FDP) décide à l'unanimité d'entamer des négociations gouvernementales avec les sociaux-démocrates et les écologistes[5], ces derniers ne disposant plus ensemble de la majorité absolue. Un accord programmatique est trouvé entre eux le , seuls restant à répartir les différents ministères[6]. Le cabinet Dreyer II entre formellement en fonction le .
Le suivant, elle prend pour un an la présidence tournante du Conseil fédéral.
Elle est élue vice-présidente fédérale du SPD lors du 38e congrès fédéral du parti, le à Berlin.
Vie privée
Elle vit à Trèves et s’est mariée le avec le bourgmestre de Trèves, Klaus Jensen.
Le , elle déclare, lors d'une conférence de presse, souffrir depuis quinze ans d'une forme insidieuse de sclérose en plaques[7].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Malu Dreyer » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Kurt Beck regiert mit sechs starken Frauen », Rhein Zeitung, le
- (de) « Ministerpräsident Kurt Beck will Rückzug ankündigen », Frankfurter Allgemeine Zeitung, le
- (de) « Malu Dreyer soll auf Beck folgen », Frankfurter Allgemeine Zeitung, le
- (de) « Dreyer zur Ministerpräsidentin gewählt », Frankfurter Allgemeine Zeitung, le
- (de) « FDP will über Ampelkoalition verhandeln », Frankfurter Allgemeine Zeitung, le .
- (de) « Ampel-Koalition in Mainz steht », Frankfurter Allgemeine Zeitung, le .
- Rhein Main Presse, 4 octobre 2006.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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