Marc-Antoine K. Phaneuf

Marc-Antoine K. Phaneuf est un poète, sculpteur et artiste contemporain né en 1980 à Saint-Hyacinthe (Québec, Canada).

Biographie
Naissance	1980 Saint-Hyacinthe
Nationalité	Canadienne
Activités	Artiste contemporain, poète, performeur, sculpteur

Autres informations
Genre artistique	Poésie
Site web	www.makpca.com

Biographie

Cofondateur du collectif Les QQistes[1], sa pratique s'articule autour de l'art contemporain, la poésie contemporaine et la performance.

Les QQistes est un duo composé de Jocelyn Guitard et de Marc-Antoine K. Phaneuf, dont la devise est «l’art c’est facile». L'un des fait d'armes du duo consiste à créer des situations inconfortables et à mettre sur pied des canulars, puis, dans les deux cas, à ne pas nécessairement les revendiquer[2].

Artiste visuel

Le travail des QQistes a été présenté, entre autres, à la Galerie Joyce Yahouda à Montréal de 2004 à 2006, à la Manif d’art 3 – la Biennale de Québec en 2005, au Centre d’art Amherst (Montréal) (Le Luxe du vernissage) en 2005 et au Centre d'art G.R.A.V.E. à Victoriaville (La Collection Richard Goulet) en 2007[3].

En solo, il a participé à plusieurs événements de vidéo d’art dont Dérapage ainsi qu’Orange 2006 – L’événement d’art actuel de Saint-Hyacinthe. En 2009, il a présenté Les petites annonces - objets poétiques & design vernaculaire au Centre d'art Clark et il a participé à l'exposition collective Faux cadavre à la Galerie Léonard & Bina Ellen de l'Université Concordia.

En 2011, il a participé à l'exposition de groupe Compossibilité(s) à la galerie Laroche/Joncas, en plus de présenter l'installation Guy et Nathalie suivi de Répétition au centre d'artistes autogéré l’Œil de Poisson. En 2012, le centre de diffusion et de production de la photographie Vu, le 3e impérial, centre d'essai en art actuel et le Symposium international d'art contemporain de Baie-Saint-Paul, le Festival Art Souterrain[4] ont présenté son travail. Dans le cadre de la Manif d'art 10, il présente une installation intitulée Conspirations à gogo à la Maison de la littérature[5].

Vie littéraire

Ses livres témoignent d'une même volonté d'un travail de « mise en liste » du langage[6]. Son style peut être décrit comme une suite de pensées, d'observations, de rapprochements incongrus et de poèmes d'associations libres d'idées loufoques[6]^,[7]. Le tout est fortement teinté d'humour[7].

Œuvre

Pensées et aphorismes

Carrousel encyclopédique des grandes vérités de la vie moderne, Saguenay, La peuplade, 2020, 353 p. (ISBN 9782924898789)

Poésie

Fashionably Tales, une épopée des plus brillants exploits, Montréal, Le Quartanier, 2007, 189 p. (ISBN 978-2-923400-30-3)
Téléthons de la Grande Surface (inventaire catégorique), Montréal, Le Quartanier, 2008, 188 p. (ISBN 978-2-923400-46-4)
Cavalcade en cyclorama, Montréal, Le Quartanier, 2013, 69 p. (ISBN 9782896980871)

Autre publication

« La Graisse de bines : B-side tragique de Fashionably Tales, une épopée des plus branleurs exploits », Moebius, 2009[8]

Notes et références

Dominique Sirois-Rouleau, « Art contemporain : la fin de la subversion », sur archipel.uqam.ca, 2008 (consulté le 19 novembre 2021)
Catherine Cormier-Larose, « Marc-Antoine K. Phaneuf. Le ludisme au service de l’humanité ou la révolution poétique », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, n^o 267,‎ 2019, p. 20–32 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)
Aseman Haghsheno-Sabet, « Dialogue avec les QQistes », Espace Sculpture,‎ automne 2006 (ISSN 1923-2551, lire en ligne)
Alexis Desgagnés, « Marc-Antoine K. Phaneuf, Dédales d’almanachs. Festival Art souterrain, Montréal. Du 29 février au 22 mars 2020 », Ciel variable : art, photo, médias, culture, n^o 116,‎ 2021, p. 78–78 (ISSN 1711-7682 et 1923-8932, lire en ligne, consulté le 19 novembre 2021)
« Manif d’art | Que du bonheur », sur La Presse, 25 février 2022 (consulté le 26 février 2022)
Sébastien Dulude, « François Turcot, Valérie Bourdon, Marc-Antoine K. Phaneuf », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, n^o 152,‎ 2013, p. 40–41 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)
Hugues Corriveau, « Pierre Ouellet, François Turcot, Marc-Antoine K. Phaneuf », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, n^o 135,‎ 2009, p. 37–38 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)
Marc-Antoine K. Phaneuf, « La graisse de bines : B-side tragique de Fashionably Tales, une épopée des plus branleurs exploits », Moebius,‎ automne 2009 (ISSN 1920-9363, lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

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[1] Dominique Sirois-Rouleau, « Art contemporain : la fin de la subversion », sur archipel.uqam.ca, 2008 (consulté le 19 novembre 2021)

[2] Catherine Cormier-Larose, « Marc-Antoine K. Phaneuf. Le ludisme au service de l’humanité ou la révolution poétique », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, n^o 267,‎ 2019, p. 20–32 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)

[3] Aseman Haghsheno-Sabet, « Dialogue avec les QQistes », Espace Sculpture,‎ automne 2006 (ISSN 1923-2551, lire en ligne)

[4] Alexis Desgagnés, « Marc-Antoine K. Phaneuf, Dédales d’almanachs. Festival Art souterrain, Montréal. Du 29 février au 22 mars 2020 », Ciel variable : art, photo, médias, culture, n^o 116,‎ 2021, p. 78–78 (ISSN 1711-7682 et 1923-8932, lire en ligne, consulté le 19 novembre 2021)

[5] « Manif d’art | Que du bonheur », sur La Presse, 25 février 2022 (consulté le 26 février 2022)

[:0-6] Sébastien Dulude, « François Turcot, Valérie Bourdon, Marc-Antoine K. Phaneuf », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, n^o 152,‎ 2013, p. 40–41 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)

[:1-7] Hugues Corriveau, « Pierre Ouellet, François Turcot, Marc-Antoine K. Phaneuf », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, n^o 135,‎ 2009, p. 37–38 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 février 2022)

[8] Marc-Antoine K. Phaneuf, « La graisse de bines : B-side tragique de Fashionably Tales, une épopée des plus branleurs exploits », Moebius,‎ automne 2009 (ISSN 1920-9363, lire en ligne)