Marcel Bouilloux-Lafont
Marcel Bouilloux-Lafont (né à Angoulême)[1] le , mort à Rio de Janeiro le , est un banquier et homme d'affaires français.
Pour les articles homonymes, voir Lafont.
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(à 72 ans) Rio de Janeiro |
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Biographie
En avril 1927, Marcel Bouilloux-Lafont rachète à Pierre-Georges Latécoère la ligne postale Toulouse-Saint-Louis du Sénégal et lui donne le nom de « Compagnie Générale Aéropostale », qui sera plus connue sous le nom d'Aéropostale.
En 1930, la Compagnie Générale Aéropostale exploite un réseau de 17 000 kilomètres, rassemblant 80 pilotes, 250 mécaniciens, 53 radios, 250 marins. Elle possède l'aéroport de Toulouse-Montaudran ainsi que 218 avions, 21 hydravions et 8 navires.
Le bilan est déposé le . Une cabale politico-financière suit, transformée en un énorme scandale attisé par les ennemis des Bouilloux-Lafont qui désiraient leur élimination de la scène aéronautique[2]. Ce scandale est appelé l'affaire de l'Aéropostale.
Il a tenu à passer son brevet de pilote (formé par Jean Mermoz) et a beaucoup contribué à la légende de l'Aéropostale.
Il fut maire d'Étampes de à , poussant de la sorte au développement des activités aéronautiques de cette commune, ainsi qu'à l'implantation de la base aérienne 251 Étampes-Mondésir.
Il fut aussi conseiller général de Seine-et-Oise, élu du canton d'Étampes de 1913 à 1931.
Notes et références
- Marcel Bouilloux-Lafont sur le site Topic-Topos. Consulté le 07/08/2008.
- Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1, , p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le )
1 références Mémoire d'Aérospostale
- Guillemette Bure, Les secrets de l'Aéropostale, éd. Privat, 2006
- Robert Malleville, Michel Hébert, L'ange de la Cordillère, éditions Roussel-ACN
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