Mandres-en-Barrois
Mandres-en-Barrois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Mandres (homonymie).
Mandres-en-Barrois | |
Vue sur le village en arrivant de Gondrecourt-le-Château. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Julien Robert 2020-2026 |
Code postal | 55290 |
Code commune | 55315 |
Démographie | |
Population municipale |
117 hab. (2019 ) |
Densité | 6,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 33″ nord, 5° 23′ 27″ est |
Altitude | 367 m Min. 318 m Max. 400 m |
Superficie | 17,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Mandres-en-Barrois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), forêts (23,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Mandres-en-Barrois s'appelait, en 1033, Mandrae, de l'ancien français « mandre » qui signifie bergerie.
Histoire
Au lieu-dit Voie romaine, on distingue encore quelques vestiges de l'antique voie romaine de Naix-aux-Forges à Langres. Partagé entre Barrois et Lorraine, le village fut vendu, au XIVe siècle, par Ancel de Joinville au couvent Saint-Jean de Laon. Avant la Révolution, il dépendait du diocèse de Toul tout en appartenant au bailliage de Bourmont, en Champagne. À partir de 1790, il s'érigea en chef-lieu de canton et le resta jusqu'en 1800. En 1850, il comptait 483 habitants contre 150 aujourd'hui.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 117 habitants[Note 2], en diminution de 9,3 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
À la suite de l'adoption en 2006 par le parlement d'une loi sur les déchets nucléaires, l'ANDRA étudie, sur une zone de 28 km2 dont la commune fait partie, la faisabilité d’un site de stockage qui pourrait être créé dans une zone de 200 km2 autour de Bure.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Héraldique
Blason | Coupé appointé vers le chef d'or à une mitre de gueules garnie d'une flamme d'or à dextre et d'un fer à cheval de gueules à senestre ; et d'azur au mouton d'argent brochant sur trois triangles d'or. |
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Détails | Blason composé par R.A. Louis avec la Commission Héraldique de l'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011. |
Voir aussi
Bibliographie
- Michel de la Torre, Villes et Villages de France, Ed. Deslogis-Lacoste, 1990
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Recherches menées jusqu'en 1793 par Jean (Alcide) Labat.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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