Marainviller

Marainviller est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Marainviller

Mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat
Maire
Mandat
Jean-Michel Léon Achille Tricoteaux
2020-2026
Code postal 54300
Code commune 54350
Démographie
Gentilé Marainvillois, Marainvilloises [1]
Population
municipale
697 hab. (2019 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 24″ nord, 6° 36′ 04″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 282 m
Superficie 16,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marainviller
Géolocalisation sur la carte : France
Marainviller

    Géographie

    Marainviller se trouve à 8 km à l'Est de Lunéville, sur la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg.

    La commune est traversée par la Vezouze. Elle est limitée au nord par la forêt domaniale de Parroy et au sud par la forêt de Mondon. Son sol est pour moitié des terres argileuses et pour l'autre moitié des terres sableuses et calcaires.

    Son territoire est limitrophe de quatre communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Marainviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,4 %), prairies (35,9 %), terres arables (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (5,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Murinviler (1152), Malenviller (1157), Mairenviler (1268), Meranviler (1272), Marenviler (1284), Marienviller (1371), Marrenviller (1398), Mairenviller (1534). En latin Mariani villare

    Histoire

    Le territoire du village fait partie dès le XIIe siècle des nombreuses possessions de l'abbaye Sainte-Trinité de Belchamp. L'église paroissiale est rétablie en 1764[9].

    En 1852, une gare fut inaugurée sur la ligne de Paris à Strasbourg. Elle est désormais fermée aux voyageurs; son bâtiment « Est » type 5 a été démoli.

    Le , une autre gare sur la ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller (le LBB) est inaugurée à Marainviller par le ministre Albert Lebrun accueilli par des enfants et les sapeurs pompiers. Le trafic de la ligne fonctionne jusqu'en 1942. La station, située au sud de la localité, est devenue une habitation[10].

    Le centre du village se trouve à 4,5 km à l'Ouest du Fort de Manonviller, qui fut sévèrement bombardé en 1914, et connut de violents combats fin 1944.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2014

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[11] :

    • total des produits de fonctionnement : 435 000 , soit 616  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 366 000 , soit 519  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 235 000 , soit 333  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 159 000 , soit 225  par habitant.
    • endettement : 214 000 , soit 304  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 11,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,38 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,58 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. [12]
    1792 1798 Jean-Baptiste Mottin    
    1799 1806 Augustin Moitrier    
    1806 1815 Nicolas Chatton    
    1815 1839 Joseph-François Geoffroy    
    1839 1848 Nicolas Legrand    
    1848 1851 Charles Chatton    
    1851 1862 Nicolas Legrand    
    1862 1890 Joseph-Alexandre Legrand    
    1890 1891 Jean-Pierre-Eugène Receveur    
    1891 1892 Charles-Joseph Masson    
    1892 1899 Alfred Magnien    
    1899 1900 Charles Receveur    
    1900 1904 Charles Dron    
    1904 1910 Joseph Lambert    
    1910 1912 Alfred Voituron    
    1912 1914 Théodore Moitrier    
    1914   Alfred Receveur    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 juillet 2020 Joël Gérard[13]   Retraité de la fonction publique
    juillet 2020 En cours Jean-Michel Leon Achille Tricoteaux[13],[14]   Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 3], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    466577609677694713732760741
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    704743717688663688685668686
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    722772622680721655574601587
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    566651687642655690699671697
    2019 - - - - - - - -
    697--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le village comprend un stade de foot, où évolue l'ASLM (Association sportive Lanuveville-aux-bois Marainviller), un club de football né de la fusion entre le club de Marainviller et de Laneuveville, la commune voisine.

    L'équipe de l'ASLM en 2010.

    Économie

    L'usine de tuyaux en ciment Pietra fils et Cie est construite par Angel Pietra peu avant 1911, destinée à alimenter les chantiers de reconstruction des environs consécutifs aux dégâts de la guerre 1914-1918[19]. Elle demande un raccordement à la ligne LBB ainsi que la carrière de sable de Marainviller[20]. La Société Industrielle Lorraine du Béton Armé annonce le déplacement de son siège de Lunéville vers Marainviller en 1929. Cette dernière cesse ses activités en 2019[21].

    Au , Marainviller compte 34 établissements : 17 dans l’exploitation de biens immobiliers, 8 dans la production animale, 4 organistions associatives, 3 dans le commerce de gros et 2 pour des activités de travaux (électricité, plomberie, etc. )[22].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux et mémorials de guerres

    • Église Saints-Pierre-et-Paul avec « Clocher à bulbe » typique Lorraine du XVIIIe siècle. Elle est située au milieu de la Place de l'église, l'église et son alentour étant surélevé du reste de la place.
    • En dehors contre le mur de l'église se trouve une croix sculptée de 1826.
    • Le monument aux morts[23],[24], représentant une femme (Marianne), inscrivant un message évoquant le courage des soldats qui sont morts pour la liberté et la justice.
    • Le cimetière se fait remarquer par une haute croix.
    • Au cimetière se trouve la tombe de Henri Leclere, mort pour la France, 1941.

    Édifices civils

    • Portes monumentales de maisons du XVIIIe siècle, caractéristiques pour le pays du bassin de la Vezouze et de Sânon. Ces portes sont construites pendant le repeuplement de la région après la guerre de Trente Ans sous l'influence d'immigrés italiens[25].
    • Trois fontaines en grès des Vosges, restauré. Les bacs en grès, qui étaient en très mauvais état, ont été retirés de leur emplacement, remplacés par des bacs en béton qui prendront la couleur voulue au fil du temps[26].
    • Le moulin sur la Vezouze, ancien moulin banal reconstruit puis devenu habitation en 1885[27].

    Héraldique

    Blason
    D'or à la bande de gueules chargée de trois étoiles d'argent, accompagnée en chef d'un écu d'azur chargé d'une fleur de lys d'or et en pointe d'un cheval cabré de gueules[28].
    Détails
    La bande rouge sur fond jaune signifie que le village dépendait du Duché de Lorraine. Au XIIe siècle, Marainviller dépendait de l'abbaye de Belchamp, ce qui explique la présence des trois étoiles. Le cheval rouge et l'écu de France étaient deux vieilles auberges, dont le nom se retrouve dessiné de chaque côté de la bande. La fleur de lys ne correspond donc aucunement à une appartenance précoce au Royaume de France, Marainviller, comme le reste du Duché de Lorraine ne deviendra Français qu'en 1766 (voir explications).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, 1853, p. 727-729, à lire sur gallica.bnf.fr
    10. Gabriel 2011, p. 69, 99-99 & 183
    11. « Les comptes de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    12. « Archives départementales de Meurthe-et-Moselle » (consulté le ).
    13. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. « Usine de tuyaux en ciment Pietra fils et Cie », notice no IA54000923, base Mérimée, ministère français de la Culture, repérage du patrimoine industriel
    20. Gabriel 2011, p. 183-185
    21. Radiation de la Société Industrielle Lorraine du Béton Armé, à lire en ligne sur societe.politologue.com
    22. Entreprises à Marainviller, à lire sur entreprises.lefigaro.fr
    23. Aux morts des 2 guerres
    24. Monument aux Morts
    25. Guide d'accueil touristique Vezouze, sans date, p. 21.
    26. Les fontaines du village : Le soutien de la Fondation du patrimoine
    27. « Moulin à blé, puis féculerie, puis centrale hydroélectrique, actuellement maison », notice no IA54000929, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=13808
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