Malval

Malval (Malaval en occitan marchois) est une ancienne commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Malvalais(es).

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Malval

La mairie de Malval

Héraldique
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes Portes de la Creuse en Marche
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marie-France Bertrand
2019-2020
Code postal 23220
Code commune 23121
Démographie
Population 42 hab. (2016 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 02″ nord, 1° 53′ 10″ est
Altitude Min. 248 m
Max. 376 m
Superficie 4,03 km2
Élections
Départementales Bonnat
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Linard-Malval
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Malval
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Malval
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Malval
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Malval

    Géographie

    Malval est située au nord de Bonnat, elle est traversée par la Petite Creuse, affluent de la Creuse. Malval a une superficie de 403 hectares.

    Toponymie

    De l'adjectif occitan mala « mauvaise » et val « vallée »[1].

    Histoire

    Un prieuré d'hommes fut fondé à Malval le , grâce à une fondation effectuée par Albert de Chambon, seigneur de Malval. Il était issu de celui de Chambon-sur-Voueize, et fut placé sous le patronage de sainte Valérie.

    Une place forte existait sans doute dès cette époque à Malval. Les ruines que l'on voit aujourd'hui sont celles du château Abain du XIIe siècle restauré au XIVe après l'attaque de 1365 . Selon Froissart, Du Guesclin y aurait séjourné en 1370. Il écrit en effet : "Si se bouta ès chateaux du signeur de Malval qui estoit tourné François" (Chron., XIV, 207). A la page précédente de sa chronique, Froissart rapporte que Du Guesclin parcourait alors le Limousin avec "200 lances" et qu'il se barricadait le soir dans des forteresses, ne voulant pas faire reposer ses troupes en rase campagne.

    Jean de Brosse, mort en 1433, avait dans son testament désigné son proche parent, l'amiral de Culant, comme tuteur de ses enfants. Marguerite de Malval, leur grand-mère maternelle, entendait les soustraire à l'autorité de l'amiral. Elle les installa d'autorité dans son château de Malval. Après quelques démarches infructueuses, l'amiral fut contraint de mettre le siège devant le château pour obtenir la restitution des enfants.

    Le , elle fusionne avec Linard pour constituer la commune nouvelle de Linard-Malval[2].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Guy Rossignol    
    mars 2008 2014 Jean-Luc Orain[3]    
    mars 2014 En cours Marie-France Bertrand[4] DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].

    En 2016, la commune comptait 42 habitants[Note 1], en diminution de 8,7 % par rapport à 2010 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    173175155153188191199187178
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    189179160171154172166156139
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1291331251291231251019694
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    807255535057484642
    2016 - - - - - - - -
    42--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Valérie. Seul cet édifice subsiste du prieuré qui dépendait autrefois de l'abbaye de Chambon-sur-Voueize. L'église originelle se composait d'un chœur avec une abside semi circulaire, de deux absidioles, d'un transept et d'un clocher donjon de forme octogonale où l'on observe des vestiges de fortifications. Des éléments de sépultures gallo-romaines ont été utilisés par endroits pour la construction. La nef ne fut jamais commencée. À une époque indéterminée, l'église a été amputée de son transept nord et d'une absidiole, ce qui accentue encore l'aspect ramassé de cet édifice austère, qui fut érigé en église paroissiale en 1880. Un tombeau placé entre le chœur et une abside comporte l'inscription suivante :"Cy gist le corps de noble et scientiffique personne Me B. de Sallignac, qui trespassa le ". Il s'agit sans doute de la sépulture d'un ancien prieur commendataire. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1912[9].
    • Une châsse en émail, chef-d'œuvre d'orfèvrerie limousine, provenant de cette église, est conservée au Musée des Beaux-Arts de Guéret. Elle représente la lapidation de saint Étienne.
    • Château fort XIVe siècle (voir ci-dessus) dont il ne reste que les ruines du donjon et d'une tour. Un troupeau de chèvres récemment installé autour des ruines évite à celles-ci d'être totalement envahies par les ronces et la végétation. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2005[10].

    Personnalités liées à la commune

    Bertrand Du Guesclin

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    Voir aussi

    Liens externes

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